The Most Wonderful Time of the Year - Joanna Bolouri
416 pages, éditions Milady, novembre 2018
L'histoire :
À trente-huit ans, Emily a un travail satisfaisant, des amis fabuleux, et surtout, un appart merveilleux, situé à 661 kilomètres de sa famille un peu trop intrusive. Sa seule source de stress est Evan, son jeune voisin, qui a tendance à écouter la musique à fond, et fait encore plus de bruit la nuit... Mais qu’importe ! Heureuse en couple avec Robert, Emily espère bien l’inviter chez elle pour Noël et lui présenter ses parents. Finies les questions indiscrètes ! Mais quand Robert rompt avec elle, Emily en est malade. Comment va-t-elle pouvoir affronter sa famille ? Bien déterminée à reconquérir Robert, Emily fait appel au fêtard d’à côté...
Mon avis :
J'avais envie de terminer l'année avec une lecture légère et amusante et ce roman a été une très bonne pioche ! Qu'est-ce que j'ai ri ! Je ne m'attendais pas à un roman aussi moderne et à un humour aussi décapant ! L'intrigue peut sembler classique, mais ce qui fait toute la différence, c'est l'écriture de Joanna Bolouri. Les dialogues sonnent justes et sont vraiment très drôles. Les personnages sont, quant à eux, assez inoubliables. Il y a les colocataires un peu perchés et relous mais super attachants, la famille complètement délirante, un peu cruelle et envahissante mais en même temps tellement chaleureuse et aimante... Et puis, et c'est assez rare dans ce genre de romans, l'héroïne ne m'a pas agacée. J'ai trouvé Emily vraiment sympathique et crédible. C'est une femme qui approche de la quarantaine et qui se rend compte que ses rêves ne sont plus les mêmes qu'il y a 15 ans et qu'il est peut être temps de changer certaines choses dans sa vie. Elle est toujours partagée entre son envie de bien faire et ses propres désirs. Je l'ai trouvé cohérente dans ses choix et ses réflexions. C'est un personnage qui m'a bien plu.
J'ai adoré passer Noël dans la famille d'Emily qui, ce qui ne gâche rien, habite en Ecosse. Découvrir leurs rituels, les petites tensions et rancoeurs familiales, suivre leurs moments de complicité et les petits malaises qu'engendre la situation. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteure parle de la famille sans édulcorer les choses. Si Emily adore les siens, il y a aussi beaucoup de choses dont elle se passerait bien et ces quelques jours en famille sont à chaque fois très éprouvants.
Autre point positif, c'est vraiment un roman de Noël et pas juste un livre dans lequel il y a deux pages sur cette période de l'année. Tout tourne autour de Noël : décorations, souvenirs d'enfance, retrouvailles, traditions, etc... C'est très drôle, il y a des rebondissements, des petites choses qu'on voit venir, mais on s'en fiche. C'est hyper agréable à lire. Je n'avais pas du tout envie que ça s'arrête (d'ailleurs, si Joanna Bolouri pouvait envisager d'écrire une suite, ce serait génial !)
J'imagine parfaitement ce roman adapté sur grand écran. Il ferait une excellente comédie romantique de Noël dans le genre de The Holiday ou Love Actually et m'a fait penser aussi au Journal de Bridget Jones. D'ailleurs, je n'ai pas été étonnée d'apprendre que l'auteure travaille avec des scénaristes et a remporté un concours d'écriture organisé par la BBC. Pour moi, c'est vraiment un sans faute. J'y ai trouvé tout ce que j'espérais et j'ai passé un excellent moment. C'est d'ailleurs un roman que je compte relire et que j'ajoute à la liste de mes livres de Noël favoris.
266 pages, éditions Presses de la Cité, septembre 2018
L'histoire :
Comme chaque week-end, Nora prend le train pour retrouver sa soeur, qui vit seule dans une ancienne ferme près d'une petite ville cossue à une heure de Londres. À son arrivée, elle découvre une scène macabre : Rachel gît dans une mare de sang. Atomisée par la douleur, Nora est incapable de retourner à sa vie d'avant. Elle décide donc de rester pour mener sa propre enquête. Un événement traumatique ayant ébranlé sa confiance dans la police des années plus tôt, elle pense être la seule à pouvoir retrouver l'assassin de Rachel. Mais connaissait-elle vraiment sa soeur ? Rachel n'avait-elle pas décidé elle aussi de s'attaquer aux démons de leur jeunesse sacrifiée ?
Mon avis :
Cette lecture avait vraiment tout pour me plaire, mais j'en ressors déçue et même un peu soulagée de pouvoir enfin passer à autre chose.
Le début était pourtant très prometteur. Nora a l'habitude de quitter Londres le week-end pour retrouver sa soeur qui vit seule, dans un quartier tranquille, à la campagne. Ensemble elles se baladent, discutent et refont le monde autour de bons petits plats. Elles sont très proches l'une de l'autre. Tout bascule le jour où Nora qui s'attendait à trouver sa soeur, comme à son habitude, en train de cuisiner, la trouve étendue, sans vie, dans une mare de sang. Que s'est-il passé ? Rachel avait-t-elle des secrets ? Qui aurait pu lui en vouloir ? Incapable de passer à autre chose, Nora reste sur place et mène l'enquête à sa façon, se replongeant dans ses souvenirs avec sa soeur et interrogeant le voisinage.
J'ai bien aimé le côté introspectif de ce récit et son étrangeté. On ne sait pas vraiment si on doit se fier à Nora. Elle est plutôt difficile à cerner et semble assez instable. Elle n'est pas très attachante et m'a paru étrange. C'est quelque chose qui aurait pu être très dérangeant car c'est tout de même la narratrice, mais j'ai bien aimé cet aspect du livre qui sort de l'ordinaire. En revanche, j'ai trouvé que c'était incroyablement long alors que le roman ne fait même pas 300 pages ! Les errances et réminiscences de Nora que je trouvais mystérieuses et envoûtantes au début ont fini par me lasser. Ca n'avance pas, c'est confus, brouillon. Les tournures de phrases sont parfois bizarres voire maladroites. A la fin, les choses s'accélèrent et les rebondissements s'enchaînent. La fin est plutôt bien trouvée, mais ça arrive comme un cheveu sur la soupe et on a du mal à y croire. On dirait presque que l'auteure avait prévu une fin et qu'elle a changé d'avis au dernier moment en ajoutant d'autres paragraphes. C'est dommage, c'était plutôt prometteur. Ce livre semble avoir beaucoup de succès à l'étranger. Il a été récompensé du prix Edgar du premier roman et une adaptation est envisagée, mais ça n'a pas fonctionné pour moi. Si vous l'avez lu, j'aimerais beaucoup avoir vos impressions.
Après l’immense succès du Train des orphelins, Christina Baker Kline recrée l’histoire de l’une des muses les plus célèbres, et les plus mystérieuses, de la peinture américaine du XXe siècle. Un roman fascinant et plein de tendresse sur l’amitié, le regard de l’autre et la force de l’art.
