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Si tu meurs, elle reviendra

Maud Tabachnik

Catégorie(s) : Thriller / Roman policier / Jeunesse

Edition / Collection : Flammarion / Emotion

Date de parution : 8 janvier 2014

Nombre de pages : 188

Prix : 13€

Dès 13 ans

L'histoire :

Francis O'Mara a tout perdu. Sa fille adorée, la chair de sa chair, sa fierté, sa raison d'être, lui a été brutalement enlevée. Francis se fait alors le serment de retrouver le meurtrier pour venger sa fille.
Dans le fond de la nuit, au milieu d'un océan glacial, déchainé, les vents de l'enfer entendent sa promesse.

 Maud Tabachnik est une auteur de polars pour adultes qui n'a plus a faire ses preuves. Depuis son premier roman publié en 1991, elle s'est imposée dans le milieu très fermé du thriller politique et se lance depuis peu dans la littérature de jeunesse. Elle a publié en 2012 "Dans l'ombre du monde" paru chez Flammarion dans la collection Tribal et revient en ce début d'année avec un tout nouveau polar destiné aux jeunes, dès 13 ans.

 J'attendais ce roman avec impatience et mon avis est un peu mitigé. J'ai beaucoup aimé le début, la description de la façon dont on vit dans les petits villages écossais et tous les passages qui parlent de l'amour profond que portent Maureen et Francis O'Mara à leur fille ainsi que les différentes allusions aux croyances et aux superstition locales, mais je suis tout de même un peu déçue. Même si je comprend sa douleur et pourquoi il entreprend cette démarche de vengeance, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Francis. Je l'ai trouvé tellement froid qu'il ne m'a pas ému et j'aurais aimé que Maureen soit un peu plus présente et les pistes lancées plus exploitées.. Il me reste, après ma lecture, un sentiment d'inachevé, comme si j'avais lu juste un extrait de cette histoire. J'ai l'impression que le sujet n'a été que survolé et je n'ai pas été particulièrement passionnée par le milieu des plateformes pétrolières et par tout ce business qu'il y a autour mais c'est vrai que ça renforce le côté sombre de l'histoire.

 Malgré tout, il ne faut pas oublier le public visé. Je suis adulte, je lis beaucoup de polars alors j'avais certainement beaucoup d'attentes et j'aurais sûrement davantage apprécié cette histoire si je l'avais lu plus jeune et que je découvrais ce genre. D'ailleurs, j'ai souvent ce sentiment, cette frustration lorsque je lis des romans policiers ou des thrillers destinés à la jeunesse. C'est tout de même un bon roman jeunesse, un bon moyen de faire découvrir les thrillers aux jeunes et d'aborder avec eux la notion de vengeance. Je pense que c'est vraiment le but de cet ouvrage et c'est tout à fait réussi. 

 Il y a quand même beaucoup de choses qui m'ont plu, notamment la fin. Ca manque un peu de surprises, mais il y a une atmosphère si lourde et pesante que ça rattrape le reste. Les derniers chapitres, en mer, sont totalement fascinants. Je n'arrivais plus à me détacher de ma lecture. J'étais, comme Francis, prisonnière de cet enfer, au milieu de la mer déchaînée, incapable de lutter contre les éléments. J'ai également beaucoup aimé la réflexion et la leçon que l'auteur nous délivre sur la vengeance et sur ce que cela implique. Une lecture assez inégale, pour moi. C'est un détail, mais j'aime beaucoup la couverture de ce livre. Bien qu'elle soit très différente des autres couvertures de cette collection, elle représente à merveille l'ambiance sombre et brumeuse de ce roman.

" Comme beaucoup d'écossais, Francis O'Mara croyait aux fantômes. Il avait été élevé dans cette culture où morts et vivants s'éloignent mais ne se quittent pas. Un fantôme qui s'estimerait lésé pouvait exiger qu'on lui rende justice, s'il ne le faisait pas lui-même. L'âme de Patricia resterait enchaînée sur terre tant qu'on ne la lui rendrait pas. Elle ne pourrait gagner les limbes et trouver le repos que si son père la vengeait.

 Maureen était d'accord pour que son mari entreprenne cette chasse. Comme lui, c'était une vraie écossaise. Il n'avait pas pu l'expliquer à Peter. Leur ami n'était pas de leur monde. Il n'aurait pas compris." (Page 151)

En quelques mots :

Mon avis sur ce roman est assez partagé. Il y a des choses qui m'ont beaucoup plu comme les passages en mer où la tension est palpable et où l'atmosphère est sombre à souhait, mais je recommanderai ce livre à des jeunes lecteurs ou à des lecteurs qui lisent peu de thrillers car les habitués risquent de ne pas y trouver leur compte.

 Bonsoir,

J'espère que vous avez passé un week-end agréable. Le mien a été vraiment chouette car il a fait un temps superbe et nous en avons profité pour passer du temps en plein air. Quel bonheur ! Je me suis même offert un petit pique-nique improvisé dans un parc où j'ai profité pleinement d'un petit moment de calme et de silence sous les rayons du soleil avec un bon livre. Rien de tel pour se requinquer ! Ajoutez à cela un petit tour à la médiathèque où j'ai encore fait de merveilleuses trouvailles et un joli film regardé en amoureux pour terminer le week-end en beauté. Vraiment, j'ai passé un week-end tout à fait charmant !

 Si je vous écris, c'est pour vous parler du film que nous venons de visionner. Il s'agit de l'adaptation d'un roman de Nicholas Sparks - Un Havre de paix / Safe Haven - que j'avais lu en 2012 et qui m'avait beaucoup plu. Vous connaissez ?

Mon billet se trouve ici et voici le pitch :

Katie débarque seule et sans attache dans la petite ville de Southport, en Caroline du Nord. Belle, jeune et mystérieuse, elle devient vite le sujet de toutes les conversations. D'abord déterminée à préserver sa solitude, elle finit par se lier d'amitié avec Alex, veuf et père de deux enfants. Ensemble, ils pansent des blessures anciennes. Mais alors que Katie reprend confiance en la vie, les fantômes de son passé la rattrapent. Ces mêmes fantômes qui l'avaient poussée, après un long voyage, à venir vivre recluse dans ce havre de paix. Va-t-elle céder aux doutes qu'ils lui inspirent, ou admettre que l'amour est souvent la meilleure chance d'échapper au souvenir des heures les plus sombres ?

