Janvier 1916. Dans le village de Val-Jalbert sur les bords du lac Saint-Jean au cœur de la forêt québécoise, une religieuse découvre un bébé abandonné dans un ballot de fourrures, sur le perron enneigé du couvent-école. D'où vient ce poupon aux yeux si bleus, qui porte le nom de Marie-Hermine, comme en témoigne une courte lettre cachée dans ses vêtements ? L'enfant sera élevée et instruite par les sœurs du Bon-Conseil et souvent confiée à une jeune mère des environs, Élisabeth Marois. Dotée d'une voix exceptionnelle, au fil des années, l'orpheline gagnera le surnom de « rossignol des neiges »...
Marie-Bernadette Dupuy nous offre ici une très belle histoire d'amour documentée et puissante, empreinte du souffle glacé des longs hivers québécois, qui se déroule dans une région où rien ne doit mourir, rien ne doit changer...
Les Monstres de Sally ¤ Sophie Hannah
7 novembre 2012
Sally Thorning est une jeune femme comme les autres. Un peu débordée peut-être, avec ses trois enfants et ses multiples obligations de maman, son travail, sa vie de couple… Un soir, en regardant la télévision, elle apprend qu’une femme et sa fille sont mortes non loin de chez elle. Geraldine et Lucy … la femme et la fille de Mark avec qui, un an auparavant, elle a eu une aventure. Mais sur l’écran, si tous les détails mentionnés – l’âge, le métier … - sont exacts, le visage de l’homme qui se présente comme étant Mark Bretherick n’est pas celui de son amant. Le matin même, dans une rue, quelqu’un a poussé Sally sur la chaussée. Est-elle menacée ? Sa famille, ses enfants le sont-ils aussi ? Comment alerter la police sans risquer de perdre tout ce qui lui est cher ? Un thriller psychologique comme sait si bien les bâtir l’auteur de Pas de berceuse pour Fanny.
La Mort rôde ¤ Madeleine Chapsal
3 décembre 2012
Sébastien ¤ Jean-Pierre Spilmont
10 octobre 2012
" À l'école primaire, quand j'avais sept ans, il m'est arrivé un incident étrange. À la suite d'une insolation, j'ai perdu la mémoire. Je suis resté pendant six mois en état de choc, ne me souvenant plus que d'une grande lumière, puis je suis brusquement redevenu normal. Pendant toute cette période, on m'avait mis dans une section spéciale de mon école, réservée aux élèves déficients mentaux. Nous étions huit, et devions porter un uniforme noir, alors que les élèves normaux étaient habillés en blanc. Quand je me suis comme réveillé, on m'a redonné l'uniforme blanc, et les élèves considérés comme débiles m'ont demandé : "Mais qu'est-ce que tu fais là, habillé en blanc comme tous ces cons ?" " Hugo Pratt, Le Désir d'être inutile. Sébastien portait un uniforme noir.
L'Homme qui tombe ¤ Don DeLillo
10 octobre 2012
En cette matinée du 11 septembre 2001, il y a, dans la main de Keith, masqué de cendres, criblé d'éclats de verre et revenu d'entre les morts dans l'appartement de son ex-épouse, Lianne, une mallette qui ne lui appartient pas et que sa main de rescapé serre de toutes ses forces. Tandis que Keith se rapproche et s'éloigne d'une autre femme rencontrée dans l'enfer des tours, Lianne s'abandonne à l'inquiétude que lui causent l'attitude farouche de son fils, l'atelier d'écriture pour malades d'alzheimer dont elle a la charge, l'Homme qui Tombe, ce performeur que la police traque, la santé de sa mère qui vit depuis des années une incompréhensible liaison avec un mystérieux Européen toujours entre deux avions, entre deux univers... Affrontant, avec les seules armes de son art, un monde en morceaux dont la représentation s'est perdue avec les attentats du 11 Septembre, Don DeLillo donne à voir les ressorts brisés de la belle machine humaine - psychisme, langage et corps impuissant confondus. Voyage au coeur de notre histoire commune, exploration magistrale des effets et des causes d'une catastrophe, ce roman fraye le chemin d'une catharsis qui autorise à regarder en face le Mal dans tous ses inévitables et fulgurants avènements.
Le Magicien de Lublin ¤ Isaac Bashevis Singer
10 octobre 2012
Yasha Mazur est magicien : il avale des épées ou du feu, sait marcher sur une corde raide, forcer des serrures compliquées. Il passe donc la majorité de son temps sur les routes pour gagner sa vie, délaissant Esther, sa fidèle épouse depuis plus de vingt ans. Yasha se fait remarquer dans son village, Lublin, mais non grâce à ses talents. Il ne s'inquiète guère de sa barbe longue ou de suivre les rites et fréquente plus volontiers les bars et les voleurs que les synagogues sans pour autant renier Dieu. Mais Yasha possède un tout autre talent : il plaît aux femmes qui le lui rendent bien, et plus particulièrement à Emilia, jeune veuve de Varsovie qui ne lui pose qu'une toute petite condition pour se donner à lui : se convertir. Etre juif ou chrétien, qu'importe ? Il ne reste plus qu'à trouver l'argent pour s'enfuir en Italie et refaire sa vie. Mais de l'argent, il n'y en a que dans les coffres-forts, si faciles à ouvrir pour notre magicien. Que trouvera-t-il à l'intérieur ?
Cacao ¤ Jorge Amado
10 octobre 2012
« J’ai essayé de raconter dans ce livre, avec un minimum de littérature au profit d’un maximum d’honnêteté, la vie des travailleurs dans le sud de l’État de Bahia. » Jorge Amado
Le « Domaine Fraternité », dans une plantation de cacao au Sud de Bahia. Des ouvriers agricoles s’entassent dans des cases malpropres, exigües et humides. Dans ce monde rythmé par les cacaoyers, objets bénis et haïs en même temps, les distractions sont rares : un peu de tafia, des femmes, des chants mélancoliques, des danses ancestrales au-dessus d’un feu.
