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Le Pensionnat des jeunes filles sages ¤ Anton Disclafani

3 septembre 2014

Années 1930, Caroline du Nord. À la suite d'une tragédie familiale, Thea est admise dans un internat pour jeunes filles de la haute société sudiste. Là-bas, on inculque une éducation très stricte aux futures épouses et on remet dans le droit chemin les âmes égarées. Thea, qui a jusqu’alors vécu en toute liberté, va devoir se plier à ces nouvelles règles. Le pensionnat est tenu par un couple sévère qui connaît les véritables raisons de sa venue. Si Mme Holmes juge et condamne, son mari se montre bien plus compréhensif avec la ravissante jeune fille. Rebelle, brave jusqu'à l'inconscience, et surtout, avide de croquer la vie, Thea prend tous les risques, balaie les conventions, bouscule les préjugés. Or depuis la nuit des temps, une telle arrogance se paie au prix fort... Un premier roman bouleversant qui mêle secrets de famille et quotidien d'un pensionnat de jeunes filles durant la Grande Dépression.

L'écorchée ¤ Donato Carrisi

3 septembre 2014

Sept ans après s'être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. Incapable d'éprouver la moindre émotion et portant dans sa chair la marque des ténèbres, Mila excelle dans la recherche de ceux qui, un jour, se sont évanouis dans la nature. Elle seule ne peut oublier ces « victimes potentielles d’homicides ». Soudain, l’un d’eux réapparaît... et tue. Un à un, ceux dont les portraits ornent les murs des Limbes, reviennent, transformés en assassins. Epaulée par l’agent spécial Simon Berish, expert en interrogatoires et féru d’anthropologie, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une « hypothèse du mal ».

Si tu passes la rivière ¤ Geneviève Damas

3 septembre 2014

Il lui avait dit, son père, de ne jamais passer la rivière. À dix-sept ans, François se souvient encore de la mise en garde paternelle, alors qu’il était haut comme trois pommes. Il a grandi dans une ferme, où il a trouvé pour confidents Oscar et Hyménée, deux cochons, ses amis. Dernier d’une fratrie de cinq enfants, il voit bien qu’il ne ressemble pas aux autres. Il se demande pourquoi son père lui a fait jurer de ne jamais franchir la rivière, pourquoi il n’a pas connu sa mère, pourquoi sa sœur est partie de l’autre côté. À la recherche de réponses, il se lie d’amitié avec plusieurs villageois. Grâce à eux il découvrira le mystère de ses origines et la personne par qui tout a commencé. L’accession d’un être à la conscience de soi, le rôle providentiel des figures maternelles ou encore la place essentielle de la culture et de la littérature… autant de thèmes que l’auteur aborde, dans ce premier roman, avec profondeur et sensibilité.

Rien qu'une chanson ¤ Stacey Lynn

19 juin 2014

Depuis que Nicole a perdu son mari et son fils dans un tragique accident de voiture, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Sa meilleure amie, Mia, persiste à vouloir lui redonner le goût de vivre. Un soir, alors que les deux jeunes femmes sont au pub, elle lance un pari : si Nicole est capable de se faire inviter par un bel inconnu, sa meilleure amie lui offrira les escarpins de ses rêves. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nicole flirte avec un brun ténébreux. Elle ignore qu'il s'agit de Zack Walters, rock star mondialement connue…

La Reine de la Baltique ¤ Viveca Sten

1er septembre 2014

Un corps retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn, au large de Stockholm… Suicide ? Noyade ?... L’inspecteur Thomas Andreasson, un habitué de ce petit bout de terre jusqu’alors paradisiaque, est chargé de l’enquête. Nora Linde, une amie d’enfance devenue avocate et dont la perspicacité est redoutable, lui propose son aide. Mais l’été vire au cauchemar quand une femme est assassinée dans sa chambre d’hôtel. Et si, désormais, plus personne n’était à l’abri ? Avec les enquêtes d’Andreasson et Linde qui ont fait d’elle une véritable star en Suède, Viveca Sten s’impose comme une des nouvelles grandes voix du polar nordique.

Les Deux messieurs de Bruxelles ¤ Eric-Emmanuel Schmitt

1er septembre 2014

« En amour, on croit être deux alors qu'on est trois. » Cinq nouvelles sur le mystère des sentiments inavoués. Une femme entretenue et gâtée par deux hommes qu’elle ne connaît pas. Un vieil homme qui se tue à la mort de son chien. Un mari qui rappelle constamment sa nouvelle femme au respect de l’époux précédent. Une mère généreuse qui se met à haïr un enfant. Un couple dont le bonheur repose sur un meurtre. Dans la lignée de Concerto à la mémoire d'un ange, de La rêveuse d'Ostende et d’Odette Toulemonde, Eric-Emmanuel Schmitt parle de l'amour sous toutes ses formes : conjugal, clandestin, paternel, filial, mais aussi, amour de l'art ou amour de l'humanité. À travers un suspense subtil et ensorcelant, il dévoile les secrets de plusieurs âmes pour déjouer la complexité du cœur humain.

XY ¤ Sandro Veronesi

1er septembre 2014

San Giuda, dans les montagnes, au nord de l'Italie. L’hiver, seul Beppe Formento, et son traîneau tiré par des chevaux, relie ses quarante-deux habitants au reste du monde. Chaque jour, il promène des touristes jusqu’à l'église puis dans la forêt. Un matin, le traîneau se présente vide. Au pied d’un arbre glacé, les villageois trouvent dix corps, dont celui de Beppe. Ce jour-là, dans la ville voisine, une jeune psychiatre, Giovanna, se réveille en sang : sur sa main, une cicatrice vieille de quinze ans s'est rouverte. L'enquête piétine. Persuadé que la clé du mystère est protégée par le secret de la confession, le procureur harcèle le curé. Don Ermete et Giovanna trouveront-ils une explication ? Existe-t-il des choses qui n'existent pas ?

Café Lowendal et autres nouvelles ¤ Tatiana de Rosnay

3 septembre 2014

Solitude, obsession amoureuse, désenchantement… Tatiana de Rosnay égrène, dans ce recueil inédit, dix nouvelles peuplées de personnages un peu perdus, en quête de frissons ou d'affection. Écrivains en crise, couples en pleine déréliction, jeunes gens avides, tous voient un jour leur vie basculer. Pour le pire ou pour le meilleur... Laissez-vous prendre par la petite musique de Tatiana de Rosnay: elle sait à merveille évoquer le timbre un peu fêlé de la mélancolie.

Ils désertent ¤ Thierry Beinstingel

20 août 2014

Au travail, on le surnomme « l’ancêtre » ou « l’ours », peu importe, pourvu qu'on lui concède sa vie de solitude sur les routes. Il est VRP en papier peint depuis quarante ans. Un jour, sa hiérarchie souhaite qu'il vende aussi des canapés. Quand il songe au temps qu'il a fallu à l'espèce humaine pour apprendre à se tenir debout, il juge cette évolution déshonorante. D'où lui vient une telle idée ? Peut-être de la correspondance de Rimbaud qui l’accompagne toujours en chemin. C'est une toute jeune diplômée d’une école de commerce. Elle vient d'être nommée à la tête de l'équipe de ventes. Un salaire inespéré lui a permis d'acheter à crédit un appartement trop grand pour elle, dont une pièce reste obstinément vide. Y installera-t-elle un canapé ? Sa première mission est claire : licencier l'ancêtre sans délais. Un affrontement s’annonce. Mais l'être humain trouve parfois d'étonnantes ressources pour braver la logique d'entreprise…

La Grange de Rochebrune ¤ Françoise Bourdon

20 août 2014

De 1917 à aujourd’hui, le combat d’une lignée de Provençaux amoureux de la lavande pour gagner leur bonheur menacé par de lourds secrets. En 1918, Pierre Ferri revient à la Grange de Rochebrune, la ferme familiale située aux confins des Baronnies. « Gueule cassée », il se referme sur ses blessures, visibles et invisibles. Pourtant, l’amour inconditionnel de sa femme Antonia et la naissance d’une petite Valentine lui redonnent le goût de vivre. Il décide de développer la culture de la lavande pour laquelle Antonia éprouve une vraie passion. Partageant son amour de « l’or bleu », Valentine croit être à l’abri des tumultes du monde dans la haute vallée. Mais la montée des périls, le chaos de la guerre, les déchirures de l’Occupation, ses engagements bouleversent son destin tout tracé. En Allemagne, une autre femme, Else, poursuit elle aussi son rêve de bonheur piétiné par le IIIe Reich. Longtemps après, les enfants perdus cherchent leur vérité…

La Servante du Seigneur ¤ Jean-Louis Fournier

¤ Mon avis sur ce livre ¤

20 août 2014

"Ma fille était belle, ma fille était intelligente, ma fille était drôle… Mais elle a rencontré Monseigneur. Il a des bottines qui brillent et des oreilles pointues comme Belzébuth. Il lui a fait rencontrer Jésus. Depuis, ma fille n’est plus la même. Elle veut être sainte. Rose comme un bonbon, bleue comme le ciel."