 Je ne crois pas que le film soit sorti au cinéma en France, mais le DVD est disponible depuis le 4 décembre dernier. J'étais vraiment curieuse et impatiente de voir cette adaptation car j'avais vraiment beaucoup apprécié ce roman, et je ne suis pas du tout déçue. Je trouve le casting formidable. Julianne Hough et Josh Duhamel forment un duo crédible et parfait. Ils sont beaux, naturels et ils incarnent à merveille Katie et Alex. L'adaptation est fidèle au roman mais ce n'est pas étonnant car Nicholas Sparks s'est beaucoup impliqué dans sa réalisation.

 Même si l'histoire n'a rien d'extraordinaire ni d'inoubliable, je vous recommande tout de même de découvrir ce roman et ce film. C'est un mélange de romance et de drame. L'histoire est beaucoup moins rose et superficielle qu'on pourrait le croire et est pleine d'émotions. Ce qui m'a plu dans le roman, et que j'ai eu le plaisir de retrouver dans le film, c'est l'atmosphère et le charme de cette petite ville de bord de mer où la vie est simple et paisible. Les décors sont superbes et on se sent, tout comme Katie, tout de suite à l'aise dans cet endroit qui respire le calme et la tranquillité. Cet endroit semble tellement cosy et douillet qu'on irait volontiers y faire un petit tour. Dommage qu'on ne croise pas un peu plus les autres habitants.

 Pour moi, c'est vraiment une belle adaptation. Les acteurs m'ont beaucoup plu et j'ai trouvé ce film très émouvant. Je le reverrai volontiers une seconde fois et je vous invite vraiment à le visionner si vous en avez l'occasion ou à lire le roman, cela va de soi. Je vous souhaite une douce nuit. Moi, je pense que je vais rêver de sable fin, de soirées sur la plage et de bateaux. Voilà, un programme qui me convient parfaitement.

Marre du rose

Nathalie Hense (texte) & Ilya Green (illustrations)

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : garçons - filles - goûts - stéréotypes - idées reçues

Edition / Collection : Albin Michel Jeunesse

Date de parution : 7 janvier 2009

Nombre de pages : 34

Prix : 11€

Quatrième de couverture :

Moi, j'aime le noir.

D'habitude, les filles, elles aiment le rose, seulement moi, le rose, ça me sort par les yeux !

 Voilà un album qui fait du bien, décomplexant au possible, qui balaie les clichés et qui dit m*rde aux carcans et à toutes les idées reçues et les préjugés omniprésents dans notre société. Parce que, non, toutes les filles ne rêvent pas de rose et de princesses, de poupées et de rubans et n'attendent pas fébrilement qu'un prince charmant vienne donner un sens à leur vie. Parce que les dinosaures, les petites voitures, les jeux dans les arbres et l'espionnage ne sont pas réservés qu'aux garçons et parce qu'il y a aussi des garçons qui aiment le rose, les fleurs et les poupées. Moi, je dis MERCI à Nathalie Hense et à Ilya Green pour ce merveilleux album plein de bon sens qui devrait rassurer beaucoup de petits garçons et de petites filles qui se sentent différents pour ne pas dire bizarres à cause de préjugés à la noix. Je pense aussi que c'est un album qui devrait être lu par les parents qui enferment trop souvent leurs enfants dans des stéréotypes, les privant ainsi de s'épanouir et de se construire pleinement. C'est vraiment dommage... Je n'avais pas prévu de lancer le débat, mais ça me hérisse vraiment le poil lorsque j'entends des idioties du genre "C'est un jeu de fille !" et parfois ça va même plus loin. La plupart des gens n'osent pas le dire mais beaucoup sous-entendent "Tu n'as pas peur qu'il devienne homosexuel s'il joue à la poupée ?" Quelle ânerie ! Mon fils joue à la dinette, prend parfois mes accessoires de coiffure ou mes chaussures, et alors ? D'ailleurs, à Noël dernier c'était amusant car ma fille a eu des poupées et mon fils, des voitures et au final il jouait avec les poupées de sa soeur et ma fille jouait aux voitures. Comme quoi...

 Bon, je m'égare. Pour en revenir à cet album, c'est une petite fille qui a la parole. Elle n'aime pas le rose, ni les poupées, ni les rubans et elle en a assez qu'on lui dise qu'elle est un garçon manqué. Quelle expression stupide ! Elle n'a pas l'impression d'être un garçon ni d'être ratée. Elle aime juste des choses différentes : les grues, les dinosaures, les insectes et les fossiles. D'ailleurs, elle connaît des garçons qui adorent les fleurs et les poupées et pourtant, personne ne leur dit qu'ils sont des filles manquées. D'ailleurs, ils n'ont rien de filles manquées, ce sont juste des garçons qui aiment les fleurs et les poupées. Et alors ? Pourquoi ça dérange ? Et quand elle pose des questions aux adultes sur le sujet, personne ne lui répond vraiment. "C'est comme ça", c'est tout ce qu'ils trouvent à dire. Parfois, les adultes sont tellement bêtes...

 J'ai vraiment adoré cet album qui s'adresse aussi bien aux filles, qu'aux garçons ou à leurs parents. Le texte est juste parfait. Cette petite fille est pleine d'intelligence et de bon sens. Les illustrations d'Ilya Green - l'illustratrice du livre-disque "Les Plus belles berceuses Jazz" - sont, comme toujours, sublimes. C'est très coloré, charmant, et les personnages sont très expressifs. C'est un livre pour lequel j'ai eu un coup de coeur et que je recommande à tous, aux filles et aux garçons, aux enfants et aux adultes. Parce qu'il serait temps, en 2014, que les clichés s'arrêtent et que les enfants puissent enfin grandir et s'épanouir librement. Je n'ajouterai qu'une chose : Ne changez pas ! Restez tels que vous êtes. Ne vous bridez pas. Allez au bout de vos passions. Découvrez un maximum de choses pour pouvoir vous découvrir vous-mêmes, vous construire et vous enrichir. Vos goûts, tels qu'ils soient, font partie de vous, de votre identité. Ils vous rendent unique. 

En quelques mots :

COUP DE COEUR !

Cet album est une merveille ! Le sujet est universel et pleinement d'actualité. Il faut absolument le lire et le faire lire à tous, aux petits et aux grands, aux petites filles et aux petits garçons pour qu'enfin les stéréotypes et les carcans disparaissent et que les enfants puissent grandir en paix.

