Fériel au royaume du Noir
de Eric Sanvoisin (texte)
et Gaëlle Duhazé (illustrations)
Catégorie(s) : Roman jeunesse
Edition / Collection : Nathan / Premiers romans
Date de parution : 1er juin 2011
Nombre de pages : 45
Prix : 5,60€
Dès 7 ans
L'histoire : Fériel est inconsolable depuis la mort de son frère jumeau, Émile. Elle se rend chez une voyante qui prétend communiquer avec l'au-delà. Mais lors de la séance, surgit une drôle de créature : Vert-de-Gris. C'est un passeur entre le monde des vivants et celui des morts, le royaume du Noir. Il propose à Fériel de voir Émile. Mais ne pénètre pas dans le royaume du Noir qui veut...
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Le nom d'Eric Sanvoisin vous dit certainement quelque chose. Il est l'auteur de nombreux romans pour la jeunesse, notamment la série Draculivre/Les buveurs d'encre dont on entend beaucoup parler. J'avais envie de découvrir Les Buveurs d'encre depuis longtemps mais c'est finalement par Fériel que commence ma découverte. Je n'ai pas pu résister à cette belle couverture et je suis étonnée de n'avoir jamais entendu parler de cette série. Nous avons souvent beaucoup de mal à parler aux enfants de la mort et à aborder des thèmes qui nous semblent trop sombres et difficiles pour eux or, je pense que ça ne doit pas être un sujet tabou. Les enfants en parlent facilement et sont fascinés par les histoires effrayantes. Cette série sort des sentiers battus et j'ai beaucoup aimé ce premier tome.
Que se passe-t-il après la mort ? Question universelle à laquelle personne ne peut répondre. Eric Sanvoisin a imaginé le royaume du Noir, sombre et inquiétant, dans lequel Fériel, bien vivante, va pouvoir passer pour retrouver son frère qui lui manque beaucoup. Mais les vivants n'ont pas leur place dans ce royaume et la visite de Fériel, on le devine, va troubler la tranquilité des morts. Surtout que la petite fille est bien décidée à y retourner... La fin nous laisse avec de nombreuses interrogations. Heureusement, le second tome arrive le 14 juin ! Les illustrations de Gaëlle Duhazé sont charmantes. Il y a dans cette série un petit côté Burtonien qui n'est pas pour me déplaire. Vivement la suite !