L'homme qui aimait ma femme ¤ Simonetta Greggio

20 août 2014

Deux frères, Alexandre et Yann, aiment la même femme, Maria, rencontrée au milieu des années 1960 alors qu ils sont tous les trois étudiants. Pendant plus de quarante ans, elle sera le pivot de leur vie et la spectatrice intime de cette histoire d amour qui va se dérouler essentiellement à Paris, noyau politique, littéraire et artistique d'une France en mutation. Alexandre, l'aîné, deviendra professeur de lettres, Yann, le cadet, après un passage à l'École Normale Supérieure, sera avocat, Maria écrira des biographies. Le mouvement pacifiste et hippie va laisser place aux paillettes du premier néolibéralisme puis aux différentes crises économiques qui aboutiront à la récession des années 2000, Truffaut tournera Jules et Jim, Lacan endoctrinera des cohortes de jeunes psychanalystes, Althusser étranglera sa femme, Jankélévitch et Levinas croiseront Derrida, Deleuze, et même Lagarde et Michard. C'est Allis, amie d'Alexandre et témoin extérieur, qui nous raconte l'histoire belle mais terrible de ces quarante années d'amour et de trahison.

Le Voleur d'enfants tristes ¤ Belinda Bauer

4 septembre 2014

Parc national d'Exmoor, Angleterre. Une adolescente, restée seule dans la voiture de son père parti chasser dans la lande, est enlevée. Posée sur le volant, une note résonne comme une accusation : « Vous ne l'aimez pas. » Bientôt, autour de la bourgade de Shipcott, le scénario se répète inlassablement. Des enfants, laissés sans surveillance pendant quelques minutes dans un véhicule, sont kidnappés. Seul indice : le message, identique, du coupable. Pas de revendication, pas de demande de rançon, pas d'espoir. La police semble impuissante. Chaque jour qui passe diminue les chances de retrouver les enfants vivants et la panique s'empare de la communauté. D'autant que certains ont de bonnes raisons de penser que le policier Jonas Holly, au passé trouble, est la dernière personne à qui faire confiance...

Annabel ¤ Kathleen Winter

4 septembre 2014

En 1968, dans un village côtier du Labrador, un enfant mystérieux voit le jour. Ni tout à fait homme ni tout à fait femme, les deux à la fois. Il n’y a que trois personnes qui sachent le secret. Les parents de l’enfant, Jacinta et Treadway, et une voisine, Thomasina, capable de tenir sa langue. Les parents décident pour l’enfant quel sera son sexe aux yeux de la société. Mais, à mesure qu’il grandira, son autre « nature » refusera de se taire et l’accompagnera tout au long de sa découverte du monde, aussi fidèle que son ombre.

Baby love ¤ Joyce Mainard

18 septembre 2014

Fin des années 1970, quatre adolescentes confrontées à la maternité : Sandy, mariée à un paumé de dix-neuf ans peu concerné par son rôle de père ; Tara, produit d’une famille désunie, seule avec son enfant ; Wanda, toujours fêtarde malgré un bébé de trois mois ; Jill, enceinte, et dans la peur de l’annoncer à ses parents. Un même amour maternel unit ces jeunes filles : leur bébé, c’est leur seule réussite, l’unique preuve de leur importance. Elles le nourrissent, le dorlotent, le déguisent, jouent avec comme à la poupée, le malmènent, aussi. Sur les marches d’une laverie automatique, leur lieu de rendez-vous favori, elles se racontent leurs histoires et parlent télé, cinéma, magazines… Jusqu’à ce que la venue de deux femmes en quête d’enfants fasse basculer ces vies d’une banalité à la fois touchante et terrifiante. Avec ce premier roman paru en 1981 aux États-Unis, Joyce Maynard signe un subtil portrait – toujours d’actualité – de l’Amérique profonde.

L'Appel du coucou ¤ Robert Galbraith (J.K. Rowling)

1er octobre 2014

Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l’affaire est vite classée. Suicide. Jusqu’au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l’armée, revenu d’Afghanistan amputé d’une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l’Internet, il reprend l’enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l’autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances.

Héloïse est chauve ¤ Emilie de Turckheim

¤ Mon avis sur ce roman ¤

1er octobre 2014

" Tout le monde la voit.

Elle hameçonne les hommes des trottoirs, des voitures, de tous les âges, des terrasses de café, guêpes posées sur sa beauté. " Héloïse a cinq mois et une tétine dans la bouche quand elle tombe amoureuse du Dr Lawrence Calvagh. A treize ans - grâce intacte, corps incandescent, boucles blond vénitien, rouge à lèvres cerise -, Héloïse a un appétit d'ogresse et l'avenir lui sourit. Pourquoi ne pas tout sacrifier pour une passion de contrebande, qui avant même d'être goûtée porte en elle cruauté et mélancolie ? D'une liberté irrésistible, Héloïse croit au miracle amoureux et tord le cou des lois - une échappatoire à l'ennui et à la brutalité de la vie.

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Alors, mes chers, qu'est-ce que je vous sers ?

Un peu de nouvelles ? Beaucoup de frissons ? Un soupçon d'angoisse ? Du scandale ?

Pour moi, ce sera d'abord "Le Pensionnat des jeunes filles sages". Je pense me laisser tenter ensuite par "Baby Love", "Le Voleur d'enfants tristes", "L'écorchée" et peut être aussi "L'Appel du coucou". La fin de l'été sera certainement une période pleine de suspense !

 Bonjour à tous,

Je prends enfin le temps d'écrire un nouveau "bric à brac". J'avais prévu de rendre ce genre de billets plus régulier, mais vous savez ce que c'est, on repousse toujours à plus tard sauf qu'on ne dispose jamais vraiment de plus de temps alors on ne s'y met jamais à moins de se bousculer un peu. Voilà, c'est chose faite et j'espère de tout coeur que ça vous plaira autant que la première fois !

 Par quoi vais-je commencer ? Bonne question ! Un petit tour à la mer, comme l'autre fois, ça vous tente ? Le week-end dernier, nous avons fui la grisaille et le mauvais temps et nous sommes allés nous réfugier au bord de la mer. Soleil, balades et détente étaient au programme. Ca fait un bien fou !

 Nous en avons profité pour aller rendre visite à nos amis les animaux... Nous avons vu des rhinocéros, des loups, des hyènes, des singes, des zèbres, une autruche, des ours, un guépard, etc...

 Pour nous, été rime aussi avec activités créatives. Nous avons à disposition de la peinture, des ciseaux, de la colle, des feutres et crayons de couleurs, des livres d'autocollants et de coloriages, du papier de toutes les couleurs, des bouts de carton, des gommettes, des paillettes, etc... On a également sorti tous nos livres et boîtes de jeux. On s'en donne à coeur joie et Maé adore ça !

 Mon chouchou, c'est mon joli livre de mosaïque. Ca demande de la patience et ça détend beaucoup !

 Je passe toujours beaucoup de temps à cuisiner et à chercher de nouvelles recettes à tester. Nuggets thon-olives, pizzas maison, biscuits, financiers à la framboise ou à la pistache, muffins aux pêches, crumbles, salades de fruits frais, tartes & quiches, lasagnes, plats mijotés, cuisine du monde, gâteaux, gratins, tartelettes et mini tourtes, etc... On s'amuse bien ! On est devenu totalement accro à la panna cotta au Nutella. Quel régal ! Mon fils est déjà un petit cuisinier en herbe. Il adore regarder et m'aider à cuisiner.

 Et quel bonheur, ces petits déjeuners d'été à base de fruits frais, de tartines de pain à la confiture et d'oranges pressées ! Bon, je sais, on peut aussi faire la même chose à d'autres moments de l'année, mais je trouve que les petits déjeuners que l'on peut déguster dehors en profitant des doux rayons du soleil ont une saveur toute particulière.

Nuggets thon-olives

Mini fars bretons aux pommes

Chouquettes + quatre quarts orange-pépites de chocolat

Quiche courgettes-lardons-ricotta (en préparation)

Gaufre chorizo-emmental

Et parce que les petits plaisirs simples sont souvent les meilleurs, rien ne vaut de belles fraises accompagnées d'un peu de crème fouettée maison et d'une lecture de circonstance. J'aime beaucoup les livres qui allient cuisine & littérature.

 En ce moment, on fait une cure de fruits : pêches, abricots, nectarines, melons, framboises, etc... Frais, en crumble, en muffins, en gâteaux, les fruits sont partout. On est tellement accro qu'ils sont mêmes dans nos activités...

 Voilà les livres qui m'accompagnent, en ce moment, dans mes plaisirs et découvertes culinaires.