Les romans :

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Les albums :

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Et aussi...

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Minuscule : La Vallée des fourmis perdus

Gudule & Cécile Jugla

d'après le scénario d'Hélène Giraud et de Thomas Szabo

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : animaux - insectes - aventure - film

Edition / Collection : Nathan

Date de parution : janvier 2014

Nombre de pages : 48

Prix : 13,90€

Dès 7 ans

L'histoire :

Dans une paisible clairière, des restes de pique-nique ont été laissés à l’abandon après un orage. Dans une boîte de sucre, une petite coccinelle a trouvé refuge. Mais cette boîte est bientôt l'objet de la convoitise de deux bandes rivales : les fourmis noires, qui se lient d'amitié avec la coccinelle, et les cruelles fourmis rouges, prêtes à tout pour voler le butin des fourmis noires. Prise dans la tourmente de cette guerre impitoyable, notre jeune coccinelle accomplira des miracles pour aider à sauver la fourmilière des mandibules des terribles fourmis rouges !

 Connaissez-vous "Minuscule" ? A l'origine, c'était un court métrage qui nous montrait la vie des insectes qui vivent autour de nous. Ce court-métrage est ensuite devenu une série télévisée qui comporte déjà deux saisons  et qui a été saluée par la critique pour son efficacité. J'ai déjà eu l'occasion d'en voir plusieurs épisodes avec mon fils et c'est vraiment très sympa. Mais l'histoire de Minuscule ne s'arrête pas là puisqu'un long métrage a été réalisé et sortira sur nos écrans le 29 janvier. C'est le premier long métrage réalisé par Hélène Giraud et Thomas Szabo qui sont d'ailleurs les créateurs de la série. Les particularités de ce film ? Il dure 1h30 et il n'y a aucune parole. Les insectes communiquent en faisant de petits bruits mais il n'y a aucune voix humaine, aucun mot prononcé. De plus, les décors dans lesquels sont intégrés les insectes virtuels sont bien réels. Ce sont des vrais décors qui ont été filmés et les personnages ont ensuite été intégrés par ordinateur.

 Je n'ai pas encore vu le film, mais j'aimerais bien y emmener mon fils. En attendant, nous avons eu la chance de pouvoir découvrir l'album du film en avant-première et nous nous sommes régalés ! Les images tirées du film sont vraiment superbes, et le texte n'est pas en reste. Il faut dire que dans le duo d'auteurs chargé de nous retranscrire l'histoire, il y a la grande Gudule dont j'apprécie beaucoup la plume et le talent. Bref, tout cela pour vous dire que cet album vaut le détour. L'histoire est vraiment amusante et bien ficelée. Elle permet de découvrir un peu plus le quotidien des insectes et surtout de les suivres dans cette extraordinaire aventure provoquée par une simple boîte de sucre oubliée dans l'herbe après un pique-nique. Il y a de nombreux rebondissements, des passages vraiment drôles et des images très impressionnantes. Ca donne envie de courir voir le film et je suis certaine que nous serons ravis de poursuivre l'aventure, par la suite, avec ce bel ouvrage.

 Sachez qu'il existe également l'album du film en petit format. Il coûte 5,95€. Je pensais que le livre serait pareil en plus petit, mais les illustrations choisies ne sont pas toutes les mêmes et le texte est légèrement différent. Sincèrement, je ne sais pas lequel je préfère. Le grand album est plus impressionnant car on plonge au coeur des décors, mais j'aime beaucoup les quelques illustrations qui ne sont présentes que dans le petit album ainsi que sa couverture légèrement différente avec le gros poisson. Dans tous les cas, c'est très joli et l'histoire a beaucoup plu à mon fils.

En quelques mots :

Pour poursuivre l'aventure après avoir vu le film ou pour avoir un petit avant-goût avant d'y aller, ne manquez pas l'album du film Minuscule qui vaut vraiment le détour. L'histoire est prenante et très amusante, le texte est plein d'humour, et les illustrations tirées du long métrage sont vraiment belles et impressionnantes. Une jolie découverte.

 Vous pouvez découvrir quelques extraits supplémentaires ici 

Alors, qu'en pensez-vous ? 

Le Paradis des ours en peluche

Tina Mercié & Marie-Ange Guillaume

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : amitié - réconfort - rêves

Edition / Collection : Seuil Jeunesse

Date de parution : 2 novembre 2004

Nombre de pages : 20

Prix : 15,20€

L'histoire :

Ce qu'elle veut c'est quelqu'un à qui il n'arrive jamais rien de mal, un ami qui ne disparaît pas. Un ami en peluche, parce que les autres amis sont trop fragiles.

Ce qu'il veut c'est un endroit où quelqu'un l'attend. Où il peut patiner sous les étoiles et s'endormir dans les bras d'une petite fille sans avoir peur de rien.

 Voilà encore un bel album que j'ai découvert, par hasard, en farfouillant dans les rayons de la médiathèque. J'ai tout de suite été sensible au charme de sa couverture, pleine d'amour et de douceur, et j'ai préféré emporter cet album sans le feuilleter pour avoir le plaisir de le découvrir pleinement pendant la période de Noël. J'ai manqué de temps jusque là, mais je tenais absolument à vous parler de cet album que je ne me lasse pas de lire et de regarder.

 A l'image de la couverture, l'intérieur du livre est doux, réconfortant, chaleureux et convivial. Nous découvrons deux personnages que tout semble opposer et dont les rêves vont pourtant les rapprocher. La petite fille blonde au visage angélique rêve, comme tous les enfants, d'une vie sans contrainte. Elle voudrait ne plus être obligée d'aller dormir ou d'aller chaque jour à l'école. Mais ce qu'elle souhaiterait par dessus-tout, c'est avoir un ami. Un véritable ami. Un ami qui résisterait à toutes les tempêtes de la vie. Un ami qui serait toujours là, le jour et la nuit, qui ne partirait pas vivre ailleurs et surtout qui ne risquerait pas de mourir en la laissant seule. A l'autre bout du monde, un ours rêve d'évasion. Dans son paradis à lui, il n'y aura pas de chasseur mais une jolie petite fille attentionnée qui le câlinerait, qui prendrait soin de lui, et un foyer bien douillet où il pourrait se réchauffer et pourquoi pas y déguster un peu de miel ? Ces deux personnages, bien seuls, vous vous en doutez, vont se rencontrer. On est ému de voir ces deux coeurs solitaires se réunir, s'apaiser, se compléter. Chacun apporte à l'autre ce qu'il attendait. C'est si beau cette plénitude !

