
Résumé :
Jusqu'à quel point connaît-on vraiment son enfant ? Mike et Tia ne cessent de se poser la question : leur fils Adam, seize ans, a changé. Réfugié dans sa chambre, il ne quitte plus son ordinateur. Malgré leurs réticences, Mike et Tia se décident à installer un logiciel de contrôle. Un jour, un e-mail inquiétant. Et Adam disparaît. Sans un mot... C'est alors que tout bascule. Sur un rythme d'enfer, Harlan Coben nous entraîne dans un thriller plus électrisant que jamais. Pièges du web, délinquance virtuelle, tueur psychopathe, le maître de nos nuits blanches se joue de nos angoisses avec une délectation machiavélique.
Mon avis :
C'est le deuxième livre d'Harlan Coben que je lis après Ne le dis à personne que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci je l'avais repéré dès sa sortie en broché. Je me suis donc jetée dessus dès que je l'ai vu en poche. Le résumé me tentait beaucoup, et encore une fois je n'ai pas été déçue. C'est un thriller plein de rebondissements où sont abordés des thèmes qui nous concernent tous : l'adolescence, les nouvelles technologies, la drogue, la discrimination,... J'ai retrouvé des thèmes apparemment chers à Harlan Coben puisqu'ils étaient déjà présents dans Ne le dis en personne, mais ça ne m'a pas dérangé. Au contraire, c'est très ancré dans la réalité, très actuel et j'apprécie de retrouver des choses qui me parlent dans un livre. Quand il parle d'acteurs, de chansons, de Facebook, de Myspace, je n'ai aucune difficulté à m'imaginer tout ça et ça rend le récit encore plus inquiétant. On se met dans la peau des personnages, je m'imaginais à la place des parents d'Adam et à sa place à lui aussi. J'ai repensé à mon adolescence, aux conflits, aux difficultés que l'on rencontre, ados et parents, pour communiquer et ça m'a fait beaucoup réfléchir. Je n'envie pas les parents d'aujourd'hui, qui se demandent ce que leurs enfants fabriquent sur leur ordinateur, mais je me dis en même temps qu'un jour ce sera mon tour et ça m'angoisse déjà.L'écriture est fluide, agréable, on ne s'ennuie pas une seconde et les personnages sont bien décrits, crédibles, et attachants. Il se passe beaucoup de choses dans ce livre, on a parfois tendance à se dire que ça fait beaucoup, que c'est un peu gros, mais en même temps c'est tellement ancré dans la réalité que c'est crédible, ça pourrait arriver... à nous, à nos proches, à nos voisins, c'est vraiment effrayant !
C'est un très bon thriller que je vous conseille fortement !
***
" [...] on refuse d'admettre à quel point l'équilibre de notre vie ne tient qu'à un fil, sinon on deviendrait fou. Ceux qui ont tout le temps peur, qui ont besoin de médicaments pour fonctionner, c'est qu'ils ont pris conscience de la réalité, de la ténuité du fil en question. Ce n'est pas qu'ils n'acceptent pas la vérité... Ils n'arrivent pas à l'occulter."
" Bien sûr, globalement, il était plus sain d'être entouré de gens dont on se préoccupe plus que de soi-même. Mais, d'un autre côté, il y avait la crainte insupportable de les perdre. On dit que vos possessions vous possèdent. C'est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie."
" Sais-tu combien de temps il a duré, le règne des dinosaures, par rapport au nôtre ? Deux fois plus longtemps ? Cinq fois ? Dix fois ? [...] Quarante-quatre mille fois. C'est plus de cent vingt ans pour chaque jour qui passe. [...] Crois-tu qu'on va survivre quarante-quatre mille fois plus longtemps que ce qu'on a déjà vécu ? [...] Nous ne sommes rien. L'homme n'est rien. Et pourtant, nous nous croyons exceptionnels. Nous nous croyons importants, les chouchous de Dieu. Quelle rigolade ! "
" Chaque décision est lourde de conséquences. [...] Nous jouons à Dieu tous les jours. Une femme qui s'achète une paire de chaussures neuves aurait pu dépenser cet argent pour nourrir quelqu'un qui meurt de faim. Quelque part, ces chaussures comptent plus à ses yeux qu'une vie humaine. Tout le monde tue pour pouvoir mener une existence plus confortable. "
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(471 pages - Pocket/Thriller - 4 mars 2010 - 7,80€)
" [...] on refuse d'admettre à quel point l'équilibre de notre vie ne tient qu'à un fil, sinon on deviendrait fou. Ceux qui ont tout le temps peur, qui ont besoin de médicaments pour fonctionner, c'est qu'ils ont pris conscience de la réalité, de la ténuité du fil en question. Ce n'est pas qu'ils n'acceptent pas la vérité... Ils n'arrivent pas à l'occulter."
" Bien sûr, globalement, il était plus sain d'être entouré de gens dont on se préoccupe plus que de soi-même. Mais, d'un autre côté, il y avait la crainte insupportable de les perdre. On dit que vos possessions vous possèdent. C'est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie."
" Sais-tu combien de temps il a duré, le règne des dinosaures, par rapport au nôtre ? Deux fois plus longtemps ? Cinq fois ? Dix fois ? [...] Quarante-quatre mille fois. C'est plus de cent vingt ans pour chaque jour qui passe. [...] Crois-tu qu'on va survivre quarante-quatre mille fois plus longtemps que ce qu'on a déjà vécu ? [...] Nous ne sommes rien. L'homme n'est rien. Et pourtant, nous nous croyons exceptionnels. Nous nous croyons importants, les chouchous de Dieu. Quelle rigolade ! "
" Chaque décision est lourde de conséquences. [...] Nous jouons à Dieu tous les jours. Une femme qui s'achète une paire de chaussures neuves aurait pu dépenser cet argent pour nourrir quelqu'un qui meurt de faim. Quelque part, ces chaussures comptent plus à ses yeux qu'une vie humaine. Tout le monde tue pour pouvoir mener une existence plus confortable. "
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(471 pages - Pocket/Thriller - 4 mars 2010 - 7,80€)