Du monde, Christina Olson n’a rien vu. Paralysée depuis l’enfance, elle vit recluse dans la ferme familiale, perchée sur une falaise du Maine. Sa seule ouverture sur l’extérieur : une pièce remplie de coquillages et de trésors rapportés des mers du Sud par ses ancêtres, farouches marins épris d’aventures, et dont les histoires nourrissent ses rêves d’ailleurs.
L’arrivée de nouveaux voisins, la pétillante Betsy et son fiancé, le jeune peintre Andrew Wyeth, va bouleverser le quotidien de cette femme solitaire. Alors qu’une amitié naît entre elle et le couple, Christina s’interroge : pourra-t-elle jamais accéder à la demande d’Andrew de devenir son modèle ? Comment accepter de voir son corps brisé devenir l’objet d’étude d’un artiste, d’un homme ?
L’art est le reflet de l’âme. Et sur la toile, Christina redoute de voir apparaître ses failles, et celle qu’elle aurait tant désiré être…
Mon avis :
Connaissez-vous ce tableau d'Andrew Wyeth réalisé en 1948 ?
"Christina's World" est une oeuvre mystérieuse qui a fait couler beaucoup d'encre et qui, aujourd'hui encore, continue d'inspirer et de fasciner le monde entier. L'auteure de ce livre l'a découverte étant enfant et, devenue adulte, s'est donnée pour mission de nous faire découvrir le monde de Christina Olson, la femme du tableau. Qui était-elle ? Quelle est son histoire et celle de ce tableau ? En faisant de longues recherches, l'auteure a appris beaucoup de choses sur Christina et sa famille et s'est servie de tous ces éléments pour créer, avec beaucoup de sensibilité, une oeuvre de fiction bouleversante qui rend un bel hommage à cette femme fascinante.
Christina Olson est née dans le Maine, dans une modeste ferme où elle a grandi auprès de sa famille. Née avec une maladie rare, Christina avait beaucoup de mal à utiliser ses bras et ses jambes et même si les choses n'allaient pas en s'arrangeant au fil des années, elle a toujours refusé qu'on la regarde avec pitié ou qu'on la considère comme une petite chose fragile ou une personne handicapée. Christina préférait se débrouiller seule. Elle se déplaçait en s'accrochant où elle pouvait et lorsque sa paralysie a évolué, elle a préféré se déplacer en rampant plutôt qu'en fauteuil roulant. C'était une femme forte, courageuse et combative dont l'apparence ne correspondait pas du tout à ce qu'elle était vraiment, à l''intérieur. Malgré tout, peu de gens la connaissaient vraiment. Elle était terriblement seule...
Ce roman nous raconte son enfance, son histoire familiale, sa vie à l'âge adulte, ses rêves et ses désillusions. La maison où vit Christina est un personnage à part entière tant elle est chargée d'histoires et de fantômes. Sa grand-mère a passé une partie de sa vie à voyager avec son mari et il y a, dans la maison, une pièce entière remplie de coquillages dénichés aux quatre coins du monde. Dans cette maison, on laisse les portes ouvertes pour que les sorcières puissent circuler. On dit cette famille maudite car l'un de leurs ancêtres a pris part à la chasse aux sorcières de Salem. Le père de Christina, un marin suédois qui ne possédait rien, est arrivé dans cette famille un hiver et n'en est jamais reparti, s'octroyant ainsi la maison des Hathorn et l'héritage familial.
C'est donc dans ce lieu chargé d'ombres et de mystères que Christina passe ses journées et grandit, s'isolant de plus en plus du reste du monde... par choix ou par obligation. Elle se démène pour s'occuper du foyer et de la famille dans des conditions rudes, mais qui se soucie d'elle ? Malgré l'affection sincère de ses frères et de ses quelques amis, Christina est comme prisonnière de ce lieu, de sa vie, de son corps meurtri... Comme si elle évoluait dans une boule à neige. Elle est née ici et ne s'en ira jamais. Condamnée à voir ceux qu'elle aime partir les uns après les autres. L'arrivée inopinée d'Andrew Wyeth va lui apporter une bouffée d'oxygène et une tendre complicité va peu à peu se développer entre ces deux personnages qui ont finalement plus de choses en commun qu'il n'y paraît.
J'ai adoré ce roman plein d'émotions ! L'histoire de Christina est bouleversante et l'écriture de Christina Baker Kline est poétique, pleine de sensibilité et de pudeur. Les passages qui parlent du quotidien à la ferme et de la rudesse de cette vie sans confort sont très bien décrits et l'on croit sans peine Christina Baker Kline lorsqu'elle explique à la fin du livre qu'elle a connu cette vie d'un autre temps lorsqu'elle était jeune. On voudrait tellement que Christina puisse avoir une autre vie. C'est un personnage attachant et émouvant. Elle est forte et courageuse et en même temps fragilisée par ses déceptions et sa solitude. Et pourtant, elle s'accroche et ne s'apitoie jamais sur son sort.
Il y a des personnages secondaires que j'ai adoré (Sadie, Betsy, Alvaro, Mamey, etc...). Certains passages sont d'une beauté à couper le souffle et d'autres nous brisent le coeur. Quel roman fort et émouvant ! Je ne m'attendais pas à l'aimer autant mais cette histoire m'a touchée en plein coeur et je sais que je ne l'oublierai pas. Christina Olson est certainement l'un des personnages les plus marquants que j'ai pu croiser au cours de mes lectures. Que vous soyez passionnés par l'art et la peinture ou non, lisez ce très beau roman. Vous serez forcément touchés par Christina et son histoire et charmés par l'écriture poétique et pleine d'émotions de Christina Baker Kline.
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Quelques passages :
"Vivre dans une ferme, c'est livrer une guerre continuelle aux éléments, dit Mère. On doit refouler la nature indocile pour tenir le chaos à distance. Les fermiers travaillent dans le fumier avec des mules, des vaches et des cochons et la maison doit rester un sanctuaire. Si elle ne l'est pas, nous ne valons pas mieux que les animaux." (Page 43)
"Le jour où on l'enterre est maussade : ciel sans couleur, arbres à l'ossature grise, vieille neige comme couverte de suie. L'hiver, je pense, doit être fatigué de lui-même." (Page 104)
"Les fleurs fanent, se figent sous une gelée précoce, flétrissent sur les plantes grimpantes. Les arbres s'embrasent et se consument. Leurs feuilles s'effritent en cendre. Tout ce qui me satisfaisait autrefois dans la vie à la ferme m'emplit à présent d'impatience. Il m'est devenu plus difficile de supporter les mois qui suivent la fin de l'été, la régularité laborieuse de mes tâches quotidiennes, l'inévitable chute dans l'obscurité et le froid. J'ai l'impression de suivre un sentier étroit à travers des bois familiers, un sentier qui tourne en rond, dont je ne vois pas le bout." (Page 161)
"Et on en est là, tous les deux, pas mari et femme mais frère et soeur, destinés à finir notre existence ensemble dans la maison où l'on a grandi, cernés par les fantômes de nos ancêtres, hantés par les fantômes des vies que l'on aurait pu mener. [...] Personne ne saura jamais, quand on sera retournés à la poussière, la vie qu'on a partagée ici, nos désirs et nos doutes, notre intimité et notre solitude." (Pages 301-302)
Edward Stanton, trente-neuf ans, vit seul dans une petite ville tranquille du Montana. Atteint du syndrome d’Asperger et de trouble obsessionnel compulsif, il suit une routine méticuleusement établie : tous les matins, il note l’heure à laquelle il se réveille (7 h 38), refuse de commencer sa séance de thérapie avant l’heure exacte du rendez-vous (10 heures) et, le soir (à 22 heures), il regarde un épisode de Dragnet, série policière des années soixante. Lorsqu’une mère et son fils de neuf ans emménagent en face de chez lui, le quotidien bien réglé d’Edward est bouleversé. En l’espace de 600 heures, il s’ouvre à ses nouveaux voisins et tente de se réconcilier avec son père. Découvrant les joies et les peines de l’amitié, Edward devra décider : est-il prêt à quitter sa vie solitaire pour embrasser le monde ?