C’est là que débarque Sergipano, un jeune homme déclassé suite à la mort de son père, contraint à la vie ouvrière par un destin tragique et vicieux. « Loué » une misère par le Colonel Mané-la-Peste, être bedonnant exploitant le malheur pour mieux renflouer ses poches, il mène une vie besogneuse. Dans ce monde coloré où le langage est cru, direct, sans fioritures, il va faire l’expérience de la fraternité qui lie entre elles des âmes sans espoir, courageuses et authentiques.
Jorge Amado signe avec Cacao un roman engagé dans lequel se confrontent deux mondes que tout sépare. Évoquant la naissance de la conscience de classe, il décortique, dans un style métissé et maîtrisé, les difformités de la condition humaine.
Entre coeur et raison ¤ Lynda La Plante
7 novembre 2012
Alors qu’il intervient après le meurtre d’une jeune prostituée, l’inspecteur-chef Laugton est grièvement blessé à coups de machette par l’homme de main d’Orso qui contrôle un réseau d’immigrés clandestins. Pendant des semaines Laugton lutte contre la mort et lorsque, enfin, il refait surface, la souffrance est telle qu’il devient irascible, grossier, capricieux. Anna Travis, avec qui il entretient une liaison amoureuse complexe, enquête de son côté sur une autre affaire. Elle sait que Langton s’est juré d’avoir la peau de son agresseur. Quand celui-ci meurt dans des circonstances troublantes, Anna s’interroge et sa vie s’en trouve dramatiquement bouleversée. Faux papiers, trafic d’êtres humains, crimes d’une violence inouïe… le décor est rude mais, après Insoupçonnable et Le Dahlia rouge, Anna Travis balance entre cœur et raison.
La Légende de Bloodsmoor ¤ Joyce Carol Oates
3 décembre 2012
En Pennsylvanie, au xixe siècle, dans la vallée de Bloodsmoor, la famille Zinn est une famille comme les autres, avec cinq filles en âge de se marier. Lorsque Deirdre est enlevée en pleine journée par un homme mystérieux, tout bascule : Constance Philippa se comporte de manière scandaleuse la nuit de son mariage ; Malvinia tombe dans les filets d’un dandy peu scrupuleux ; Samantha se dévoue à l’oeuvre de son père... et en subit les conséquences. Quel sera leur sort à la veille du siècle nouveau ? Après Bellefleur, Joyce Carol Oates offre, dans ce deuxième tome de sa trilogie gothique, un étonnant mélange à la lisière du mythe et de l’Histoire. D’un humour féroce, elle fait se fondre le sublime et le grotesque, en dépeignant une famille qui plonge dans l’ignominie et une certaine Amérique en train de naître.
La Promenade des russes ¤ Véronique Olmi
14 novembre 2012
Je marchais dans les rues de Nice, ma Babouchka s'était accrochée à mon bras. Elle venait de poster sa vingtième lettre au directeur d'Historia. Il faisait chaud, je me demandais si Suzanne viendrait à la plage, si ma mère réapparaîtrait un jour, si Anastasia Romanov était toujours vivante et rôdait dans les parages...J'avais treize ans. Peu de certitudes. Et beaucoup d'imagination... V.O.
Thomas Drimm, tome 1 : La Fin du monde tombe un jeudi ¤ Didier Van Cauwelaert
7 novembre 2012
« Je m’appelle Thomas Drimm, j’ai 13 ans moins le quart, je n’ai l’air de rien, mais je suis en train de sauver la Terre. »
Thomas Drimm vit dans une société « idéale » où le bio, le diététiquement correct et la chance font loi. Mais un beau jour, cet ado ordinaire, nul en tout et en surpoids, d’un coup de cerf-volant, tue accidentellement le Pr Pictone. Et le scientifique de se réincarner dans l’ours en peluche de Thomas ! Il confie alors au jeune garçon un secret terrifiant, celui de l’Antimatière... Brenda, sa belle et impétueuse voisine, est la seule à lui venir en aide, et c’est tiraillé entre les sautes d’humeur de la jeune femme et l’esprit parano du vieux savant que Thomas va découvrir l’exaltant et périlleux destin réservé aux super-héros.
Thomas Drimm, tome 2 : La Guerre des arbres commence le 13 ¤ Didier Van Cauwelaert
7 novembre 2012
« En voulant sauver le monde, j'ai peut-être condamné l'espèce humaine... »
Thomas Drimm, 13 ans moins le quart, est passé du rang de super-héros clandestin à celui d'ennemi numéro 1 des États-Uniques. Par sa faute, les végétaux, devenus toxiques, semblent avoir programmé l'extermination des humains. Que veulent les arbres ? Comment entrer en communication avec eux ? Et, surtout, comment les réconcilier avec nous ? Plongé au cœur d'un complot diabolique, Thomas dispose de quatre jours pour arrêter la plus hallucinante des guerres.
Jill Kismet, tome 1 : Mission nocturne ¤ Lilith Saintcrow
7 novembre 2012
Mon nom est Jill Kismet. Spécialiste en trucs surnaturels. Exterminatrice d’esprits malfaisants. Tueuse de démons. Tout le monde ne supporte pas la nuit et ses créatures, mais je ne suis pas tout le monde. Mon passé m’a beaucoup appris sur les ténèbres, et j’ai été entraînée par le meilleur. Les villes ont besoin de personnes comme nous, qui font des choses que même les flics refusent de faire, quand la nuit est tombée…