 C'est vraiment un bel album. Il y a dans les mots et les illustrations beaucoup de choses qui se dégagent. C'est plein de douceur, de charme et d'émotions. On plonge dans un univers cotonneux douillet et réconfortant. La naïveté et la sincérité des deux personnages sont vraiment touchantes et les illustrations retranscrivent à merveille cette pureté, cette fragilité, ce côté à fleur de peau que l'on sent chez chacun d'eux. Malgré toute cette douceur, on sent bien qu'ils ont tous deux vécu des choses difficiles qu'ils préféreraient oublier et laisser derrière eux - d'ailleurs le texte parle clairement de la mort - mais ensemble, ils vont enfin pouvoir avancer sereinement.

 Ce qui est intéressant aussi dans cet album, c'est que chacun peut y voir et y trouver ce qu'il attend. Je l'ai lu plusieurs fois et je l'ai interprété différemment à chaque fois. La première fois, je me suis sentie mal à l'aise. Je voyais clairement un côté sombre et presque glauque. J'ai tout de suite pensé à la mort de la petite fille et de l'ours. Ma deuxième lecture a été, au contraire, toute légère. J'ai perçu de la douceur, de la poésie, du rêve. Et lorsque je l'ai lu la troisième fois, j'y ai trouvé un mélange de tout cela. J'ai ressenti les craintes des personnages, leurs doutes, leurs appréhensions qui sont finalement balayés dès qu'ils se rencontrent. Finalement, peu importe la manière dont on l'interprète. Je ne sais pas quel message les auteurs ont véritablement voulu faire passer ni si cette ambiguité est volontaire ou non, mais c'est justement toute la force de cet album. Je pense qu'il pourrait consoler de nombreux chagrins et rassurer les enfants (qui ont peur de l'abandon, de l'absence, de la solitude, de la mort). Le sujet est universel et ce livre amène avec lui beaucoup d'optimisme et de sérénité. Et puis, je suis bien d'accord, rien ne vaut un ours en peluche ! C'est le meilleur confident qui soit ! Il suffit juste de trouver le bon...

En quelques mots :

Un album doux et mélancolique qui nous emporte avec lui dans un monde fait de rêveries et de poésie. Un album-doudou, une véritable bulle de coton, pour apaiser les peines et apporter à chacun un peu d'optimisme. A découvrir absolument !

C'est amusant, je viens seulement de me rendre compte que Marie-Ange Guillaume, qui a écrit cet album, n'est autre que l'auteur d'un recueil de nouvelles pour adultes qui m'avait beaucoup plu et qui parle... de la mort ! Il s'intitule "Tout le cimetière en parle !" et vous pouvez retrouver mon billet ici. Cette lecture m'a beaucoup marquée parce qu'elle m'a fait ressentir beaucoup d'émotions et a fait ressortir beaucoup de choses enfouies en moi. Je trouve que l'auteur y aborde la mort avec beaucoup de justesse et de finesse.

Un monde de danseuses

Aurélia Hardy (texte) & Cathy Delanssay (illustrations)

Catégorie(s) : Jeunesse - Livre-jeu

Thèmes & Mots clés : danseuses - ballets - amour - romantisme

Edition / Collection : De La Martinière Jeunesse

Date de parution : 24 octobre 2013

Nombre de pages : 48

Prix : 19,90€

Dès 6 ans

L'histoire :

Il était une fois des petits rats de l'Opéra devenus des danseuses étoiles, nous racontant leurs souvenirs des plus beaux ballets...

  A l'occasion du challenge Christmas time, j'avais prévu de vous faire découvrir quelques beaux livres ou jolis coffret à offrir, mais malheureusement, j'ai manqué de temps. Néanmoins, j'avais quand même très envie de vous montrer ces belles trouvailles et, après tout, il reste les anniversaires et on n'a pas besoin d'une occasion particulière pour faire plaisir à ceux qu'on aime alors je vous présenterai chacun des livres dont j'avais envie de vous parler. On commence par celui-ci qui est en fait un très joli coffret orné de deux rubans roses transparents et renferme un véritable trésor qui devrait émerveiller les rêveurs et les amateurs de danse...

 A l'intérieur, il y a un très bel album intitulé "Les Plus beaux ballets de danseuses" à découvrir. Il nous présente dix ballets célèbres dans le monde entier : Giselle, Le Lac des cygnes, Petrouchka, Coppélia, La Belle au bois dormant, Don Quichotte, La Bayadère, Roméo et Juliette, Casse-Noisette et Ondine. Je m'attendais à un bref résumé des histoires racontées par ces ballets mais en fait l'auteur - qui est d'ailleurs elle-même danseuse - à choisi de faire parler des petits rats de l'opéra qui ont vu leur voeu le plus cher se réaliser en devant danseuse étoile. Chaque narratrice nous raconte donc sa vision du ballet dans lequel elle a dansé. On voit les choses avec ses yeux, son ressenti, ses émotions. Quelle excellente idée ! Toutes ces belles histoires sont magnifiquement illustrées par la talentueuse Cathy Delanssay dont j'apprécie beaucoup le travail. Ses illustrations, très colorées, sont pleines de grâce et de douceur. C'est sublime !

 En plus de ce bel album, il y a un petit théâtre magnétique avec six jolies poupées et leurs costumes sur stickers repositionnables pour faire durer le plaisir et poursuivre l'aventure en donnant vie à toutes ces merveilleuses histoires qui ont fait et feront encore rêver la terre entière. On retrouve également plein d'infos sur ces ballets célèbres et de petites devinettes sont inscrites sur les petites cachettes qui renferment les petites poupées magnétiques. Il existe également un autre titre dans cette collection : Un monde de princesses. J'aimerais beaucoup le découvrir.

 En quelques mots :

Un très joli coffret à offrir à tous les romantiques, les rêveurs et ceux qui aiment les belles histoires et la danse classique.