Mon avis :
Il y a dans nos lectures des personnages qui nous touchent par leur singularité. Edward Stanton, 39 ans, est assurément de ceux-là. Dans sa vie, il n'y a pas de place pour l'imprévu ou le hasard. Edward suit la même routine, semaine après semaine. Il achète les mêmes produits, mange les mêmes plats, sait combien de minutes il va passer au magasin et regarde chaque jour un épisode de sa série préférée qu'il connaît par coeur. Il passe un temps fou à archiver des données, notant par exemple l'heure précise de son réveil et la météo du jour. Il peut ainsi comparer toutes ces données à celles des jours ou des années précédentes. Il écrit aussi des lettres de réclamation dès que quelque chose le chagrine. Sur les conseils de sa psy, il ne les envoie jamais, mais il les classe et les conserve minutieusement.
Edward n'aime ni les suppositions ni l'incertitude. Il est toujours honnête et a du mal à comprendre les personnes qui l'entourent même s'il reconnaît bien volontiers que certaines font preuve d'un pragmatisme éclairé. Sa relation avec ses parents est très compliquée. Sa mère est assez effacée et son père lui fait envoyer des lettres de son avocat lorsqu'il a quelque chose à lui dire...
Au cours des 600 heures durant lesquelles nous allant suivre Edward, il va y avoir des bouleversements dans sa vie. Que ce soit de son plein gré ou non, Edward va devoir s'adapter et changer un peu ses habitudes. On suit avec tendresse et émotions ses pensées, ses réflexions et son quotidien millimétré. C'est un peu surprenant au début et ça pourrait sembler répétitif, mais on finit par se mettre à sa place et à comprendre en quoi le moindre changement le bouscule. Edward est vraiment très attachant.
Ce qui m'a plu, dans cette lecture, c'est vraiment l'intimité que l'on partage avec le personnage. On a vraiment l'impression de le connaître. On le voit s'ouvrir un peu au monde et avancer. Ce qui, pour beaucoup, n'aurait rien de significatif comme changement devient incroyable lorsque l'on se glisse dans la peau d'Edward. Sa relation avec son père est particulièrement marquante et ne peut laisser indifférent. J'ai trouvé ce roman bien écrit, souvent drôle et d'une grande sensibilité. On a vraiment envie d'aider Edward à sortir un peu de sa bulle ou du moins à y laisser entrer ceux qui ne lui veulent que du bien. C'est une jolie lecture, pleine d'humanité, de bons sens, d'émotions et d'humour. Il y a des passages tristes mais surtout beaucoup d'optimisme et de bienveillance. Apparemment, Craig Lancaster a écrit d'autres livres mettant en scène le personnage d'Edward Stanton. J'espère de tout coeur qu'ils seront traduits en français car j'aimerais beaucoup avoir des nouvelles des personnages et savoir ce qui leur arrive ensuite.
Merci à Rakuten pour ces matchs de la rentrée littéraire !
Quand son couple et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Mon avis :
Cela faisait un bout de temps que j'avais envie de découvrir "La Petite Boulangerie du bout du monde". Ce roman semble faire un carton depuis sa sortie. On le voit partout et les lecteurs ne tarissent pas d'éloges sur les aventures de Polly. C'est finalement la lecture de "Rendez-vous au Cupcake Café" - un autre roman de Jenny Colgan dont je vous ai parlé ici - et la proposition d'une lecture commune (coucou Lucile !) qui m'ont fait sauter le pas et je ne regrette pas du tout. Je me suis régalée !
J'étais sûre que le côté gourmand déjà bien présent dans la série du Cupcake Café et l'ambiance feel good (changement de vie, prise de risques, réalisation de rêves) me plairaient, mais ce qui m'a le plus plu, c'est cette proximité avec la mer. Le fait que ce tout petit village compte peu d'habitants, vive au rythme des marées et soit parfois coupé du monde car accessible seulement via une chaussée submersible. C'est vraiment ce côté bout du monde qui m'a charmée avant tout : le quotidien des pêcheurs, la lumière du phare, les rues balayées par le vent, le charmant cottage de Huckle et son joli jardin fleuri, la petite ville qui s'anime grâce aux délicieux pains chauds de Polly, l'adorable Neil... J'avais l'impression d'y être aussi, dans ce petit coin de paradis !
J'ai apprécié les personnages et leurs histoires que l'on découvre peu à peu, même si j'ai souvent eu envie de bousculer Huckle pour qu'il se réveille et d'envoyer l'insupportable Kerenza à l'autre bout du monde. J'ai aimé aussi le fait que tout ne soit pas rose dès le début. Quand Polly arrive au village, les choses ne sont pas simples. Les réactions sont assez hostiles et l'appartement qu'elle loue est loin d'être idéal, mais elle courageuse et a besoin de s'occuper l'esprit. J'ai aimé voir son regard et celui des autres changer. A force de d'obstination et de travail, elle parvient peu à peu à se faire une place là-bas, ce qui était loin d'être gagné d'avance... En plus de tout cela, le roman de Jenny Colgan ne manque pas d'humour et de scènes cocasses.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman réconfortant et chaleureux et je me réjouis d'avoir déjà la suite sous la main car je ne vais pas pouvoir attendre bien longtemps avant de retourner à Mount Polbearne. En attendant, j'ai bien envie de tester les recettes de Polly que l'on retrouve à la fin du livre : pain blanc vite fait, allumettes au fromage, beignets au maïs, petits pains à la cannelle, focaccia, bagels, shortbread...
(Les tomes 1 & 2 sont déjà disponibles chez Pocket et le 3ème le sera le 8 novembre prochain)
Lorsque l’agence de publicité de Kit fait faillite, Martha, son épouse, prend une décision radicale : quitter l'Angleterre et démarrer une nouvelle vie à l'autre bout du monde. Pour toute la famille, cet exil en Nouvelle-Zélande sonne comme une seconde chance : Kit accomplit enfin son rêve de devenir artiste ; les jumeaux de 4 ans explorent le plus beau des terrains de jeux ; Martha, elle, découvre, fascinée, cette nature luxuriante, bruissant des vieilles légendes maories. Seule Sacha, 16 ans, que Martha a eue avec un autre homme, vit mal ce déracinement. Loin de ses repères, l'adolescente va s'engager dans une spirale dangereuse, pour elle, mais aussi pour sa famille... Peut-on protéger malgré eux ceux qui nous sont chers ?
