The Best Days of Ours lives - Lucy Diamond
438 pages, éditions Charleston, janvier 2024
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L'histoire :
« La vie commence à 35 ans. »
C’est ce que s’est toujours dit Leni. Mais malheureusement, pour elle, le soir de son anniversaire, cris et reproches jaillissent, brisant le fragile équilibre familial dont elle était la gardienne depuis tant d’années. Et lorsqu’elle est victime d’un terrible accident de vélo quelques semaines plus tard, les McKenzie dévastés vont devoir apprendre à redevenir une famille sans elle.
Alice, la soeur cadette, n’a plus qu’une obsession : comprendre les jours qui ont précédé la tragédie. Belinda, la mère, cherche désespérément des signes de l’au-delà auprès d’une voyante australienne, tandis que le père, qui s’apprête à vivre une nouvelle paternité, tente de rattraper le temps perdu avec sa première famille. Quant à Will, le dernier-né, c’est sur une plage thaïlandaise qu’il espère oublier sa peine et sa culpabilité.
Un récit bouleversant qui révèle les liens indestructibles forgés par l’amour et la capacité étonnante de l’âme humaine à trouver la lumière au coeur des ténèbres.
Mon avis :
Dans le nouveau roman de Lucy Diamond (Rendez-vous au Café du Bonheur, Le Doux parfum de la vérité, La Saison des souvenirs, etc...), on suit la famille McKenzie qui vient de vivre un terrible drame. Leni, l'aînée de la fratrie, vient de mourir brutalement. Chacun a sa façon de gérer la situation et de faire son deuil et ils ont beaucoup de mal à se comprendre et à communiquer les uns avec les autres. Alice, la soeur, veut des réponses à tout prix et se met à enquêter sur les dernières activités de sa soeur. Elle veut comprendre ce que Leni faisait ce jour-là, savoir si ce drame aurait pu être évité et qui en est responsable. Elle se replonge dans leurs souvenirs d'enfance, remplit son appartement d'affaires de sa soeur et s'en veut de s'être disputé avec elle peu de temps avant sa mort. Belinda, la mère, essaie de faire bonne figure et d'aller de l'avant en décidant de vendre la maison dans laquelle elle a élevé ses enfants. Pourtant, si elle a l'air sûre d'elle, elle est pleine de doutes, de peur et de chagrin et dilapide son argent en appelant une medium qui assure pouvoir communiquer avec sa fille disparue. Will, le petit frère, est dans le déni. Il a quitté l'Angleterre pour aller à l'autre bout du monde loin de ses problèmes mais même là-bas sa tristesse et sa culpabilité le rattrapent... Et puis, il y a Tony, le père, qui se rend compte de tout ce qu'il a manqué en étant peu présent et tente désespérément de se rapprocher de ses enfants et de recoller les morceaux alors qu'il est sur le point d'avoir un autre enfant.
Je ne sais pas si j'ai choisi le bon moment pour lire ce livre, mais je me suis dit que peut-être il pourrait m'apporter un peu d'optimisme et de réconfort dans cette période difficile. Je ne vous promets pas un avis objectif car j'imagine que les émotions ressenties ont été décuplées par la situation, mais je peux vous dire que ce roman m'a fait pleurer comme une Madeleine. J'ai été très touchée par les personnages qui m'ont semblé crédibles et je me suis beaucoup attachée à eux. Je me suis retrouvée dans leur solitude. Ils ont l'impression que personne ne les comprend et qu'ils ne pourront jamais se relever. Malgré la tristesse du sujet abordé, c'est un roman lumineux et optimiste. J'ai trouvé que c'était beau et émouvant de voir ces personnages se relever et s'entraider petit à petit. Lucy Diamond n'est pas tombée dans la facilité. Tout ne s'arrange pas d'un seul coup, mais il y a une lueur d'espoir à laquelle on croit et que l'on a envie de suivre aussi. J'ai adoré découvrir la personnalité de Leni à travers les souvenirs des uns et des autres. Il y a des scènes qui m'ont brisé le coeur et d'autres qui m'ont redonné le sourire. C'est un roman triste et joyeux à la fois qui nous fait passer du rire aux larmes. Une belle lecture que je recommande.
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