 Des livres sur la cuisine du monde et les épices parce que j'adore ça ! D'ailleurs, j'en ai repéré un nouveau chez France Loisirs que j'hésite à m'offrir. Est-ce que quelqu'un le possède ou l'a déjà feuilleté ? Est-il intéressant et beau ? J'aime particulièrement la cuisine indienne, pleine de saveurs et de couleurs, mais je n'ai pas encore osé me lancer. Le Larousse est très intéressant car il y a beaucoup de textes avec des infos sur les traditions dans les différentes parties du monde. En ce moment, je découvre - à travers les mots - la cuisine scandinave que je ne connais pas du tout. Le texte offre déjà un bel aperçu et un joli voyage ! J'aime également les livres qui regroupent des tas de recettes. Celui sur les goûters maison est très sympa car il donne également des idées de présentation qui plairont, à coup sûr, aux enfants. "Le Maïs de Luisa", je vous en ai déjà parlé. C'est un joli livre de recettes pour enfants qui nous fait découvrir la cuisine mexicaine. J'ai commandé les deux autres titres de la collection - sur la cuisine vietnamienne et la cuisine italienne - et j'ai hâte de les découvrir ! Le livre sur les croques, gaufres, blinis, crêpes et pancakes est vraiment très complet et m'a donné de merveilleuses idées : gaufres au chorizo, pancakes myrtilles-chocolat, gaufres citron-pavot, blinis à la banane, crêpes au lait de coco, etc... Quant au dernier ouvrage, il s'agit d'une publication des éditions Tomawak. Je vous ai déjà parlé du livre Cuisine d'hiver qui m'avait beaucoup plu. Cette collection est formidable. Les ouvrages sont beaux, très complets et coûtent entre 3 et 4€. Ils sont, par contre, assez difficiles à trouver. C'est bien dommage !

 Hier, je suis allée faire un petit tour en ville pour faire les soldes mais il n'y avait plus grand chose d'intéressant. La collection d'automne prend déjà toute la place et il reste seulement un petit coin soldé. Je suis donc revenue bredouille niveau vêtements, mais je me suis rattrapée dans d'autres boutiques... Regardez un peu mes belles trouvailles ! Est-ce que je vous ai déjà parlé de mon obsession pour le liberty et les motifs marins ? Et de mon adoration pour la papeterie ? Je suis dingue de petits carnets, marque-page, protège-livre, stickers, blocs notes, trousses, stylos, etc...

 Sur la dernière photo, à droite, c'est un protège-livre. C'est dommage car il n'y en avait pas pour les romans, celui-ci est fait, en principe, pour les livres scolaires. Je trouve que c'est une excellente idée car c'est bien plus joli et plus écologique que les couvertures plastifiées. Celle-ci est en tissu, réutilisable et elle passe même dans la machine à laver. A défaut de pouvoir l'utiliser pour mes romans, je compte en acheter plusieurs que je vais mettre sur de vieux livres de recettes aux couvertures un peu usées ou pas très jolies.

 J'ai également craqué sur des produits soldés dont je rêvais depuis longtemps, dans une boutique de cuisine qui s'est installée près de chez nous récemment. J'en ai profité pour prendre la carte de fidélité car je pense que je vais y aller très souvent. Même si c'est un peu cher, il y a de merveilleux trésors : un coin livres de recettes bien fourni, des tas d'ustensiles et de gadgets de cuisine, des arômes et des décos pour gâteaux, du thé, des gourmandises, etc... Je suis toujours émerveillée lorsque je mets les pieds dans cet endroit. Regardez un peu mes belles trouvailles ! Il n'y a pas de doute, c'est bientôt l'heure du thé !

 On ne se rend pas bien compte sur la photo, mais le moule en forme de théière est grand. J'ai également pris des petits découpoirs éjecteurs pour faire des biscuits en forme de tasse, de théière, de cupcake et de pièce montée. Je trouve ça adorable ! Et parce qu'un tea time sans thé n'en serait pas un, j'ai choisi deux nouveaux thés à tester. Je ne connais pas encore cette marque mais j'ai craqué - oui, je suis faible - pour ces adorables boîtes en fer. Il y a un earl grey et un thé vert à la grenade (pas mal du tout !). Et tout en bas de la photo, un petit emporte-pièce en forme de poisson. J'en ai déjà des tas, mais je n'avais pas de poisson et j'ai envie d'instaurer une nouvelle tradition chez nous. Je compte préparer, chaque année, des poissons d'avril à déguster ! Je sais, avril est encore loin, mais j'avais peur de ne pas en trouver au moment voulu alors voilà, nous sommes équipés pour l'an prochain ! Et puis des biscuits poisson, c'est également sympa pour l'été, non ? On pourrait faire un goûter sur le thème de la mer avec des biscuits poisson, des mini fars bretons et une jolie déco marine ! Pourquoi pas ?

Le beau temps est également l'occasion de s'évader à la campagne pour profiter du grand air. Nous y passons toujours de jolis moments en famille.

 Et je ne pouvais pas terminer cette petite parenthèse sans vous parler de livres...

Voilà encore mon joli protège-livre...

Voilà mes livres de chevet du moment. Oui, je sais, il y a le même livre deux fois, mais c'est parce que c'est mon chouchou. Ce livre est magnifique, merveilleux ! D'ailleurs, je me rends compte que j'allais terminer ce billet sans vous parler de ma passion pour Downton Abbey et ça, ce n'est vraiment pas possible. Je vais essayer de rattraper le coup ! Il y a aussi deux livres de recettes. L'un sur les desserts de fêtes et l'autre sur des recettes inspirées par "Les petites filles modèles" de la Comtesse e Ségur. Un régal ! Il y a également deux énormes pavés qui sont de véritables bibles sur la littérature. J'y découvre des tas de romans (certains ne sont malheureusement pas traduits en français) et j'y pioche beaucoup d'idées lecture. Et pour revenir sur le très beau livre en rapport avec Downton Abbey, on y trouve de magnifiques photos, des infos et des secrets sur le tournage, des reproductions de documents de l'époque à laquelle se déroule l'intrigue de la série, des interviews, des citations, des tas d'infos sur les costumes et les décors. C'est passionnant !

Voilà les romans jeunesse que je souhaite lire en priorité. C'est très varié, n'est-ce pas ? En avez-vous lu certains d'entre eux ?

Côté album, j'ai relu "La Métamorphose d'Hermine" que je trouve toujours aussi merveilleux. Je vous encourage fortement à découvrir ce magnifique album, plein d'émotions. Cet après-midi, je vais me plonger dans la lecture de "L'enfant et l'Oiseau blanc" de Nancy Guilbert et je pense lire ensuite "Le Bateau fantôme" de Mary Higgins Clark, acheté il y a déjà un moment mais que je n'ai pas encore pris le temps de lire.

 Ici, ce sont les romans que j'aimerais lire en priorité. Il y en a qui viennent de rejoindre ma PAL, et d'autres qui y sont depuis beaucoup trop longtemps à mon goût. J'ai envie de voyages, d'évasion, d'émotions et de suspense. En connaissez-vous certains ? Lesquels me conseillez-vous ?

 En plus de la lecture et de la cuisine, j'aime beaucoup les séries TV. Je regarde peu la télé mais je reste souvent scotchée devant les séries. Après Game of thrones, je suis maintenant plongée dans l'univers délicieux et fascinant de Downton Abbey. Je suis actuellement en train de visionner la quatrième saison. C'est bien simple, tout me plait ! L'époque, les acteurs, les décors, les costumes, les intrigues, ... Je me régale ! D'ailleurs, je cherche des romans un peu dans le même genre ou qui se déroulent à la même époque. J'en ai déjà trouvé quelques uns, mais si vous avez d'autres suggestions, je prends volontiers !

A la rencontre des mamans...

Nancy Guilbert (texte) & Lilly Seewald (illustrations)

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : maman - fête des mères - amour - animaux

Edition / Collection : Les P'tits Totems éditions

Date de parution : 15 avril 2012

Nombre de pages : 32

Prix : 15€

Dès 6 ans

L'histoire :

Une petite fille pose un regard attendri sur les mamans qu'elle a croisées sur son chemin.De la maman-chouette qui ne dort plus la nuit, à la maman-pieuvre qui a bien besoin de ses huit bras, chaque maman va se reconnaître dans ces portraits remplis de poésie. Un joli cadeau à offrir à celles qui donnent chaque jour tout leur amour !

 Dans ce bel album plein de tendresse, Nancy Guilbert & Lilly Seewald mettent les mamans à l'honneur ! La petite fille qui nous raconte cette histoire dresse le portrait des mamans qu'elle a croisé. Ce sont des portraits tendres et poétiques qui nous sont offerts et l'on imagine sans peine ses mamans représentées sous la forme d'animaux rigolos en fonction de ce qui les caractérise. De la maman-baleine qui porte son rejeton dans son ventre rond, à la maman-koala qui peut porter ses petits sur son dos pendant des heures, en passant par la maman-poule qui couve d'un regard inquiet ses pitchounets ou encore de la maman-perroquet qui répète des conseils en boucle toute la journée.