Mon avis :
Dans "Secondes chances", nous suivons la famille McNamara qui, depuis quelques mois, ne va pas bien. Le père sombre dans la dépression et tente d'oublier grâce à la boisson que sa société a fait faillite. Il n'arrive pas à retrouver du travail et se dispute de plus en plus avec Martha, son épouse. Alors, sur un coup de tête, cette dernière décide de prendre des risques pour sauver sa famille et d'emmener tout le monde vivre à l'autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande, un pays qu'elle ne connaît pas mais dont son mari garde de merveilleux souvenirs. C'est ainsi que sans vraiment avoir réalisé ce qui les attend, les McNamara vendent leur maison et quittent leur famille pour se retrouver là-bas, dans une vie aux antipodes de celle qu'ils avaient en Europe. Fini la ville, le manque d'espace, le bruit et la pollution. Bonjour la terre sauvage, les grands espaces, la liberté...
Les jumeaux de quatre ans, Finn et Charlie, sont ravis d'agrandir leur terrain de jeux et Kit peut enfin réaliser son rêve et se remettre à peindre, mais pour Martha l'adaptation est plus compliquée. Une fois passé l'émerveillement des premiers jours, Martha se demande si elle n'a pas fait une grosse erreur. Sa famille, ses amis et son travail lui manquent. Elle en viendrait même à regretter le bruit tant le silence et l'isolement la mettent mal à l'aise. Et il y a toutes ces légendes que l'on raconte et qui sont aussi fascinantes que terrifiantes. Le dépaysement est total et Martha commence peu à peu à avoir le mal du pays sans oser en parler. Sacha, seize ans, qui n'avait pas envie de quitter l'Angleterre semble finalement s'y faire mais Martha commence rapidement à soupçonner Kit de s'être remis à boire... Et si elle avait fait le mauvais choix ? Et si elle s'était finalement jetée, avec toute sa famille, dans la gueule du loup ? Peut-on vraiment fuir ses problèmes ?
J'ai beaucoup aimé ce roman. Un peu comme dans "Petits secrets, grands mensonges" de Liane Moriarty, on sait dès le début qu'un drame est arrivé. Tout l'intérêt est de revenir en arrière pour comprendre comment et pourquoi les choses ont pu tourner aussi mal. Je ne m'attendais pas du tout à ça ! L'atmosphère de ce roman est aussi troublante que fascinante. J'ai adoré découvrir la Nouvelle-Zélande à travers les yeux d'une européenne. On sent tout de suite le décalage et les différences de modes de vie. On pourrait croire que l'on assiste à la descente aux enfers d'une famille et c'est un peu le cas, mais ce qu'il faut savoir c'est que malgré les apparences cette famille n'allait déjà pas fort avant. Les personnages vivent et avancent avec leurs secrets, leurs mensonges qui peu à peu les rongent et menacent de tout faire voler en éclat. Ils ne sont pas parfaits et c'est ce qui les rend si crédibles. Je pense notamment à Martha qui m'a souvent désarçonnée par ses pensées qu'elle n'oserait jamais avouer à personne et ses exigences concernant ses enfants.
Ces personnages, on les voit avancer, grandir, s'écrouler, se relever à une vitesse impressionnante. C'est assez terrifiant ! J'ai trouvé ce roman très addictif et vraiment passionnant. Il nous pousse à nous interroger sur nos choix, nos responsabilités ainsi que sur les conséquences de nos actes et de nos mensonges. C'est sombre, mais il y a heureusement beaucoup d'amour et de bienveillance. La fin est un brin trop mélodramatique à mon goût, mais c'est une lecture que j'ai apprécié et dont je me souviendrai longtemps.
New York, 1910. Jane Prescott, femme de chambre, jouit d'une réputation exemplaire, et d’un esprit affûté qui lui permet de voir bien au-delà du mode de vie mondain et fastueux des riches parvenus chez qui elle sert. Jane est ainsi la première à comprendre ce que les fiançailles de sa jeune maîtresse avec le très en vue Norrie Newsome, déjà promis à une autre, ont de scandaleux. Et quand ce dernier est retrouvé mort, elle est aussi la mieux placée pour trouver qui avait intérêt à le voir disparaître. Dans un contexte social incandescent, le coupable est à chercher aussi bien dans les milieux anarchistes que les demeures bourgeoises. Car Jane sait que, autant dans la bonne société que dans les entrailles abandonnées de la ville, la haine et la violence couvent sous la surface, et peuvent éclater à tout moment…
Mon avis :
"Des gens d'importance" de Mariah Fredericks est un roman inédit paru récemment aux éditions 10/18 dans la collection Grands détectives que j'affectionne particulièrement. Ce roman avait absolument tout pour me plaire : New York au début du XXème siècle, un résumé qui parle de meurtre et de scandale, une couverture sublime et un bandeau qui décrit ce livre comme une version américaine de Downton Abbey. Franchement, comment résister ?
Jane était toute petite quand elle a quitté l'Ecosse avec sa famille pour s'installer en Amérique. Malheureusement, le voyage s'est mal passé et sa mère n'a pas survécu. Pire encore, au lieu de prendre soin d'elle, son père s'est fait la malle, lui laissant seulement l'adresse d'un oncle qu'elle ne connaissait même pas. Heureusement pour elle, cet oncle l'a élevée comme si elle était sa propre fille. C'est ainsi que Jane a finalement grandi loin du rêve américain de ses parents mais avec un oncle aimant et bienveillant qui tenait un refuge abritant d'anciennes prostituées. Devenue femme de chambre chez une richissime famille, elle n'a rien oublié de ses racines et de ces années passées à côtoyer la misère et les horreurs dont les hommes se rendent coupables. C'est ce qui la rend si perspicace et si attachante. Elle est discrète, observatrice et très intelligente.
Car en cette année 1910, l'heure est aux scandales et même au meurtre... Pleine d'empathie et de courage, Jane se lance sans hésiter dans cette enquête. Alors que les soupçons se portent sur l'une des filles de ses employeurs, Jane explore d'autres pistes qui vont l'amener à aller dans les maisons les plus luxueuses comme dans les quartiers les plus pauvres et à déterrer au passage de sombres secrets.
J'ai adoré cette enquête que j'ai trouvé palpitante. Je n'avais pas du tout envie de m'arrêter de lire et j'ai dévoré les pages de ce livre sans m'en rendre compte. J'ai beaucoup aimé Jane mais aussi la plupart des personnages de ce livre qui rendent compte de la diversité culturelle de New York à cette époque. Chaque piste explorée m'a semblé très intéressante et met en lumière des problématiques et des contradictions liées à cette époque. L'intrigue est beaucoup plus complexe qu'on l'imagine et le suspense est maintenu jusqu'au bout. Les thèmes abordés sont révoltants surtout que l'on imagine sans peine que les choses se passaient vraiment de cette manière à une époque pas si éloignée de la nôtre. Le manque de considération pour les femmes, les enfants ou les gens issus de milieux modestes est ahurissant ! Cette lecture entraîne d'ailleurs beaucoup de questions sur l'égalité, la justice, le pouvoir... Je ne m'attendais pas à une lecture aussi sombre et glaçante. Ca fait froid dans le dos ! J'ai vraiment adoré et je me réjouis déjà de retrouver Jane et les autres personnages dans une nouvelle enquête. (J'ai vérifié, il y en a déjà une autre qui est sortie en VO. J'espère qu'elle sera bientôt traduite en français). Alors, ça vous tente ?