Les Furies de Boras et autres contes horrifiques

(Samlade svenska kulter)

Anders Fager

Catégorie(s) : Horreur - Fantastique - Littérature suédoise

Edition / Collection : Mirobole éditions / Horizons pourpres

Date de parution : 7 janvier 2014

Nombre de pages : 352

Prix : 21,50€

Présentation de l'éditeur :

La lande de Skanör voit s’écraser une météorite d’où émerge une créature avide ; cent cinquante et une personnes convergent des environs de Stockholm pour un suicide collectif ; une boutique d’aquariophilie est tenue par une femme étrangement proche de ses poissons… Dans ces contes horrifiques, Anders Fager s’empare des grands thèmes de la mythologie, du folklore et du fantastique pour créer des territoires sensuels et sombres, où il fait surgir des créatures d’épouvante. Mais le monstre n’est pas toujours celui qu’on imagine. Avec un humour noir confinant à la jubilation, l’auteur construit ses récits à coups de petits détails dissonants qui font basculer un quotidien banal : dans cet univers de cauchemar, dans ce monde dévasté, violence et folie sont partout.

 J'étais vraiment impatiente et curieuse de découvrir cet ouvrage parce que j'aime beaucoup la littérature scandinave et les nouvelles d'horreur et aussi parce que l'auteur est comparé à Jhn Ajvide Lindqvist et à Stephen King, deux auteurs que j'aime beaucoup. De plus, j'aime les éditions Mirobole parce qu'elles nous font découvrir des ouvrages totalement méconnus venus des quatre coins du monde, toujours surprenants et qui ne manquent pas d'originalité. J'aime être surprise, lire des choses que je n'ai pas l'habitude de lire, qui sont loin de mon univers, qui m'entraînent ailleurs, me bousculent, m'interpellent. En cela, je dois dire que c'est un sans faute à chaque fois et cet ouvrage est vraiment très particulier.

 Anders Fager a évolué dans des univers très variés. Né en Suède, il a une maîtrise en Histoire antique, a conçu des jeux de rôles et de plateaux, a travaillé dans une bibliothèque et a même consacré quelques années de sa vie à son autre passion : le rock. Si je vous parle de cela, c'est parce qu'on retrouve tout cela dans ce recueil. La mythologie, la noirceur et le rock font partie intégrante des histoires racontées par Anders Fager. Cet auteur a publié trois recueils de nouvelles horrifiques (le premier a été publié en Suède en 2009) qui ont été très remarqués et dont les droits cinématographiques ont été vendus. Les éditions Mirobole ont choisi de publier une sélection de l'ensemble de son oeuvre en un seul volume. L'écriture d'Anders Fager est glaciale, crue, et terriblement noire.

 J'espère que vous avez l'estomac bien accroché parce que ce recueil va vous en faire voir de toutes les couleurs ! L'auteur prend un malin plaisir à faire basculer l'ordinaire et à le transformer en véritable cauchemar. Il nous décrit la vie quotidienne avec tout ce qu'elle a de glauque, de sombre et de violent mais ne s'arrête pas là. Il fait intervenir des créatures fantastiques, des monstres venus tout droit de la mythologie et fait basculer cette banalité dans l'horreur la plus totale. Je dois vous prévenir qu'il faut tout de même un petit temps d'adaptation pour s'habituer à cet univers si particulier. La première nouvelle m'a vraiment déstabilisé. Je l'ai trouvé écoeurante et répugnante. J'ai beaucoup plus accroché avec la nouvelle "Joue avec Liam" qui nous parle d'un petit garçon qui suit un lapin et découvre un trou dans lequel vit une créature terrifiante et affamée. On oscille sans cesse entre imagination, réalité et cauchemar. On ne sait plus trop quoi penser, quoi croire. C'est vraiment déstabilisant. "Trois semaines de bonheur" m'a également chamboulé. Je ne m'attendais pas du tout à cette chute ! 

 J'ai trouvé ce recueil complètement hallucinant et je comprends mieux pourquoi on décrit l'univers de l'auteur comme de l'épouvante sous stéroïdes. L'univers créé par Anders Fager est complètement fou, à mille lieux de ce que j'ai l'habitude de lire. Je ne suis pas sûre que ce genre de lecture soit vraiment fait pour moi et je n'ai pas vraiment envie de m'endormir en ayant encore dans la tête des images de monstres visqueux, de poissons gluants et de créatures vivants dans les tourbières, mais moi qui voulais être surprise, j'ai été servie ! Si le glauque, le sexe débridé, l'étrange et le noir ne vous font pas peur, alors foncez faire la connaissance des personnages bien particuliers de Anders Fager. Vous ne serez pas déçus du voyage !

En quelques mots :

Un recueil horrifique surprenant et décapant, bien loin de ce que j'ai l'habitude de lire. Si vous avez envie de découvrir un univers étrange et cauchemardesque, complètement hallucinant, voici le livre qu'il vous faut ! Partez à la découverte des bas-fonds de la Scandinavie, n'ayez-pas froid aux yeux et aventurez-vous loin des sentiers battus, au coeur de la forêt et des marécages, là où vos pires cauchemars deviennent réalité. Et surtout, méfiez-vous des endroits les plus banals. Ils abritent souvent les créatures les plus sordides qui soient et méfiez-vous des apparences. Les monstres sont partout...

Le Voleur de morts ¤ Tess Gerritsen

13 février 2014

A travers la traque d'un tueur en série adepte du bistouri, Tess Gerritsen brosse un tableau captivant des débuts de la police scientifique. Boston, 1830. Alors qu'elle veille ô l'hôpital sur sa soeur mourante, Rose sympathise avec Norris, futur médecin d'origine modeste. Afin de financer ses études, ce dernier vole des cadavres dans les cimetières et les vend ensuite au marché noir. Quand une vague de meurtres sanglants secoue la ville, c'est sur lui que se portent tous les soupçons. De son côté, Rose comprend qu'elle est suivie et menacée... De nos jours, dons le Massachusetts. Julia fait une découverte macabre dons son jardin : le squelette d'une femme assassinée plus d'un siècle auparavant. Intriguée, elle décide d'élucider ce mystère. Son enquête la mène sur les traces d'un homme surnommé le Faucheur.

Le Sumo qui ne pouvait pas grossir ¤ Eric-Emmanuel Schmitt

3 janvier 2014

Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler. La rencontre surprenante d’un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, va l'entraîner dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi. Mais comment atteindre le zen lorsque l'on est dans la douleur et la violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?

