Résumé :
Rachel a neuf ans, une institutrice humiliante, des parents vaches et une copine garce. A neuf ans, on est puni quand on donne son avis. On peste quand les parents gloussent. On glousse quand les parents pestent. On découvre aussi de nouvelles sensations bizarres... Cette grande petite fille dissèque son monde avec un regard drôle et acerbe dont la maturité étonne, amuse et choque. De fous rires en conflits, elle explore l'impitoyable monde de l'enfance, celui des irrépressibles balbutiements sexuels, des mesquineries blessantes et des premiers clivages politiques. Un monde qui mène, parfois trop vite, vers celui des adultes... Le parler enfantin, la justesse du ton et la naïveté décapante de ce roman évoquent à la fois Le Petit Nicolas et Zazie dans le métro. Une performance !
Mon avis :
Ce petit livre était dans ma wishlist depuis un moment, et quelques avis m'ont finalement décidés à l'acheter. On rentre tout de suite dans le vif du sujet, Rachel est une petite fille de neuf ans qui a de mauvaises notes et qui s'endort tout habillée, avec son cartable et ses affaires de gym pour ne pas être en retard à l'école. Alors sa maman décide de l'envoyer chez une dame qui arrive à convaincre les enfants de se mettre en pyjama le soir. Rachel lui raconte sa vie, ses problèmes, sa grand-mère qui est au ciel, sa meilleure amie Hortense qui l'énerve de temps à autres, les filles de l'école qui ne veulent pas l'inviter à leur anniversaire, sa maman qui lui fait souvent honte et qui ne veut pas qu'elle s'inscrive au club des amies de Barbie, les phrases toutes faites de son père, ses cauchemars,.. etc.
C'est un livre très très (trop?) court (112 pages), mais on s'attache malgré tout à cette petite fille dès les premières pages. Elle m'a fait beaucoup rire, je me suis reconnue dans certaines situations. C'est vrai que Raphaële Moussafir est douée, car comme le dit Howard Buten dans la préface : " Rien n'est aussi insupportable qu'un texte enfantin dans la bouche d'un auteur adulte qui joue l'enfant". Je suis bien d'accord, mais ici c'est un pari réussi puisqu'on a vraiment l'impression que ce livre a été écrit pas un enfant. C'est drôle et naïf, et on a envie que ça continue encore et encore... Ca tombe bien puisqu'un autre livre des aventures de Rachel est sorti. Ca s'appelle Et pendant ce temps-là, les araignées tricotent des pulls autour de nos bilboquets et c'est sorti chez Intervista. Si vous avez envie d'un petit moment de détente, de replonger dans vos souvenirs d'enfance, de rire de l'insouciance des enfants, n'hésitez-pas, j'ai passé un très bon moment avec Rachel, et c'est un livre que je relirai!
Quelques petits passages que j'aime beaucoup :
" [...] les parents heureusement qu'ils filent pas dans leur chambre à chaque fois qu'ils sont à côté de la plaque, parce que sinon, il resterait plus grand monde à table."
" C'est horrible de ne pas savoir qu'on est mort quand on est mort soi-même, alors que c'est la chose la plus importante qui puisse arriver dans la vie, de mourir. Eh bien, je pense que quand on est mort, on ne le sait même pas. Et en même temps, c'est peut-être mieux de ne pas le savoir, comme ça, ça fait pas trop de peine au mort lui-même. Mais ça fait de la peine aux vivants qui ont pitié du mort qui sait pas qu'il est mort. "
" [...] elle m'a demandé si je savais ce que ça voulait dire euthanasie, je lui ai répondu que ça voulait dire qu'on serait puni par l'Etat nazi allemand, elle m'a expliqué que pas du tout, c'était tout simplement aider les gens malades à mourir pour les soulager, j'avais pas intérêt à prendre froid si je voulais pas me faire assassiner par mes parents quand je dors. "
C'est un livre très très (trop?) court (112 pages), mais on s'attache malgré tout à cette petite fille dès les premières pages. Elle m'a fait beaucoup rire, je me suis reconnue dans certaines situations. C'est vrai que Raphaële Moussafir est douée, car comme le dit Howard Buten dans la préface : " Rien n'est aussi insupportable qu'un texte enfantin dans la bouche d'un auteur adulte qui joue l'enfant". Je suis bien d'accord, mais ici c'est un pari réussi puisqu'on a vraiment l'impression que ce livre a été écrit pas un enfant. C'est drôle et naïf, et on a envie que ça continue encore et encore... Ca tombe bien puisqu'un autre livre des aventures de Rachel est sorti. Ca s'appelle Et pendant ce temps-là, les araignées tricotent des pulls autour de nos bilboquets et c'est sorti chez Intervista. Si vous avez envie d'un petit moment de détente, de replonger dans vos souvenirs d'enfance, de rire de l'insouciance des enfants, n'hésitez-pas, j'ai passé un très bon moment avec Rachel, et c'est un livre que je relirai!
Quelques petits passages que j'aime beaucoup :
" [...] les parents heureusement qu'ils filent pas dans leur chambre à chaque fois qu'ils sont à côté de la plaque, parce que sinon, il resterait plus grand monde à table."
" C'est horrible de ne pas savoir qu'on est mort quand on est mort soi-même, alors que c'est la chose la plus importante qui puisse arriver dans la vie, de mourir. Eh bien, je pense que quand on est mort, on ne le sait même pas. Et en même temps, c'est peut-être mieux de ne pas le savoir, comme ça, ça fait pas trop de peine au mort lui-même. Mais ça fait de la peine aux vivants qui ont pitié du mort qui sait pas qu'il est mort. "
" [...] elle m'a demandé si je savais ce que ça voulait dire euthanasie, je lui ai répondu que ça voulait dire qu'on serait puni par l'Etat nazi allemand, elle m'a expliqué que pas du tout, c'était tout simplement aider les gens malades à mourir pour les soulager, j'avais pas intérêt à prendre froid si je voulais pas me faire assassiner par mes parents quand je dors. "
(111 pages - J'ai Lu - 15 juin 2009 - 4,20€)