"Les bons domestiques savent quand on les renvoie sans un mot. Il est vulgaire de rester après avoir été congédié. Cela rompt le contrat d'invisibilité. [...] Le meilleur personnel est comme la tuyauterie. On ne peut pas s'en passer, mais on ne veut assurément pas la voir." (page 243)
Addie pensait tout savoir de sa mère, Elizabeth, tout juste disparue. Mais le jour où une jeune femme surgit sur le pas de sa porte, prétendant être sa soeur, Addie vacille. Tout ce qu'elle a toujours cru n'était donc que mensonges ? Et que s'est-il passé, au cours de ce bel été de l'année 1958 qu'Elizabeth a passé avec la richissime famille Shaw dans leur manoir de Hartland, sur la côte sauvage du sud-ouest de l'Angleterre ?
Mon avis :
L'arrivée fracassante d'une femme qui prétend être sa soeur va bouleverser la vie d'Adele et remettre en question son passé et tout ce qu'elle a toujours cru savoir. Addie, qui jusque là a toujours essayé de satisfaire tout le monde, va écouter son coeur et partir sur les traces de celle qui semble lui avoir menti toute sa vie. Cela va faire ressurgir beaucoup de souvenirs et de rancoeur. Addie en a assez de se taire et de faire semblant. Non, sa mère n'était pas - comme tout le monde le prétend depuis son départ - une femme parfaite. Au fond d'elle, Addie en veut énormément à cette mère qui ne la trouvait jamais assez bien, à cette mère distante et froide qu'elle ne comprenait pas et qui n'avait jamais de temps pour elle, à cette mère partie du jour au lendemain et dont le fantôme plane encore dans chaque recoin. Pour avancer et se libérer de ce poids qui pèse sur ses épaules, Addie a besoin de reprendre tout à zéro, de tout savoir, d'essayer de comprendre cette mère qu'elle ne connaissait pas vraiment. Même si ça fait mal. Même si la vérité est plus terrible encore que tout ce qu'elle pourrait imaginer...
Je lis toutes sortes de romans, mais j'ai un faible pour les drames, les secrets de famille, les histoires émouvantes qui vous font passer du rire aux larmes. Avec ce livre, j'ai été servie ! C'est mon coup de coeur de la rentrée ! J'ai adoré la délicatesse de l'écriture de Nikola Scott, sa façon de nous transmettre les émotions et la force de ses mots. J'espère de tout coeur que ses autres romans seront traduits en français.
Je me suis tout de suite attachée à Liz et je me suis rapidement identifiée à elle. J'ai également adoré Addie, si forte et fragile à la fois mais aussi Phoebe, Andrew et bien d'autres encore. J'ai beaucoup aimé tous les passages en rapport avec la cuisine et la sérénité de ces moments. Il y a beaucoup de choses qui m'ont parlée et émue dans la manière dont l'auteure évoque la force et la complexité des relations mère-fille et le vide immense que peut laisser l'absence d'une mère à n'importe quel âge. J'ai trouvé ce roman tellement triste ! Il y a longtemps que je n'avais pas autant pleuré à la lecture d'un livre. C'est une histoire terrible, dramatique et bouleversante qui ne peut pas laisser indifférent.
J'ai été touchée en plein coeur par les personnages de ce roman qui ont perdu leur innocence et leur insouciance bien trop tôt à cause de l'injustice de la vie mais aussi à cause de la bêtise humaine, de la lâcheté de certains ou de la rigidité de leur époque. Par ces filles à qui la présence et l'amour d'une mère ont tant manquées. Ce livre aborde de nombreux sujets difficiles avec beaucoup de justesse et de délicatesse : le deuil, la maladie, l'absence, la solitude, les difficultés que l'on peut avoir à trouver sa place au sein d'une fratrie, la maternité, la manière dont un traumatisme ou un secret peut avoir des conséquences sur plusieurs vies, etc...
Il y a dans "Les Roses de Hartland" une certaine nostalgie qui m'a beaucoup émue. Une envie de retrouver cette insouciance envolée et en même temps une volonté d'aller de l'avant, de se reconstruire, de faire ses propres choix. On parle aussi beaucoup de l'indépendance et de l'émancipation des femmes, du fait de se sentir libre d'être qui on veut sans toujours vouloir plaire ou satisfaire les autres. Il y a, dans ce roman, beaucoup d'ombres mais encore plus de lumière. On en ressort bouleversé mais avec en même temps l'envie ou plutôt le besoin urgent de profiter de chaque instant. Parce que la vie est courte. Parce que tout peut arriver à chaque instant. Parce qu'il y a eu et qu'il y aura certainement encore des heures difficiles. Parce qu'on doit vivre malgré tout et coûte que coûte.
Lorsque Scott, 19 ans, apprend que l’état de son coeur transplanté, s’est détérioré, il se lance le défi de trouver un compagnon pour sa mère Josie, une épaule pour la soutenir après son départ. Aidé de son amie Emily, il poste une vidéo sur les réseaux sociaux en espérant quelques réponses. Ce sont finalement des centaines d’hommes qui postulent !
Josie, qui ignore tout de ce projet, est surprise quand Scott lui propose de se rendre à un dîner avec un inconnu. Incapable de refuser quoi que ce soit à son fils dont la santé décline, elle accepte. Mais y a-t-il de la place pour quelqu’un d’autre dans la vie de Josie ?
Mon avis :
J'ai toujours aimé les histoires tristes. Je crois qu'au fond, c'est surtout parce qu'elles nous font prendre conscience de la chance que nous avons d'être en vie. Elles nous font nous sentir plus vivants et elles nous donnent envie de profiter de chaque instant. Ce roman de Madeleine Reiss n'est pas très joyeux et pourtant, il est lumineux, plein de poésie, d'amour et de chaleur. J'ai pris mon temps pour le lire parce qu'il y avait beaucoup à digérer. Je veux dire par là qu'il était terriblement poignant. On sait dès le début comment les choses vont se terminer, mais on a envie de voir comment les personnages vont réagir, ce qu'ils vont choisir de faire : abandonner, se battre, renoncer, rester dans le déni, profiter, attendre, se laisser porter ? Je crois que comme Josie, j'avais envie de faire durer le temps. Je n'avais pas envie de laisser partir Scott. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour cette mère qui se sent impuissante et serait prête à tout pour sauver son enfant.
J'ai eu le sentiment que l'auteure elle-même nous incitait à prendre notre temps. L'histoire évolue au rythme des saisons et on prend le temps d'observer les changements qui s'opèrent dans la nature. J'ai beaucoup aimé les passages qui décrivent les paysages ou qui parlent de la mer, des fossiles et des animaux marins. C'est un roman qui rend triste mais qui donne aussi de la force pour affronter les épreuves auxquelles nous sommes confrontés. J'ai adoré Scott et Josie mais aussi la plupart des personnes qui gravitent autour d'eux comme Emily ou Picasso, par exemple. Je les ai trouvé bienveillants et très aimants.