Le Joli mois de mai ¤ Emilie de Turkheim

3 janvier 2014

En ce joli mois de mai, Monsieur Louis repose sous un arbre, une balle de fusil dans la gorge. Par testament, il lègue à cinq clients chasseurs sa maison, sa forêt peuplée de sangliers, son élevage de porcs et même Aimé, l'homme â tout faire de la propriété. Les héritiers débarquent : un inspecteur à la retraite, un couple rapace, un militaire et un tenancier de bordel. Sans l'ombre d'une pensée pour le défunt, avidement, ils attendent le notaire. Qui ne viendra jamais. Parmi eux, il manque une femme. Emilie de Turckheim, dans une langue brute, ironique et cruelle, sème doute et indices avec la virtuosité d'un maître du suspense.

Les Années perdues ¤ Mary Higgins Clark

3 janvier 2014

Pour Mariah, le cauchemar commence quand elle découvre sa mère atteinte d’Alzheimer enfermée dans un placard, l’arme du crime au poing, à côté du cadavre de son père tué d’une balle dans la tête. Aucun doute pour la police mais Mariah, elle, est convaincue de l’innocence de sa mère. Son père, spécialiste de la Bible, avait fait quelques temps auparavant, une étrange découverte : une lettre de Jésus à Joseph d’Arimathie, disparue au 15e siècle de la bibliothèque du Vatican, après que le pape ait émis des doutes sur son authenticité. Mais elle a mystérieusement ressurgi et, avec elle, la preuve de son authenticité. Aurait-on tué son père pour récupérer ce parchemin d’une valeur inestimable ? Et, dans ce cas, qui est le coupable ? Mariah se lance dans l’enquête, au péril de sa vie.

Artères souterraines ¤ Warren Ellis

3 janvier 2014

Un privé à la dérive, Michael McGill, est embauché pour retrouver une version de la Constitution des États-Unis comportant des amendements écrits à l'encre alien invisible. Depuis les années 50, le précieux document est passé de main en main en échange de services louches. Pour un demi-million de dollars, McGill entre dans ce que l'Amérique a de plus fou, grotesque, déviant et hilarant.

Egarés ¤ Emma Donoghue

5 février 2014

Égarés est un recueil de quatorze nouvelles structuré en trois parties qui marquent les étapes de l'errance : le départ, la route et l'arrivée. Avec force détails historiques, l'auteur de Room nous entraîne du Massachussetts puritain au New Jersey révolutionnaire, en passant par la Louisiane belliqueuse, jusqu'aux bas-fonds de Toronto. Par-delà les époques les nouvelles courent du XVIIe au XXe siècle , elle dresse le portrait de personnages fascinants et envoûtants : immigrés à la recherche d'une vie meilleure, voleurs de grands chemins, chercheurs d'or, esclaves en quête de liberté, gardiens de zoo, cow-girls, et mères célibataires obligées d'abandonner leur progéniture. Ces histoires extraordinairement vraies acquièrent sous la plume d'Emma Donoghue une dimension universelle, de vie et d'humanité. On croise ainsi l'éléphant Jumbo obligé de s'engager dans un cirque, le bien célèbre Morissey, bandit devenu agent double sur le point d' arrêter les plus grands faussaires de l'histoire, ou une fausse veuve éplorée qui réussit à faire croire que son mari est mort pour mieux s'enfuir avec son argent.

De mal à personne ¤ Odile Bouhier

2 janvier 2014

Installés dans les combles du palais de justice de Lyon, le commissaire Kolvair et le professeur Salacan sont, dans les années 1920, les premiers experts. L'un est unijambiste, mélomane, rescapé des tranchées. Le second est marié, père de famille, dévoué à la criminologie. Initiateurs de la police scientifique, ils sont chargés d'élucider la mort de Firmin Dutard, riche industriel tué à l'arme blanche. Les premières conclusions révèlent que le meurtrier mesure un mètre vingt-huit : la taille du fils de la victime, celle de nombreux enfants... Parricide ? Crime crapuleux ? A une époque ou les colonies pénitentiaires pour mineurs délinquants sont des bagnes pour enfants qui n'avouent pas leur nom, à une époque ou la science n'a pas les moyens de ses intuitions, le commissaire devra remettre en question ses rares certitudes pour faire la vérité sur cette affaire...

Je ferai de toi un homme heureux ¤ Anne B. Ragde

2 janvier 2014

Au coeur de Trondheim, dans les années 1960, l'ère est à l'harmonie et au progrès. En apparence, du moins. Car de l'autre côté des murs, ou la modernité fait rage à coup d'électroménagers, ça scrute ses voisins et ça cancane à grand bruit. Lorsqu'un beau jour, un commercial propose d'installer des judas aux portes, menaçant de faire craqueler le vernis...

Les accusées ¤ Charlotte Rogan

21 novembre 2013

Ils ont vogué pendant vingt et un jours et vingt et une nuits. Ils ont bravé la soif, la faim, et la peur. À bord d'une chaloupe qui manquait à chaque instant chavirer, les trente-neuf rescapés de l'Impératrice Alexandra ont dû se battre pour leur vie. L'embarcation était surchargée... Certains ont survécu, mais à quel prix ?

Le Journal secret d'Amy Wingate ¤ Willa Marsh

5 février 2014

La cinquantaine plutôt revêche, Amy Wingate, ex-professeure qui vit seule dans une étroite bicoque victorienne du bord de mer, se met à tenir un journal pour chasser son vague à l'âme. Pas très drôle ? Méfions-nous des apparences. D'abord, il y a cet imbroglio sentimental à rebondissements autour de Francesca et Simon, couple de trentenaires légèrement ridicules qui se piquent d'offrir à Amy une vie sociale. Et puis, cette complicité qui lie l'ex-professeure à Gary, punk, voleur à l'étalage, mais aussi catalyseur du retour sur le passé qu'elle entreprend grâce à son journal. De lourds secrets remontent à la surface. Amy doit dompter le passé... et remettre tout le monde dans le droit chemin. Mais comment ? Il n'y a qu'à lire par-dessus son épaule pour le savoir.