 C'est drôle et attendrissant, un bel hommage à celles qui offrent chaque jour le meilleur à leurs enfants. C'est un petit album à lire en famille, qui promet de jolis moments d'humour et de tendresse. Une belle idée cadeau à faire à toutes les mamans pour leur dire à quel point on les aime. Il y a, en plus, une double page consacrée à la maman du petit lecteur sur laquelle il y a un joli cadre dans lequel on peut mettre une photo de la maman chérie, la seule, l'unique ! Une très belle idée pour terminer ce petit tour du monde des mamans en beauté ! Et sur les pages de garde, on retrouve d'autres mamans animaux dessinées qui ont été imaginées par des enfants. "A la rencontre des mamans..." est un album pour toutes les générations, qui allie habilement humour et émotions.

En quelques mots :

Poésie, tendresse, amour et humour sont les mots clés pour qualifier ce bel album. Suivez la jolie petite fille qui vous guide au fil des pages et vous fait découvrir des mamans drôles et aimantes. On se reconnaît forcément un peu dans ces portraits tendres et amusants. Une très jolie lecture !

A découvrir aussi :

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Je mange

Amélie Graux

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : bébé - quotidien - repas - objets

Edition / Collection : Milan Jeunesse

Date de parution : 11 mai 2011

Nombre de pages : 12

Prix : 11,50€

Dès 6 mois

Présentation de l'éditeur :

Un imagier à toucher pour apprendre ses premiers mots.

 En rangeant un peu les affaires de mes enfants, je me suis rendue compte qu'il y a beaucoup de livres qu'ils regardent presque tous les jours et que je ne vous ai jamais présenté. Celui-ci en fait partie. Il a été offert à mon fils quand il était tout petit et il l'a beaucoup regardé, jusqu'à ce que sa petite soeur vienne prendre le relais. Aujourd'hui encore, ils sont souvent en train de le regarder et de le toucher.

 C'est un bel imagier sur le thème du repas. C'est sa simplicité qui le rend aussi plaisant pour les tout-petits ainsi que les belles illustrations d'Amélie Graux. Il y a un seul élément à découvrir sur chaque page et ce sont tous des objets que le bébé connait bien puisqu'il les retrouve au quotidien : la chaise haute, le bavoir, la tasse, le verre, la fourchette, la cuillère, l'assiette, la purée, le petit pot, la compote, le biberon, le biscuit, etc... Ils sont facilement identifiables et il y a chaque fois des matières à toucher ou bien des parties brillantes ou des jeux de transparence qui attirent le regard.

 La mise en page est très aérée et c'est vrai que c'est très plaisant. J'aime les livres qui fourmillent de détails, mais je trouve que c'est important aussi pour les petits d'avoir des albums qui vont à l'essentiel, se concentrent sur un sujet, un élément à la fois. C'est certainement plus facile ainsi de se familiariser avec les mots. En tout cas, mes petits bouts de choux ont bien accroché et ne se lassent pas de cet imagier. Je sais qu'il en existe un certain nombre, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de les découvrir : "Je m'habille", "Je joue", "Je me lave", "Je me couche", "Je vais au parc", "Je vais à la ferme", "Je vais à la mer", "Mon anniversaire", "Noël", ...

En quelques mots :

Une collection vraiment mignonne pour les tout-petits. Un bel imagier qui va à l'essentiel et présente tous les objets familiers en rapport avec les repas. De belles illustrations avec des parties à toucher, brillantes ou transparentes.

De la même illustratrice :

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Poulp'ombre

Pierre Crooks (texte) & Nicolas Gouny (illustrations)

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : découverte du monde - couleurs - sens - amitié

Edition / Collection : Balivernes / Petites sornettes

Date de parution : 8 septembre 2011

Nombre de pages : 40

Prix : 12€

L'histoire :

Une petite ombre, qui n'est jamais sortie du sombre pays des ombres, va partir à l'aventure, à la découverte des océans, des arbres et des fleurs, des goûts et des couleurs, mais aussi de l'amitié...

 Cela faisait longtemps que j'avais repéré cet album et je suis ravie de le découvrir enfin ! Quelle merveille ! J'ai autant aimé l'histoire que les illustrations et je vous invite fortement à découvrir ce très beau livre.

 Nous faisons la connaissance de Poulp'ombre, une petite ombre qui vit au pays des ombres et n'en est jamais sortie. Du monde extérieur, elle ne connait que ce que les autres lui en disent. Elle imagine, rêve de cet ailleurs qui a l'air tellement beau, tellement fabuleux. Et puis un jour, elle s'arme de courage et s'enfuit loin du pays des ombres, à la découverte du monde... Elle découvre enfin l'océan, le soleil, les arbres et les fleurs et se rend compte que quelque part, on a besoin d'elle. Ce merveilleux voyage lui offrira en prime, le plus beau des cadeaux : l'amitié.

 Cette histoire est pleine de poésie. On se plonge avec délice dans cet univers où le rêve, la réalité et l'imaginaire se côtoient. On découvre le monde à travers les yeux de cette petite ombre qui s'émerveille des couleurs, des odeurs et des goûts qui s'offrent à elle. Que d'émotions ! C'est un livre qui donne envie de mieux regarder le monde qui nous entoure, d'en apprécier chaque petit morceau et c'est également une invitation au partage et une belle histoire d'amitié.

En quelques mots :

Un album plein de pep's et de poésie. Un voyage fabuleux et très émouvant !

A la grâce des hommes (Burial Rites)

de Hannah Kent

[extraits]

"Je m'enivre d'été et de lumière. J'aimerais manger le ciel par poignées entières." (Page 130)

"Nos souvenirs sont aussi mouvants qu'un tas de neige poudreuse en plein vent. Aussi trompeurs qu'une assemblée de fantômes s'interrompant les uns les autres. Seule demeure en moi la certitude que ma réalité n'est pas celle d'autrui. Partager un souvenir, c'est risquer d'entacher ma mémoire des faits. [...] Comme la fine pellicule de glace sur l'eau d'un étang, la vérité est trop fragile pour mériter notre confiance." (Page 139)

"Cette fille n'a rien de commun avec moi. De la vie, elle n'a vu que les arbres. Moi, j'ai vu leurs racines tordues enlacer les pierres et les cercueils." (Page 215)

"Je ne dis rien. Je suis résolue à me fermer au monde. Je veux endurcir mon coeur et m'accrocher à ce qui ne m'a pas été encore volé. Je ne me laisserai pas glisser vers le néant. Je me retiendrai à ce que je suis, je le garderai contre moi, je fermerai les poings sur tout ce que j'ai vu, senti et entendu - les poèmes que j'ai composé en lessivant, en fauchant ou en cuisinant jusqu'à en avoir les paumes à vif, les sagas que je connais par coeur. Tout cela, je l'emporterai sous l'eau avec moi. Mes mots ne seront plus que des bulles d'air. Nul ne pourra les retenir. Ceux qui me regarderont verront une putain, une folle, une meurtrière, une créature qui rougit l'herbe de sang et rit à gorge déployée, la bouche pleine de terre. Ils prononceront le mot "Agnes" et verront une sorcière, une araignée prise dans sa propre toile. Ou un agneau encerclé par les corbeaux, bêlant pour appeler sa mère. Mais ils ne me verront pas, moi. Je ne serai pas là."

"Ils disent que je dois mourir. Ils disent que j'ai volé à ces hommes leur dernier souffle et qu'ils doivent voler le mien.Comme si nous étions des bougies - je vois palpiter leurs flammes graisseuses dans l'obscurité et le mugissement du vent. Et je crois entendre des pas déchirer le silence. D'horribles pas qui viennent à moi, qui viennent pour éteindre et emporter ma pauvre vie dans un ruban de fumée grise. Je me disperserai dans l'air nocturne. Ils nous éteindront tous, un à un, jusqu'à ce qu'ils ne s'éclairent plus qu'à la lueur de leurs propres bougies. Où serai-je alors ?"

"Le révérend ne revient pas. L'hiver, si. L'automne s'est enfui, chassé par un vent glacé qui plaque des rafales de neige contre les murs de la ferme. L'air devient transparent, fin comme du papier. Mon souffle reste en suspens devant ma bouche tel un esprit malin. Le sol gelé disparaît sous une brume épaisse, descendue des montagnes. Les ténèbres ont pris possession du nord de l'île. Elles s'étendent sur la vallée comme un bleu sur la chair de la terre. Et le révérend ne revient toujours pas." (Page 305)

"- Ma mère ne laissait jamais le feu mourir dans l'âtre, confia-t-elle, les yeux rivés sur les flammes. Tant qu'une lumière brûle dans une maison, le Diable n'y entre pas ! disait-elle. Pas même aux heures les plus sombres de la nuit." (Page 323)

""Est-ce déjà l'été ? [...] Je devine que le temps s'est adouci, que le vent a perdu son mordant. Je ferme les yeux et j'imagine la vallée au coeur de l'été, quand les jours s'étirent en longueur, quand le soleil réchauffe les os de la terre, quand les cygnes affluent vers le lac, quand les nuages s'écartent pour révéler l'immensité du ciel : d'un bleu clair, si clair qu'on en pleurerait."