Quelle belle déclaration d'amour d'un fils à sa mère puis d'une mère à son fils ! Le lien qui unit Scott est Josie est crédible et très touchant. J'ai beaucoup aimé suivre les recherches de Scott pour trouver un compagnon à sa mère et j'ai aimé pouvoir lire les réponses qu'il reçoit. J'ai trouvé que l'auteure abordait la maladie, le deuil et la séparation avec beaucoup de tact et de sensibilité. La fin du livre est vraiment belle et m'a beaucoup plu. C'est une lecture qui par certains aspects m'a rappelé "Avant toi" de Jojo Moyes que j'avais beaucoup aimé. Si vous êtes sensible et que vous aimez les histoires belles, tristes et pleines d'émotions, ce roman ne peut que vous plaire ! Si vous souhaitez plus d'informations ou si vous voulez le commander, c'est par ici. Il s'agit d'une exclusivité France Loisirs.
L'auteure à succès Laura Morland et son turbulent fils Tony ont décidé d'aller passer les fêtes de fin d'année dans leur maison de campagne. Mais l'ami et voisin de Laura, George Knox, a embauché une secrétaire sournoise qui a décidé de se marier avec son employeur, perturbant ainsi le fragile équilibre du village. Laura pourra-t-elle sauver George des griffes de Miss Grey et aider sa fille, Miss Sibyl Knox, à se fiancer avec celui qu'elle aime ?
Mon avis :
Merci aux éditions Charleston de faire découvrir aux francophones la plume de Madame Thirkell ! Ce délicieux roman, paru en 1933, n'avait encore jamais été traduit et c'est fort dommage car il est plein de charme et d'humour. Un vrai petit bonbon anglais qui se déguste avec beaucoup de plaisir !
S'il y a pas mal de personnages dans ce roman, on s'y retrouve facilement et on se familiarise rapidement avec eux. J'ai beaucoup aimé suivre Laura. Elle est attachante. C'est une femme indépendante et bienveillante qui observe le monde avec beaucoup d'objectivité et de lucidité. Elle est veuve et écrit "pour faire bouillir la marmite". J'ai trouvé cela très étonnant, ce recul qu'elle a sur son métier d'écrivain. Elle ne se considère par comme une artiste, elle sait ce qui fonctionne, ce que les lecteurs attendent, et s'y emploie avec un détachement désarçonnant. Son plus jeune fils, Tony, est un vrai moulin à paroles qui épuise tout le monde à parler de trains à longueur de journées. Je l'ai trouvé irrésistiblement craquant ! Il y a aussi le cercle d'amis de Laura, son éditeur, les domestiques, les habitants du village ainsi que les Knox, père et fille, ses voisins avec qui elle s'entend très bien. Leurs conversations sont absolument savoureuses !
Ce qui m'a plus, dans ce roman, c'est vraiment la manière dont l'auteure nous transporte à une autre époque. Les conversations, les moeurs, les descriptions du quotidien... tout est si bien décrit que l'on s'y croirait. Il ne faut pas espérer de grands rebondissements, c'est plus un roman d'atmosphère et j'ai trouvé cela délicieux ! J'avais l'impression de prendre le thé en compagnie de toute cette petite bande et de comploter pour découvrir le fin mot de l'histoire concernant cette étrange Mrs Grey ! Je regrette juste qu'il n'y ait pas eu un peu plus de suspense et de surprises. En dehors de cela, c'est une lecture charmante, délicieusement british et très distrayante à lire au coin du feu. Réconfort et sourires garantis !
Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants... Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie !
Mon avis :
Les romans de Jenny Colgan m'ont tapé dans l'oeil avant même leur sortie en France et je me suis empressée d'acheter "La Petite boulangerie du bout du monde", mais allez savoir pourquoi, j'ai attendu plusieurs années avant de me lancer et c'est finalement en lisant un roman qui parlait de pâtisserie que j'ai eu une irrésistible envie de lecture gourmande. "Rendez-vous au Cupcake Café" me semblait alors tout indiqué pour répondre à mes attentes et je ne me suis pas trompée. J'ai adoré !
Dans ce feel good book, on suit Izzie, une jeune trentenaire attachante qui se laisse un peu porter par la vie sans être vraiment épanouie. Jusqu'au jour où elle perd son boulot et son travail. Sur un coup de tête, Izzie qui a toujours aimé la pâtisserie, décide d'ouvrir un salon de thé et se lance, seule, dans cette folle aventure. C'est un projet risqué. Izzie n'a jamais travaillé dans ce domaine et n'a pas vraiment conscience de tout ce que cela implique. De plus, le local pour lequel elle a craqué n'a pas beaucoup de visibilité et n'est pas très bien placé. Beaucoup de gens essaient de lui faire entendre raison, mais Izzie a le soutien de grand-père et décide, pour une fois, de n'écouter que son coeur pour pouvoir enfin faire ce qui lui plaît. Arrivera-t-elle à réaliser son rêve ?
J'ai beaucoup aimé cette lecture pétillante et rafraîchissante. Le quartier dans lequel se déroule l'histoire a beaucoup de charme et on s'imagine sans peine y passer du temps et savourer les délicieux cupcakes d'Izzie. Le récit est ponctué de recettes de cuisine qu'Izzie partage avec son grand-père et dans lesquelles il y a des conseils aussi pertinents qu'amusants. C'est une lecture très british, pleine de romantisme, d'optimisme, d'émotions et d'humour. Une fois commencé, il est vraiment difficile de s'arrêter ! Les personnages secondaires sont aussi très attachants. Il y a beaucoup d'amour et d'entraide entre eux. Je me réjouis déjà de retrouver tous les personnages dans la suite - Le Cupcake Café sous la neige (Christmas at the Cupcake Café) - qui sortira le 4 octobre prochain. En attendant, je pense que je vais vite aller découvrir Polly et sa Petite boulangerie. Ca vous tente ? Est-ce que vous connaissez ? Que pensez-vous des couvertures ?
Des tensions de l'Europe en guerre à l'Amérique jazzy des sixties, Beatriz Williams livre un final palpitant, une magnifique histoire d'amitié et de passion, pour ponctuer la trilogie des sœurs Schuyler.
À l'automne 1966, l'intrépide Pepper Schuyler est dans les ennuis jusqu'au cou : non seulement la belle est enceinte de son ex-patron, politicien influent qui la pourchasse à travers le pays, mais elle se retrouve seule et sans ressources. Son unique bien : une Mercedes de collection, qu'elle vient de vendre pour une coquette somme à une mystérieuse acquéreuse, Annabelle Dommerich. Il faut dire que cette célèbre violoncelliste française attache une valeur sentimentale particulière à ce véhicule. Elle seule connaît l'histoire de cette voiture, de sa course éperdue à travers l'Allemagne nazie jusqu'à son arrivée en Amérique. Et le destin des deux amants en fuite qu'elle abritait... Alors qu'Annabelle décide de prendre Pepper sous son aile et lui offre un refuge sur une plage déserte de Floride, les deux femmes se livrent peu à peu leurs secrets. Ensemble, parviendront-elles à affronter les zones d'ombre de leur passé ?