Infrarouge ¤ Nancy Huston

15 février 2014

Artiste et reporter-photographe, Rena Greenblatt rejoint à Florence son père Simon et sa belle-mère Ingrid pour une semaine de promenades parmi les splendeurs de la Renaissance. Naguère scientifique brillant, Simon est désormais un homme fatigué à l'élocution hésitante, et sa femme semble peu réceptive aux chefs-d'oeuvre toscans. Le couple traîne la patte. Et Rena, toute au regret de Paris et de son jeune amant Aziz, s'impatiente. Alors lui viennent quantité de souvenirs, fantasmes et pensées secrètes qu'elle ne peut partager qu'avec Subra, son "amie spéciale", son invisible confidente. Seule Subra sait à quels infrarouges réagit Rena : désir et déchirements de la maternité, beauté et liberté du sexe, émotion devant les corps masculins qu'elle adore photographier dans l'abandon de la jouissance... Par des chapitres vifs et brefs mêlant présent et passé, Infrarouge raconte deux voyages : celui, désopilant, de vacances ratées, et celui, plus sombre et passionné, qui explore les liens et les conflits familiaux, les codes féminin et masculin, les archétypes trompeurs et les vérités inavouées.

Au pays des kangourous ¤ Gilles Paris

¤ ma chronique ¤

8 janvier 2014

« Ce matin, j’ai trouvé papa dans le lave-vaisselle. En entrant dans la cuisine, j’ai vu le panier en plastique sur le sol, avec le reste de la vaisselle d’hier soir. J’ai ouvert le lave-vaisselle, papa était dedans. Il m’a regardé comme le chien de la voisine du dessous quand il fait pipi dans les escaliers. Il était tout replié sur lui-même. Et je ne sais pas comment il a pu rentrer dedans : il est grand mon papa. » Simon, neuf ans, vit avec son père Paul et sa mère Carole dans un vaste appartement parisien. En fait, le couple n’en est plus un depuis longtemps, la faute au métier de Carole, qui l’accapare. Paul est écrivain, il écrit pour les autres. Carole est une femme d’affaires, elle passe sa vie en Australie, loin d’un mari qu’elle n’admire plus et d’un enfant qu’elle ne sait pas aimer. Le jour où Paul est interné pour dépression, Simon voit son quotidien bouleversé. L’enfant sans mère est recueilli par Lola, grand-mère fantasque et jamais mariée, adepte des séances de spiritisme avec ses amies « les sorcières », et prête à tout pour le protéger. Mais il rencontre aussi l’évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets, que les couloirs trop blancs de l’hôpital font paraître irréelle et qui semble pourtant résolue à lui offrir son aide. Porté par l’amour de Lily, perdu dans un univers dont le sens lui résiste, Simon va tâcher, au travers des songes qu’il s’invente en fermant les yeux, de mettre des mots sur la maladie de son père, jusqu’à toucher du doigt une vérité que l’on croyait indicible.

Une famille anglaise ¤ Helen Walsh

8 janvier 2014

Par la nuit la plus froide de 1975, un homme aux cheveux flamboyant court à travers les rues enneigées d’un quartier résidentiel de Warrington. Son nom est Robbie Fitzgerald. Chanteur en quête de gloire, il court pour participer au concert qui devrait changer sa vie et celle de sa famille. Au même moment, dans leur petite maison d’une ville rigide du nord de l’Angleterre, sa femme, Susheela, une infirmière tamoule, l’attend patiemment, sans se douter que la haine dont le voisinage fait preuve à son égard, va bientôt s’immiscer dans sa vie de façon irrémédiable.

Je reviendrai avec la pluie ¤ Takuji Ichikawa

8 janvier 2014

Depuis la mort de sa femme Mio, Takumi vit seul avec son fils Yûji, âgé de six ans. Il gère le quotidien et l'éducation de son fils du mieux qu'il peut. Une seule chose le fait tenir, la promesse faite par Mio qu'elle reviendrait avec la pluie. Le premier jour de la saison humide, cette promesse se réalise. Durant six semaines, le temps se suspend pour Mio et Takumi. En 2003, plus de trois millions de lecteurs japonais tombent amoureux de Je reviendrai avec la pluie. Suite à son immense succès, le livre a inspiré un film et une série télé encensés par la critique, ainsi qu'un manga sacré best-seller. Takuji Ichikawa défend une vision idéalisée de l'amour et met au service de cette histoire bouleversante une écriture d'une sensibilité rare, poétique et pleine de fantaisie.

Défendre Jacob ¤ William Landay

8 janvier 2014

Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob. Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c’est la foudre qui s’abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d’un camarade de classe. Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence. Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal. Dans ce thriller psychologique au suspense à couper le souffle, William Landay dresse le portrait d’une famille en crise confrontée aux démons de la culpabilité, de la trahison et de l’abîme qui peut s’ouvrir sous nos pieds en un instant. Le thriller événement dont tout le monde parle.

Beau parleur ¤ Jesse Kellerman

8 janvier 2014

Tout va mal dans la vie de Joseph Geist. Il est fauché, sa thèse de philosophie patine depuis des lustres et sa petite amie vient de le mettre à la porte. Alors qu il frôle le désespoir, une annonce dans un journal retient son attention : « Cherche quelqu un pour heures de conversation ». Un boulot de rêve pour Joseph ! Parler, c est ce qu il fait le mieux et Alma Spielmann s avère l employeuse idéale : vieille dame raffinée, érudite et généreuse qui l invite même à loger dans sa somptueuse demeure. Seule ombre au tableau, Eric, son neveu bien aimé, un jeune homme paumé, énigmatique et manipulateur que Joseph prend en grippe instantanément. Pourtant, il est loin de se douter des conséquences néfastes que les manigances d Eric auront sur le restant de ses jours.

Arrive un vagabond

(Heading out to wonderful)

Robert Goolrick

Catégorie(s) : Littérature américaine / Drame

Edition / Collection : Pocket

Date de parution : 7 novembre 2013

Nombre de pages : 344

Prix : 6,70€

L'histoire :

Brownsburg, Virginie, 1948.

Une petite ville paisible, aux maisons bien alignées. On y vit en bon voisinage, dans la crainte de Dieu et le respect des convenances. Le soir, sous les vérandas, on boit du thé glacé. Quand arrive un vagabond... Au volant d'un vieux pick-up déglingué, il s'appelle Charlie Beale et s'attire vite l'affection générale. Celle d'un enfant, d'abord, puis l'amour d'une femme mariée... La passion vient d'entrer dans Brownsburg, emportant avec elle ce qui pouvait rester de pureté et d'innocence...