"Pour ne pas m'effondrer, je pense à de petites choses. Le drap sur ma peau ; ma respiration - je la veux aussi profonde et aussi discrète que possible ; le courant d'air froid qui traverse le badstofa. Un courant d'air qui te traverse comme si tu n'étais pas là, comme s'il se fichait de savoir si tu es morte ou vive, puisqu'il sera encore là quand tu seras partie, tout comme le vent qui plaque l'herbe au sol se fiche de savoir si la terre est gelée ou non, puisqu'elle gèlera et dégèlera encore. Bientôt tes os, que réchauffent ton sang et ta moelle épinière, seront secs et cassants ; ils s'effriteront, ils gèleront et dégèleront sous le poids de la terre accumulée sur ta tombe, les dernières gouttes d'eau de ton corps seront aspirés par les brins d'herbe qui poussent à la surface. Puis viendra le vent qui couchera l'herbe et te plaquera contre les rochers, t'arrachera au sol de ses ongles acérés et t'emportera, en hurlant, vers la mer dans un grand tourbillon de neige." (Pages 377-378)

"Les lieux désertés par les hommes peuvent être aussi cruels que la hache du bourreau."

" Tu te perdras. Pour toi, ni dernière demeure ni funérailles. Rien qu'une interminable errance, un voyage avorté qui te mène partout et nulle part sans jamais te montrer le chemin du retour, car il n'y a pas de retour - nulle demeure, rien que cette île glacée et tes restes obscurs dispersés à sa surface jusqu'à ce que tu épouses le vent et sa solitude. Tu ne rentreras pas chez toi, tu es appelée à disparaître, le silence te réclamera, il engloutira ta vie sous ses eaux noires, il fabriquera des étoiles qui pourraient se souvenir de toi, mais si c'est le cas, elles ne diront rien. Elles ne diront rien, je le sais, et si personne ne prononce plus ton nom, on t'oubliera. Je sombre déjà dans l'oubli." (Page 380)

Trois filles et leurs mères

Duras, Beauvoir, Colette

Sophie Carquain

Catégorie(s) : Biographies romancées

Edition / Collection : Charleston

Date de parution : 12 avril 2014

Nombre de pages : 294

Prix : 18,50€

Présentation de l'éditeur :

Trois femmes. Nées au tournant du siècle, entre 1873 et 1914, Colette, Simone de Beauvoir, et Marguerite Duras ont un point commun : celui d’avoir une hyper-mère, qu’elle soit fusionnelle (comme Sido), autoritaire (comme Françoise de Beauvoir) ou ambivalente (chez Duras). Trois destins. Sophie Carquain fait revivre les trois monstres sacrés dans leurs décors : l’exotisme de l’Indochine des années 20 chez Duras, la bourgeoisie du début de siècle chez Beauvoir, la Bourgogne pour Colette. Et raconte comment elles ont construit leur univers et pris la plume pour se distancer de « Big Mother ». Pour exister. Trois romans. Dans ce superbe triptyque, Sophie Carquain écrit le roman de ces trois femmes. - trois romans reliés par un subtil jeu de correspondances - et explore la complexité de la plus belle relation qui soit : celle qui unit une fille et sa mère.

Merci à Babelio et aux éditions Charleston.

  Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant ce livre car même si je connais ces grandes femmes de lettres françaises pour avoir lu quelques uns de leurs romans, je ne savais pas grand chose de leurs vies respectives. C'est surtout le titre de ce livre qui a attisé ma curiosité. J'ai toujours aimé les romans qui parlent des relations mère-fillle et le livre autobiogaphique dans lequel Justine Lévy parle de sa relation compliquée avec sa mère - Mauvaise fille - est l'un de mes préférés, alors pourquoi pas ?

 J'ai eu bien raison de me laisser tenter car j'ai dévoré et adoré ce triptyque ! J'ai été captivée par ces histoires d'enfance, toutes les petites anecdotes qu'elles soient vraies ou imaginées par l'auteur, et j'ai été fascinée par ces relations mères-filles. L'auteur dresse d'abord le portrait de Marguerite Duras. Elle nous parle de son enfance en Indochine, de sa mère qui n'avait d'yeux que pour son fils aîné et de leur vie de famille si compliquée. La petite Marguerite grandit auprès d'une mère sévère, autoritaire et d'un frère aîné tyrannique et détestable qui la bat sous les yeux de sa propre mère. Vient ensuite le tour de Simone de Beauvoir qui grandit et évolue dans le milieu de la bourgeoisie, au début du XXième siècle. Dès le plus jeune âge, elle fait des colères épouvantables que personne ne parvient à comprendre ni à calmer. C'est une petite fille précoce qui apprend à lire toute seule et qui a soif de connaissances. Elle aspire à plus de libertés et c'est en vacances à la campagne, chez ses grands-parents qu'elle acquiert ce petit bout de liberté qui lui manque tant au quotidien. Son père lui fait découvrir en cachette des romans d'aventures tandis que sa mère s'acharne à masquer toute trace de féminité chez elle... Et puis, nous découvrons aussi l'enfance provinciale de Colette auprès d'une mère aimante et attentionnée. Tellement aimante qu'elle en devient étouffante. Elle cherche toujours à savoir ce que sa fille fait et à quoi elle pense et passe son temps à la stimuler, à la pousser à se dépasser, à observer telle ou telle chose, si bien que Colette, très vite, rêve de silence et d'ennui. Elle rêve de pouvoir flâner tranquillement, ne penser à rien, ne pas avoir de compte à rendre à qui que ce soit... Cette mère qu'elle admirait tant devient à ses yeux une sorte de sorcière qui voit tout, entend tout, comprend tout et lit dans ses pensées. Elle en fait même des cauchemars terrifiants !

 L'auteur nous décrit l'enfance de ces trois femmes en y ajoutant des scènes fictives qui pourraient être vraies. Elle les compare, les analyse. Elle nous parle de ce qui a manqué à ses grandes femmes de lettres et nous explique que c'est pour s'affranchir de leurs mères qu'elles se sont mises à écrire. Elle nous parle aussi des changements survenus durant leur vie et de la manière dont elles les ont vécu : perte des parents, pauvreté, déchéance, déménagement, etc... J'ai trouvé ces trois portraits de femmes vraiment captivants ! Ces portraits sont aussi intéressants qu'émouvants. Bien que très différentes, elles ont toutes souffert de leur relation avec leur mère, que celle-ci soit étouffante, peu aimante ou trop autoritaire. J'ai adoré découvrir l'Indochine à travers le regard de la petite Marguerite, flâner aux jardin du Luxembourg en compagnie de la petite Simone, adorable petite fille aux anglaises brunes, et j'ai aimé les descriptions de la maison de Colette qui sent bon la cuisine,les tartines et l'essence de violette. Même s'il est ponctuée d'analyse et de références, ce texte se lit tout seul, comme un roman, avec beaucoup de fluidité. L'auteur, tout en allant à l'essentiel, prend le temps de s'attarder sur des petits détails qui nous transportent ailleurs et plantent le décor : les odeurs, les saveurs, les couleurs, etc... et elle fait la part belle aux mots et à la lecture, passion commune qui nous relie aussi aux femmes de ce roman et à l'auteur. On découvre des femmes, des histoires, des secrets, des portraits uniques et fascinants. Un livre passionnant !

En quelques mots :

Je suis vraiment ravie de cette découverte. Je ne pensais pas que ce livre me plairait autant, et pourtant, j'ai été captivée par le portrait de ces femmes et de leurs mères, aussi fascinant qu'émouvant. J'ai adoré découvrir l'enfance de ces femmes de lettres, en apprendre plus sur elles, sur leurs époques respectives. C'est une très belle lecture !