Mon avis :
J'ai eu une sorte de coup de foudre littéraire pour Beatriz Williams. Lorsque je me suis plongée dans "La Vie secrète de Violet Grant"- le premier volet de la saga des soeurs Schuyler - dès les toutes premières lignes j'ai su que j'allais adorer ce roman mais aussi tous les autres. Ca ne s'explique pas. J'ai savouré chaque phrase, j'ai adoré l'humour et la spontanéité des dialogues. Les romans de Beatriz Williams ont quelque chose que les autres n'ont pas. Ils sont remplis de mystères et d'émotions mais surtout, ils sont pétillants. Oui, "pétillant" est vraiment le mot qui me vient tout de suite à l'esprit quand j'y pense. Et si je devais choisir des images ou des sons pour les décrire, je choisirai sans hésiter un cocktail classe et savoureux, le rire d'une femme, le bruit d'un bouchon de champagne qui saute ou le son de talons qui claquent sur le sol. Pour moi, les romans de Beatriz Williams parlent avant tout des femmes. De leur courage, de leur force, de leur féminité. Ce sont aussi des livres qui donnent envie de célébrer la vie et de profiter de chaque instant.
Après Vivian dans "La Vie secrète de Violet Grant" et Tiny dans "Les Lumières de Cape Cod", c'est au tour de Pepper Schuyler d'être sur le devant de la scène. On la retrouve seule et livrée à elle-même. Dans ce tome, elle m'a semblé bien plus fragile et vulnérable. Elle qui est toujours forte, indépendante et sûre d'elle semble toujours aussi déterminée à aller au bout de ses choix, mais aussi un peu effrayée, ce qui la rend d'autant plus attachante. J'ai aimé sa rencontre avec Annabelle et la manière dont elles sont amenées à se découvrir et à se confier l'une à l'autre. Comme dans les autres romans de la trilogie, on navigue entre les années 1960 et une période antérieure, ici la fin des années 1930.
L'histoire d'Annabelle a un peu éclipsée celle de Pepper tant elle est prenante et riche en émotions. Je regrette juste qu'il n'y ait pas un peu plus d'explications sur certains éléments. J'ai trouvé la fin un peu frustrante. On reste encore avec beaucoup de questions en tête et on voudrait savoir ce que les personnages vont devenir. En dehors de ça, je me suis vraiment régalée ! Comment ne pas être charmé, ému, passionné par une telle histoire ? Le contexte est on ne peut plus intéressant et révoltant. J'admire Annabelle et Pepper pour leur courage, leur force et leur détermination. Ce sont des personnages qui m'ont vraiment beaucoup plu, tout comme les personnages masculins qui ne sont pas en reste. L'écriture de Beatriz Williams est tellement puissante qu'on a parfois le souffle coupé tant on a l'impression d'assister aux événements. La force d'un premier amour, la passion, la peur, les prises de risque, le danger, les sacrifices et les ombres de la guerre. C'est comme si elle nous faisait vivre tout ça. On vibre, on tremble, on espère, on croit... Malgré l'épaisseur de ce livre, je n'ai pas vu le temps passer et il m'a semblé bien trop court. C'est un véritable page turner aussi addictif qu'inoubliable.
En quelques mots :
Je suis vraiment charmée et envoûtée par cette trilogie que je relirai à coup sûr et je ne peux que vous la recommander. Si vous aimez les drames, les histoires d'amour, les récits qui se déroulent à plusieurs époques, les romans marquants et pétillants, vous ne serez pas déçus !
Trois filles. Un été. Une amitié qui va changer leur vie.
Romy a un plan : remporter le concours de Little Miss Florida pour que son père voie sa photo dans le journal. Et alors, il reviendra à la maison, elle en est convaincue ! Pour avoir une chance de gagner, elle doit accomplir de bonnes actions et apprendre un numéro de majorette. Mais lorsque Romy rencontre Louisiana et Beverly, son plan si parfait est rapidement compromis…
Mon avis :
Avec ce roman, je découvre la plume de Kate DiCamillo et je suis tellement charmée que j'ai déjà hâte de lire ses autres romans. Cette histoire se déroule en Floride, en 1975. Trois jeunes filles, qui n'ont à première vue rien en commun, sont inscrites au même cours d'été pour apprendre le Twirling bâton. Alors que Romy s'entraîne dans l'espoir de gagner le concours de Little Miss Florida pour faire revenir son père parti en pleine nuit avec une autre femme, l'étrange et pétillante Louisiana aspire à la même chose pour des raisons différentes. Quant à Beverly, autoritaire et assez effrayante dans son genre, elle n'a qu'une idée en tête : saboter l'élection !
Entre la timide, la fantasque et la rebelle, une étonnante alchimie opère et contre toute attente, ces trois jeunes filles amochées par la vie vont s'unir et s'entraider pour lutter contre l'hostilité du monde. C'est un roman beaucoup moins léger qu'il n'y paraît. Ces trois jeunes filles sont en train de devenir adultes et découvrent que leurs parents ne seront pas toujours là pour veiller sur elles et pire encore qu'ils ne sont pas toujours fiables et inébranlables. Elles ne se sentent plus en sécurité. Elles sont perdues. On se sent triste pour elles et on voudrait les aider. Elles ont été déçues, trahies, bousculées et réalisent que l'avenir est rempli d'incertitudes et que tout peut basculer n'importe quand. Et pourtant, ce n'est pas un roman larmoyant. C'est une lecture lumineuse et pleine d'optimisme.
Peu à peu, on rentre dans l'intimité de ces jeunes filles et on découvre ce qu'elles cachent sous leur carapace. Le monde et l'avenir leur font peur, mais ensemble elles sont plus fortes et prêtes à affronter ce qui les attend. C'est un très joli roman, plein de spontanéité, d'humour et de sagesse qui aborde avec beaucoup de justesse et d'émotions le passage à l'âge adulte. J'ai beaucoup aimé le ton, les personnages et l'époque. J'aurais bien aimé suivre Romy, Louisiana et Beverly un peu plus longtemps mais c'est très émouvant de les voir prendre leur envol.
"Regarder dormir un adulte avait quelque chose d'effrayant. C'était comme si le monde tournait sans surveillance, comme si les responsables de sa bonne marche avaient abandonné leur poste."
En quelques mots :
Une très jolie lecture pleine d'émotions qui m'a charmée d'un bout à l'autre.
Eve Lattimore n'a pas une vie facile. Son mari travaille à plus de 15 000 kilomètres de chez eux, la laissant seule avec une adolescente et un petit garçon malade. Tyler est né avec un xeroderma pigmentosum, également appelé la maladie des enfants de la lune : une exposition de quelques secondes seulement au soleil peut avoir des conséquences fatales pour lui. Eve a donc fait ce que toute mère ferait : elle a transformé sa maison en forteresse. Chaque jour, elle observe le soleil se lever et se coucher, et surveille attentivement son fils. Les amitiés s'étiolent, son mariage vacille. Sa fille traverse une mauvaise passe mais refuse d'en parler. Pourtant, Eve espère que ce n'est qu'une question de temps avant que les médecins ne trouvent un remède miracle, et que leur vie reprenne tranquillement son cours. Jusqu'à ce qu'une nuit, elle prenne une terrible décision qui va tout bouleverser...