A la grâce des hommes

(Burial rites)

Hannah Kent

Catégorie(s) : Littérature australienne - Drame - Historique

Edition / Collection : Presses de la cité

Date de parution : 15 mai 2014

Nombre de pages : 396

Prix : 21€

L'histoire :

Dans le nord de l'Islande, en 1829, Agnes Magnúsdóttir est condamnée à mort pour l'assassinat de son amant, Natan Ketilsson. En attendant que la sentence soit exécutée, Agnes Magnúsdóttir est placée en résidence surveillée à Kornsá, dans la ferme de l'agent de sécurité du canton, Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiées à l'idée d'héberger une criminelle, les membres de la famille évitent tout contact avec Agnes, qui leur inspire autant de peur que de dégoût. Seul Totti, le jeune révérend que la meurtrière a choisi comme guide spirituel pour la préparer à sa fin prochaine, tente de la comprendre. Alors que les mois passent, contraints de partager le quotidien, de travailler côte à côte cette terre gelée et hostile, le fermier et les siens se laissent peu à peu apprivoiser par la condamnée. Encouragée par le pasteur, Agnes livre le récit de sa vie, de son amour pour Natan, et des semaines qui ont conduit au drame, laissant entrevoir une vérité qui n'est pas forcément celle que tous pensaient connaître. Inspiré de la véritable histoire d'Agnes Magnúsdóttir, la dernière femme condamnée à mort en Islande, A la grâce des hommes est un roman sur la vérité, celle que nous croyons savoir et celle à laquelle nous voulons croire.

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la cité.

 A la grâce des hommes (Burial rites), qui s'inspire d'un fait réel, est le premier roman d'Hannah Kent, et si l'auteur est australienne, le récit se déroule en Islande, au XIXème siècle. L'auteur a choisi un sujet qui lui tient à coeur et sur lequel elle s'est documentée durant plusieurs années. Elle nous parle de l'islandaise Agnes Magnusdottir qui fût la dernière femme condamnée à mort en Islande. Si le roman est fictif, l'auteur a tissé son histoire à partir de ses recherches et beaucoup de personnages et de faits ont réellement existés. Quel pari risqué pour un premier roman ! Et pourtant l'auteur s'en sort haut la main et nous livre une histoire bouleversante qui a été traduite dans de nombreuses langues et a déjà reçu de prestigieux prix littéraires. Un succès que je trouve amplement mérité !

 Au début du livre, Agnes Magnusdottir est déjà condamnée à mort et elle est sur le point d'être transférée dans une ferme jusqu'au jour de son exécution dont la date n'a pas encore été fixée. Tous les personnages semblent un peu dépassés par les événements, surtout qu'ils se retrouvent, pour la plupart, dans une situation qu'ils n'ont pas choisi. La famille chez qui la meurtrière est envoyée est en colère et effrayée de devoir accueillir cette diablesse, le jeune révérend qui doit lui rendre visite chaque jour se demande pourquoi il a été choisi et s'il arrivera à assurer cette fonction, quant à Agnes, personne ne lui demande son avis ni ne l'informe des changements qui vont avoir lieu.

 Le récit est entrecoupé de nombreux documents : des lettres, des documents officiels, des poèmes et des chants islandais, des extraits de sagas, etc... Il y a également, au début du livre, des informations très utiles sur les patronymes islandais qui sont un peu complexes, une carte de l'Islande sur laquelle on retrouve les lieux dont il est question dans le roman ainsi qu'une note de l'auteur sur la façon dont on prononce les noms en islandais. C'est utile et très intéressant. On est en immersion totale dans l'Islande du XIXème siècle et ça fait froid dans le dos. Entre les enfants abandonnés, les servantes maltraitées, la misère, la mort, la faim, les maladies et le froid qui semble prêt à tout engloutir, il n'y a pas grand chose de réjouissant. Les hivers sont rigoureux et la population se raccroche de toutes ses forces à la religion et aux superstitions, priant pour échapper au diable. Les ombres sont partout. Les esprits des disparus semblent nous tendre les bras, près à nous emporter avec eux dans les eaux glaciales et noires de la mer.

 L'auteur a réussi a créer une atmosphère incroyable dont on se sent presque prisonnier. Tout est sombre, glacial et oppressant. On a parfois l'impression de manquer d'air. Cette sensation est renforcée par la promiscuité forcée des personnages. Si vous vous imaginez qu'Agnes a été remisée dans une pièce à part fermée à double tours, détrompez-vous ! Tout le monde vit et dort dans la même pièce. Les gens s'observent, s'épient et il n'y a aucune intimité. Vous respirez la sueur et la crasse des autres, vous dormez dans les ronflements d'autrui et faites vos besoins devant eux en espérant qu'ils n'ouvrent pas les yeux... Même lorsqu'Agnes se confie, il y a toujours une oreille forcée d'entendre ses paroles même si elle n'en a pas envie. Et malgré, tout, quand on lit, on oublie parfois qu'il y a d'autres personnes à proximité, au moins jusqu'à ce que l'auteur vienne nous le rappeler, bouleversant ainsi les images qui s'étaient formées dans notre esprit et on a l'impression d'être, nous aussi, avec eux dans cette pièce. C'est assez déroutant comme expérience. Ce roman est un huis clos vraiment étrange et unique en son genre !

 L'écriture de l'auteur est vraiment très belle. Parfois agressive, crue, mais souvent pleine de poésie, elle m'a fait penser à celle de Susan Fletcher que j'apprécie énormément. J'ai été totalement fascinée par cette histoire, incapable de reposer mon livre ou de me sortir Agnes et son histoire de l'esprit. Au fil des pages, Agnes se livre, revient sur sa vie dans cette Islande austère, glaciale et violente, nous parle de son enfance, des gens qu'elle a aimé, de ceux qu'elle a perdu. Elle nous livre ses rêves, ses espoirs et ses désillusions et on la découvre en même temps que l'on découvre les moeurs et ce que pouvait être la vie dans ce contexte. C'est un roman bouleversant que je n'oublierai pas de sitôt et que je vous recommande fortement si vous aimez les huis clos et/ou si vous êtes curieux de découvrir d'autres lieux, d'autres époques car je pense que l'auteur nous dévoile ici un visage de l'Islande du XIXème siècle qui doit être proche de la réalité, ce qui est encore plus effrayant...

En quelques mots :

Hannah Kent signe ici un premier roman violent et bouleversant qui nous enferme avec ses personnages dans un huis clos terrifiant et glaçant au coeur de l'Islande du XIXème siècle. Si le récit est fictif, il est inspiré de nombreux faits réels et sonne terriblement juste.

RDV  ici pour lire quelques extraits de ce roman...  

Le souffle de l'océan

Laurie Cohen (texte) & Marjorie Béal (illustrations)

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : mer - océan - saisons - milieu marin

Edition / Collection : Balivernes / Calembredaines

Date de parution : 18 juin 2014

Nombre de pages : 48

Prix : 14€

Dès 5 ans

Quatrième de couverture :

Dans la douce brise ou l'ouragan déchaîné, vague après vague, l'océan revient nous bercer. Ses coquillages nous chuchotent des secrets si précieux qu'ils restent dans nos coeurs à jamais. Venez flaner sur ses plages, nager à travers l'écume, écouter le chant du large...

 Le duo de choc poursuit sa course folle ! Après nous avoir entraîné à la campagne et en ville, Laurie Cohen & Marjorie Béal nous emmènent au bord de l'océan pour un fabuleux voyage, riche en découvertes ! Dans ce nouvel album, l'océan est personnifié. C'est un être à part entière, tantôt joyeux, tantôt morose, qui a des sautes d'humeur et se met parfois en colère. C'est un personnage fascinant et changeant qui nous berce, nous fait rêver, nous effraie et nous joue des tours. L'océan a mille facettes.

 Avec des mots tendres et poétiques, Laurie Cohen nous invite à le découvrir. On parle des multiples sensations que l'océan nous procure, de sa beauté et de ses secrets. On croise, au fil des pages, des poissons, des étoiles de mer, des bateaux, un phare, des coquillages, des grains de sable, des vagues, des marins, des algues, des mouettes et beaucoup d'autres choses encore... En été ou en hiver, le matin ou le soir, qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, l'océan n'est jamais le même. On s'amuse à observer ces différences qui le rendent si fascinant. L'auteur nous invite à observer et à ouvrir nos sens à cet océan qui a tant à offrir ! De ses reflets dorés semblables à des joyaux à tout ce qu'il nous inspire quand on ferme les yeux et qu'on se laisse bercer par une douce brise, l'océan est un endroit merveilleux à découvrir.

 C'est un album très complet qui rend hommage à l'océan et au milieu marin. Le graphisme est moderne, coloré et assez hypnotique tandis que le texte est poétique et onirique. On se laisser bercer par ce tourbillon de couleurs et de sensations qui invite à rêver et à laisser parler son imagination. Peu importe le temps qu'il fait, qu'il pleuve ou que le soleil brille, l'océan a mille et un trésors à nous offrir !

En quelques mots :

Un bel hommage à l'océan porté par un graphisme moderne et un texte très poétique. A découvrir pour rêver et s'évader !

A découvrir aussi :

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 Il y a quelque temps, Coralie m'a proposé de répondre aux questions du tag Liebster Award 2014. C'est assez rare que je prenne le temps de vous parler de mes goûts et de mes habitudes de lecture en dehors de ce que je peux en dire dans mes billets, pourtant j'adore lire les réponses des autres blogueuses et comme je trouve les questions de ce tag amusantes, j'avais bien envie de jouer le jeu. Merci à Coralie d'avoir pensé à moi. :)

Les 11 scoops :

1. Vous allez vite vous en rendre compte, mais je suis incapable de faire un choix. A chaque fois que je réponds à un tag et qu'on me demande de choisir quelque chose, je finis toujours pas donner plusieurs réponses...

2. Quand je ne lis pas, je cuisine ! Rien de bien compliqué, mais j'aime tester de nouvelles recettes et préparer de bons petits plats pour mon entourage. J'aime la cuisine familiale, les petits plats de grand-mère, la pâtisserie et la cuisine du monde. J'ai des placards entiers remplis d'épices !

3. Je suis un peu comme Becky, le personnage de Sophie Kinsella : accro au shopping. J'essaie de me soigner, mais j'ai beaucoup de mal à ne pas acheter. Je craque aussi bien pour les vêtements que pour les livres (forcément !), les DVD, les moules à gâteaux, les jeux de société, etc... Mon appartement est plein à craquer et il m'arrive souvent de retrouver dans mes placards des DVD encore emballés ou bien des vêtements encore étiquetés que j'avais complètement oublié...

4. Je suis amaxophobe.

5. Je n'ai jamais voyagé loin de la France mais j'espère avoir un jour l'occasion de le faire. J'aimerais beaucoup découvrir la Grande-Bretagne, l'Irlande, la Scandinavie, les Etats-Unis, le Canada, l'Inde ou l'Australie.

6. Mon sport préféré est le tennis. C'est le seul sport que j'aime bien regarder à la télévision. J'en ai fait pendant de nombreuses années et j'aimerais beaucoup m'y remettre.

7. Je collectionne les marque-pages.

8. Je n'ai toujours pas lu la fin d'Harry Potter ! J'ai un mal fou à terminer les sagas, surtout lorsqu'elles me plaisent.

9. J'ai deux enfants, un garçon et une fille.

10. Au lycée, j'étais en classe L. Arts. Au départ, j'ai choisi cette option parce que c'était celle qui me déplaisait le moins, et finalement j'ai adoré ça ! Apprendre à développer ses photos, à laisser parler son imagination, à s'exprimer autrement. C'est arrivé à un moment de ma vie très compliqué et je pense que ça m'a permis d'évacuer mes idées noires. Je faisais des projets très sombres qui, je m'en rends compte aujourd'hui, m'ont aidé à avancer.

11. Même si on pourrait le penser en voyant mon blog, ma couleur préférée n'est pas le rose et je ne vis pas dans un univers rose bonbon. Ma couleur préférée est le bleu.

Les 11 questions :

1. Ton cadre préféré (géographique et historique) en littérature ?

J'aime particulièrement le Nors de l'Europe (la Grande-Bretagne, l'Irlande et la Scandinavie), le Sud des Etats-Unis et l'Australie. Je vous avais prévenu, je ne sais pas choisir... ;) Et pour ce qui est de la période, je n'ai pas de préférence. J'aime beaucoup les romans dans lesquels on navigue d'une époque à l'autre.

2. Un thème qui t'émeut à coup sûr (dans la littérature ou au cinéma) ?

La perte d'un enfant ou d'un parent. Les histoires qui se finissent mal.

3. Toujours dans ta bibliothèque, quel est le livre que tu possèdes depuis le plus longtemps ?

Je ne sais pas si c'est le plus vieux, mais il y a un livre de recettes pour enfants avec les personnages Disney qui m'a beaucoup marqué et auquel je suis très attachée. Il y a aussi un livre de la Comtesse de Ségur très usé qui appartenait à ma maman...

4. Tu aimes lire en croquant dans... / en picorant des... / en sirotant...

Du café ! J'aurais bien aimé répondre du thé, ça fait plus classe et plus british, mais je suis accro au café que je bois noir. Si il faut chaud, ce serait plutôt du Ice Tea. En ce moment, je picore des skittles. J'adore ces petits bonbons aux couleurs de l'arc-en-ciel.

5. Quel est ton endroit préféré pour lire ?

Mon lit ! Je m'installe souvent ailleurs, mais c'est tout de même dans mon lit que je suis le mieux. J'aime lire en plein air, mais j'habite en ville et le bruit me dérange.

6. Ton activité préférée ?

La lecture, of course !

7. Si tu étais un animal ?

Un chat !

8. Tes projets en cours ?

Rattraper mon retard dans mes lectures et sur le blog. Préparer des activités manuelles à faire avec mon petit bonhomme. Faire du tri dans mon appartement et organiser nos vacances.

9. Tes ambitions ou envies à réaliser dans cette vie ?

Offrir le meilleur à mes enfants. J'aimerais qu'ils aient de merveilleux souvenirs de leur enfance.

10. Cet été, plutôt mer ou montagne ?

Plutôt en famille et au calme donc ce sera plutôt à la campagne !

11. Quelle est ta chanson préférée du moment ?

«La Corée est une dictature avec son cruel président King Kong.» «L'outremer est composé de plages, de palmiers et bien entendu de la mer.» «Une saison en Enfer est un recueil de poésies écrites par Rambo.»

À chaque session, les correcteurs du baccalauréat découvrent des petits bijoux de naïveté, de poésie et d'incompréhension dans les copies. Une quarantaine d'enseignants de plusieurs disciplines ont compilé les 300 plus drôles. Entre ré-interprétations, divagations et totale improvisation, voici un florilège des plus belles « perles » de ces dernières années.

Coralie (commentaire N°16) et Dune (commentaire N°12) remportent un exemplaire de ce livre. Merci de m'envoyer vos adresses !

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"Un conte moderne enchanteur et piquant qui célèbre la liberté."

Un soir de juin 1989, Maria Cristina Väätonen reçoit un appel de Lapérouse : la voici replongée dans les méandres de son enfance au Canada. Pourtant, elle a quitté son village à seize ans. Elle est devenue un écrivain célèbre et elle mène une vie libre et scandaleuse en Californie. Mais, au fond, elle est restée la vilaine sœur. Il lui faudra revenir sur ses pas pour conquérir définitivement sa liberté.

Felina (commentaire N°19) et Touloulou (commentaire N°22) remportent un exemplaire de ce titre. Merci de m'envoyer vos adresses !

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Merci à tous pour votre enthousiasme et pour votre participation. Je vous souhaite un bel été ! A bientôt pour de nouveaux concours.

Les filles au chocolat, tome 5 : Coeur Vanille

(The chocolate box girls : Sweet Honey)

Cathy Cassidy

Catégorie(s) : Roman jeunesse - Girly

Edition / Collection : Nathan

Date de parution : 12 juin 2014

Nombre de pages : 289

Prix : 14,90€

Dès 10 ans

Les tomes précédents :

   * * * *

L'histoire :

Honey, 15 ans, est l'aînée des soeurs Tanberry. Lunatique, égoïste, souvent triste, elle adore les drames mais elle sait parfois se montrer charmante et douce. Vivant très mal la séparation de ses parents et la nouvelle relation de sa mère, Honey est allée rejoindre son père qui habite désormais en Australie. Là, elle découvre que la vie n'est pas si rose. Son père, qu'elle idéalisait tant, a une nouvelle compagne et le lycée qu'elle fréquente est particulièrement strict... Et quand des photos compromettantes apparaissent mystérieusement sur sa page perso du réseau social SpiderWeb, rien ne va plus...

 Dans la saga "Les Filles au chocolat", nous faisons la connaissance des soeurs Tanberry. Elles sont cinq et sont très différentes les unes des autres. Cathy Cassidy nous les fait découvrir en se consacrant à un personnage par volume. Bien sûr, nous croisons les autres personnages, mais nous entrons dans l'intimité d'un seul personnage qui se livre, nous fait découvrir son univers, sa personnalité, son caractère, ses rêves et ses désillusions. Honey est l'aînée et la rebelle de la famille. Elle est en pleine crise d'adolescence. Nous la voyons déraper au fil des tomes, devenir plus difficile, plus incontrôlable, plus peste, mais on se doute bien que derrière tout cela se cache une grande détresse et un profond mal-être. Comme je m'y attendais, ce tome nous permet de la voir autrement et nous la rend un peu plus sympathique...

 Alors que tous les autres tomes (sauf le tome 3 1/2 qui est un petit bonus) se déroulent en Angleterre dans la maison familiale, celui-ci se passe en Australie. Depuis le temps qu'elle en parle, Honey a fini par réussir son coup et est partie rejoindre son père. Elle pense pouvoir tout laisser derrière elle et recommencer à zéro, mais les choses sont loin d'être aussi simples... Sa vie en Australie bien que merveilleuse en apparence, se révèle finalement décevante. Tout est loin d'être idyllique. Sa famille lui manque, son père qu'elle idéalise depuis toujours n'est pas le héros qu'elle imaginait et n'a que peu de temps à lui consacrer, elle peine à s'intégrer et à cause d'un malentendu, ses nouveaux amis lui tournent le dos... Et puis, il se passe des choses vraiment étranges sur les réseaux sociaux. Des photos d'elle et des statuts compromettants sont postés à son insue. Qui lui en veut à ce point ?