Mon avis :
Voilà un domestic thriller comme je les aime ! J'ai tout de suite bien accroché à cette histoire et à la manière dont elle nous est racontée. Toute la vie d'Eve tourne autour de son fils Tyler atteint d'une grave maladie qui pourrait lui coûter la vie à chaque instant. Elle n'a pas d'autres choix et fait son maximum pour le protéger. Leur maison est équipée d'ampoules spéciales, l'étage du haut est consacré à Tyler qui s'enferme à double tour au lever du soleil et n'en sort qu'à la nuit tombée. La porte de la maison ne peut être ouverte que si celle du garage a été refermée et même la nuit Tyler doit se protéger en mettant de la crème, des gants et un masque qu'il déteste et refuse souvent de porter. Eve ne s'en plaint jamais et ne semble même pas remarquer l'écart qui s'est creusé au fil des années entre elle, sa fille et son mari. En pleine adolescence, Melissa est secrète et passe autant de temps qu'elle le peut loin de la maison tout comme David, le mari, qui travaille constamment et ne rentre même pas tous les week-end... Dans le quartier, tout le monde (ou presque) se connaît et s'entraide, mais lorsqu'un drame arrive, c'est tous les secrets des uns et des autres qui éclatent...
J'ai beaucoup aimé ce roman. Sa construction est surprenante. On a presque l'impression de lire un journal de bord. Tout tourne autour du rythme de vie particulier de Tyler. On suit les heures de lever et de coucher du soleil et l'on découvre les journées de cette famille, les unes après les autres. J'ai aimé ce contraste entre la vie du quartier le jour et la nuit. La journée, les voisins se saluent et se font discrets, mais la nuit on suit Tyler dans ses balades au clair de lune et on découvre ce que les uns et les autres cachent. Il y a aussi tout le protocole de protection que doit suivre Tyler pour sa sécurité qui nous est souvent répété et qui permet de se rendre compte de la vie que doivent mener ceux que l'on surnomme les "enfants de la lune" et leurs proches. On se met à la place de Tyler mais aussi à la place de sa famille. Quelle vie ! On sait que tout peut basculer à tout instant. L'insouciance et la légèreté ne sont pas permises. L'originalité de ce roman réside aussi dans le fait que "le secret le plus sombre" nous est rapidement dévoilé. Il arrive d'un seul coup sans qu'on s'y attende et m'a vraiment surprise. Ensuite, on se demande si tout cela va être révélé et si oui comment. On se demande si la ou les personne(s) concernée(s) va/vont pouvoir vivre avec et comment elle/ils va/vont s'y prendre pour le garder.
Ce n'est pas un thriller plein d'action et de sang. Le rythme est lent mais cela ne m'a pas dérangée car l'atmosphère est géniale : pesante, captivante, envoûtante. Je me suis vraiment sentie proche des personnages et ils m'ont brisé le coeur. Le dévouement et l'amour pur et sincère d'Eve pour sa famille, Tyler qui se sait condamné et doit quand même se lever chaque jour pour avoir un semblant de vie en décalage avec les autres, Melissa et David qui se sentent invisibles et n'arrivent pas à exprimer ce qu'ils ressentent. Et puis, cette vie pleine d'injustice qui s'acharne sur certains et ce bonheur qui peut voler en éclats à tout moment... Il y a beaucoup d'amour et de souffrance dans cette histoire qui m'a captivée d'un bout à l'autre. Je me sens encore chamboulée et triste et je sais que c'est un roman que je n'oublierai pas.
Nicolas Fox, voleur de renommée internationale et arnaqueur professionnel, est connu pour élaborer de grandioses escroqueries. Il va même plus loin, puisqu'il a réussi à convaincre le FBI de le mettre en équipe avec la seule personne qui a réussi à l'attraper, la seule femme qui l'intrigue : l'agent Kate O'Hare. Ensemble, sous couverture, ils vont essayer de tromper les criminels les plus recherchés - et intouchables. Leur prochaine cible ? Carter Grove, ancien chef d'équipe de la Maison Blanche et patron d'une agence de sécurité. Grove a volé un rare artefact chinois du Smithsonian, un crime qui anéantirait les relations entre Chine et États-Unis s'il était découvert. Nick et Kate vont devoir travailler dans l'ombre pour récupérer l’œuvre d'art. Confrontés aux assassins d'élite de Grove, Nick et Kate vont travailler avec une équipe plutôt hétéroclite, entre un acteur flamboyant, un geek et un groupe de retraités mené par le père de Kate... De Washington à Shanghai en passant par les Highlands en Écosse et les dessous de Montréal, un nouveau tome de la série best-seller Fox et O'Hare !
Mon avis :
Etre lectrice Charleston est vraiment une belle expérience pleine de surprises ! On ne choisit pas les livres que l'on va lire, on fait confiance et on se plonge parfois dans des romans qui n'auraient pas forcément attiré notre attention. C'est le cas de celui-ci qui ne m'inspirait pas tellement. La couverture provisoire ne m'attirait pas du tout et le résumé pas tellement plus. Et puis, il s'agit de la deuxième enquête des personnages et même si elles peuvent se lire dans le désordre, en général, je préfère commencer par le début. Et pourtant, quelle bonne surprise !
Si j'ai beaucoup entendu parler de Janet Evanovich, je n'avais encore jamais rien lu d'elle et je ne connaissais pas Lee Goldberg non plus. J'ai tout de suite bien accroché au ton et à l'ambiance. C'est drôle et tellement rafraîchissant ! Ca se lit tout seul et c'est vraiment très agréable. C'est comme un bon film d'action avec l'humour en plus ! Il y a énormément de rebondissements et des scènes carrément spectaculaires. On ne s'ennuie jamais !
Nick et Kate m'ont tous les deux beaucoup plu. Elle représente la loi, lui est le voleur et n'en fait qu'à sa tête mais ils sont amenés à travailler ensemble et forment un duo de choc. Ils sont indépendants, intelligents et prêts à tout pour réussir leurs coups. On suit leurs aventures aux quatre coins du monde et c'est un vrai régal ! On se retrouve dans un pub en Ecosse, dans la soute d'un avion en partance pour la Chine ou encore au Canada le jour de la fête nationale. Je ne pensais vraiment pas que j'allais aimer à ce point. Les vols, les gadgets d'espionnage, les scènes d'action... ce n'est pas trop ma tasse de thé et pourtant j'ai adoré ! J'ai souvent ri en suivant toutes les péripéties de cette mission secrète et je n'ai qu'une hâte maintenant : lire le premier tome et les suivants ! Franchement, si vous cherchez une lecture sans prise de tête qui détend et vous fera passer un bon moment, voilà ce qu'il vous faut ! On ne peut qu'aimer Nick et Kate !