 Comme toujours avec Cathy Cassidy, on découvre que les apparences sont souvent trompeuses... Honey qui joue la dure, celle que rien n'atteint est finalement fragile et pleines de blessures qui ne veulent pas cicatriser. J'ai beaucoup aimé ce tome, notamment pour les sujets pleinement d'actualité qu'il aborde : les difficultés rencontrés pour s'intégrer dans un nouveau pays ou un nouvel établissement, les dangers d'internet, le divorce, les familles recomposées, etc... Le style de l'auteur est toujours aussi fluide et plaisant à lire. Il y a de nombreux rebondissements, certes un peu prévisibles pour les adultes, mais qui devraient surprendre les plus jeunes. C'est normalement le dernier tome de la saga mais l'auteur pourrait facilement continuer sur sa lancée et nous faire suivre l'évolution des filles Tanberry. Ce serait vraiment chouette et j'espère qu'elle le fera. On retrouve, comme dans les autres tomes, des petits bonus à la fin de l'ouvrage. Ici, il y a un test pour savoir à quelle fille Tanberry on ressemble le plus, une description détaillée de chaque personnage ainsi que de délicieuses recettes à tester : mug cake choco-vanille, riz au lait à la vanille, milkshake à la vanille, smoothie Honey et gâteau roulé. De quoi passer un bel été !

En quelques mots :

Un tome très intéressant qui aborde des sujets pleinement d'actualité comme les dangers d'internet, et nous permet de découvrir le personnage d'Honey sous un autre jour. Faciles et agréables à lire, les romans de cette série sont accessibles dès dix ans et font de parfaites lectures d'été, gourmandes et passionnantes !

Le grand livre des labyrinthes

(volume 2)

Catégorie(s) : Jeunesse - Livre-jeu

Edition / Collection : Usborne

Date de parution : 12 juin 2014

Nombre de pages : 64

Prix : 9,50€

Dès 5 ans

Présentation de l'éditeur :

Découvre des trésors, aide des amis égarés à se rejoindre, échappe à un volcan en éruption... Ce livre contient plus de 50 labyrinthes divertissants.

  Ce livre propose, aux petits et aux grands, une cinquantaine de labyrinthes à découvrir. Ils sont classés du plus facile au plus difficile, ce qui permet d'évoluer à son rythme tout en s'amusant et de développer ses capacités. Ces petits jeux demandent de la réflexion, de la déduction et de l'observation. Il y a également des énigmes à résoudre et des petits défils à relever. C'est une activité classique qui a fait ses preuves et qui rencontre toujours autant de succès. Encore une bonne idée pour les vacances !

 En plus de proposer des heures de jeux, ce livre est vraiment agréable à feuilleter. Le graphisme moderne et les couleurs vives des illustrations m'ont beaucoup plu, tout comme la diversité des thèmes proposés. Et puis, il y a toujours une petite histoire résumée en quelques lignes, un point de départ qui donne du sens à notre mission et la rend plus ludique, plus divertissante. On nous demande, par exemple, d'aider un alamosaure à rejoindre son troupeau tout en évitant des tyrannosaures qui risqueraient de le dévorer ou bien de traverser un cimetière sans passer devant les zombies ou encore d'aider une poule à picorer des graines jusqu'à son poulailler. C'est très amusant !

 On croise, au fil des pages, des vacanciers, des bateaux, des trains, des oeufs de Pâques, un prince et une princesse, des serpents, des montagnes, des avions, des voitures, des vaches, des pingouins, des ours, etc... On nous demande même d'aider Hansel et Gretel à retrouver le chemin de leur maison !

 En quelques mots :

C'est drôle, intelligent, ludique et très amusant !

D'autres idées pour les vacances :

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J'habille les oursons en vacances

(Dress the teddy bears on holiday)

Felicity Brooks, Katrina Fearn, Ag Jatkowska

Catégorie(s) : Cahier d'activités - Autocollants

Thèmes & Mots clés : oursons - vacances - amitié - vêtements - loisirs

Edition / Collection : Usborne / Autocollants Usborne

Date de parution : 15 mai 2014

Nombre de pages : 16 (+autocollants)

Prix : 4,95€

Dès 3 ans

Présentation de l'éditeur :

Les oursons partent en vacances, mais ils ont besoin d'aide pour se préparer. Les jeunes enfants s'amuseront à les habiller grâce aux nombreux autocollants.

 En janvier dernier, je vous ai parlé d'un cahier d'autocollants vraiment adorable avec des petits oursons trop mignons. Figurez-vous que ces charmants personnages sont de retour dans un nouvel album d'autocollants, cette fois sur le thème des vacances ! Nos quatre amis - Rosie, Benjamin, Oscar et Zazie - sont bien décidés à profiter du beau temps pour partir camper, aller à la piscine, , se balader au parc, aller à la plage et se promener à la fête foraine, mais ils vont avoir besoin d'aide pour s'habiller.

 Il y a une page d'autocollants consacrée à chaque activité dans laquelle on retrouve plusieurs cases, chacune correspondant à la tenue d'un personnage. L'enfant doit donc habiller ces petits oursons sans se tromper en mettant short, t-shirt, robe, chaussures, chapeau, et accessoires au bon endroit. Pour l'aider à s'y retrouver, chaque ourson a une couleur fétiche qui est toujours dominante dans sa tenue. Il y a également plein de petites choses à ajouter dans le décor : ballons, fleurs, papillons, peluches, barbe à papa, pomme d'amour, oiseaux, glaces, jeux de plage, raquettes, boissons, insectes, etc...

 Il y a également une page consacrée aux photos de vacances. Il y a une photo pour chaque ourson qui représente l'activité qu'il a le plus aimé. L'enfant doit y placer l'ourson ainsi que des éléments du décor. On retrouve également de petits autocollants que l'enfant peut placer où il veut : bateau, sucette, fleurs, crème solaire, etc... Les illustrations sont vraiment adorables. J'adore toutes ces couleurs pétillantes et joyeuses et tous ces détails amusants. C'est joli comme tout !

En quelques mots :

Un cahier d'autocollants vraiment joli et amusant qui convient parfaitement aux tout-petits (dès 3 ans).

A découvrir aussi :

C'est toi le printemps ?

(Môsugu Môsugu)

Chiaki Okada & Ko Okada

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : saison - patience - grandir - curiosité - découvrir

Edition / Collection : Seuil Jeunesse

Date de parution : 23 janvier 2014

Nombre de pages : 40

Prix : 13,50€

L'histoire :

"Le printemps arrive bientôt !"

Mais le printemps, c'est qui ?

Et bientôt, c'est quand ?

 Cet album n'est pas vraiment de saison, mais il m'a tellement plu que je n'avais pas envie de patienter jusqu'au printemps prochain pour vous en parler. Rien que la couverture et la présentation de ce livre nous plongent dans un monde de douceur et de candeur, et c'est exactement ce que l'on retrouve à l'intérieur...

 Au fond d'une forêt, une famille de lapins attend avec impatience l'arrivée du printemps. Petit Lapin, le dernier de la famille, n'a encore jamais vu le printemps et il ne comprend pas très bien ce que c'est ni pourquoi les autres en parlent tout le temps. Il aimerait pouvoir être aussi grand que ses frères et monter aux arbres pour admirer le paysage et voir la mer. Sa maman le rassure en lui disant qu'il va bientôt grandir et qu'il pourra bientôt faire tout cela, peut être au printemps. Mais bientôt, c'est quand ?

 J'ai eu un véritable coup de coeur pour cet album. Tout y est adorable ! Pour ce qui est des illustrations, vous pouvez le voir vous-même, et je peux vous dire que le texte n'est pas moins charmant. Je ne sais pas comment est la version originale, mais bravo à Anne Regaud-Wildenstein pour sa traduction. Les dialogues sont vraiment trop mignons. Qu'il est chou, ce petit lapin qui découvre le monde, se pose des tas de questions et voudrait grandir plus vite ! Je ne voudrais pas trop vous en dire, mais sachez qu'il va faire une  rencontre inoubliable... La fin m'a totalement fait craquer. Je suis sous le charme. Il n'y a vraiment rien à jeter dans cet album tendre et poétique !

En quelques mots :

Un album plein de tendresse et de poésie dans lequel on fait la connaissance d'un petit lapin qui découvre le monde et voudrait grandir plus vite. Un bel album sur la patience et l'attente, à ne surtout pas manquer !

A découvrir aussi :

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