 Cela fait maintenant plusieurs années que je souhaite découvrir les romans de Robert Goolrick, et c'est sur celui-ci que mon choix s'est porté parce que la quatrième de couverture a attisé ma curiosité, notamment la citation extraite du Figaro dans laquelle on le décrit comme "un film noir couché sur papier blanc". Tentant n'est-ce pas ? Après lecture, je rejoint totalement le point de vue de ce journaliste. Quelle atmosphère, quelle ambiance, quel charme dans les descriptions ! Vraiment, on se croirait dans un film ! L'écriture de Robert Goolrick est vraiment agréable et belle. Il ne fait aucun doute que je lirai ses autres romans.

 L'histoire de celui-ci se déroule après la guerre, en 1948, dans une petite ville de Virginie où tout le monde connaît tout le monde et où il ne se passe pas grand chose. Jusqu'au jour où débarque un nouveau venu, Charlie Beale, un homme libre et sans attaches qui s'accomode rapidement à sa nouvelle vie de sédentaire et décide de rester vivre là-bas. Mais l'arrivée de cet homme ne va pas être sans conséquence... Charlie Beale va bouleverser la vie de tout le monde en apportant avec lui la passion, le drame et les foudres de l'enfer. Désormais, plus rien ne sera comme avant...

 Ce que j'ai aimé dans ce roman ? Beaucoup de choses... J'ai aimé la description de cette Amérique rurale d'après-guerre, plus vraie que nature, sa chaleur étouffante, ses soirées passées sous les vérandas à refaire le monde ou à colporter des ragots, ce puritanisme qui régit la vie en société, le vide laissé par la guerre encore récente et tout le poids de l'Histoire. Les descriptions des paysages sont d'une précision à couper le souffle. On se croirait avec Charlie, à la belle étoile, au bord de l'eau, on a l'impression de sentir la chaleur étouffante de l'été, les odeurs de la terre balayée par le vent. La période de l'Histoire choisie par l'auteur est vraiment très intéressante car assez proche de nous et pourtant si différente que ce soit dans la place des femmes au sein de la société ou de celles des noirs ou encore de l'importance de la religion et de la peur de la damnation.

 J'ai adoré la façon dont l'auteur nous décrit Sylvan. Il a créé un personnage totalement fascinant. Belle, énigmatique et dangereuse ou jeune fille paumée, on ne sait pas vraiment comment la considérer. Elle s'est créé un personnage et on a parfois du mal à discerner le vrai du faux. Elle nous trouble autant qu'elle trouble Charlie et les habitants de Brownsburg. Et que dire de Sam, personne si attachant, si vrai, si pur... J'ai tellement aimé ces personnages... C'est vraiment à regret que je les quitte en refermant ce roman. Je serai bien restée un peu plus longtemps là-bas, à savourer un thé glacé en écoutant le silence ou en fredonnant une ballade entendue à travers le grésillement d'un vieux poste de radio. Le roman s'ouvre sur un incipit plein de sagesse qui nous met en garde et se referme sur un épilogue bouleversant.

 "Arrive un vagabond" est un roman noir d'une grande intensité. On sent durant toute la lecture que les choses vont mal se terminer. On ne sait pas encore quand ni comment et on est comme suspendu aux mots du narrateur. On s'accroche, on dévore les pages à toute vitesse, on attend ce moment où tout va basculer autant qu'on le redoute car on n'a aucune envie de voir tout se briser. Ce récit est celui d'un amour impossible, beau et cruel à la fois, celui d'un rêve inacessible qui voile la réalité, mais c'est aussi une histoire d'apprentissage de la vie, de perte d'innocence et de prise de conscience. L'auteur nous invite à regarder en arrière, à essayer d'imaginer toutes les histoires qui ont pu se dérouler dans les endroits que l'on connait sans qu'on en ait conscience et sans qu'on y pense jamais. Qui sait quelles tragédies ont pu se dérouler dans le village paisible que l'on a toujours connu ou dans les murs que l'on habite ? Robert Goolrick signe ici un roman captivant, terriblement noir et hypnotique.

En quelques mots :

Un roman qui m'a captivé du début à la fin. On a l'impression d'être non pas devant mais dans un film dont l'histoire se déroule dans l'Amérique rurale et puritaine des années 40. Instructif, passionnant et bouleversant, j'ai adoré ce livre qui est, par ailleurs, très bien écrit !

Voilà comment l'histoire commence...

"Tout souvenir est une fiction, gardez bien ça à l'esprit. Bien sûr, il y a des événements dont on est certain qu'ils ont eu lieu, sur lesquels on peut sans hésiter mettre une date et une heure, à la minute près, mais, si on y réfléchit, ça concerne surtout ce qui arrive aux autres.

 Ce que je m'apprête à vous raconter s'est bel et bien produit - et, à peu de choses près, de la manière dont je vais le décrire. C'est une histoire vraie, du moins a-t-elle la vérité que lui ont laissée une soixantaine d'années passées à se la remémorer et à la répéter. Le temps modifie nos perceptions, et parfois la confusion s'en mêle. On pourra se rappeler un détail avec une précision implacable - le temps qu'il faisait, ou bien le reflet que le soleil glissant entre les pins noirs faisait miroiter à la surface ondoyante de la rivière, des broutilles même pas reliées à un événement en particulier - alors que d'autres faits, parfois majeurs, nous reviendront de manière complètement décousue, sans forme visuelle ou sonore. Les détails ont finalement plus de réalité que certains événements importants." (Page 13) 

Quelques extraits et citations :

"L'enfance est l'endroit le plus dangereux qui soit. Personne n'en sort indemne. [...] Si l'on devait y rester toujours, on ne vivrait pas très vieux." (Pages 141 & 150)

"Il y a des choses qu'on ne dit pas. On se contente de les porter." (Page 240)

"Sauver une vie, c'est sauver le monde. [...] Rien qu'une vie parmi des milliards, et ça change tout. Et pas seulement pour celui qui est sauvé." (Page 246)

"Le jour de l'anniversaire d'un enfant, tout est différent. Chaque instant est nimbé de grâce, d'une lumière de tout l'être - la conscience que chaque geste, chaque parole sont un geste et une parole d'anniversaire. Les gens savent qui vous êtes, ce jour-là." (Page 247)

"C'est tellement facile, de casser. Mais, une fois brisées, il est des choses qui ne se réparent jamais. Des plaies qui ne cicatrisent pas. Des deuils dont on ne se relève pas." (Page 290)

Leïla et la baleine

Jean-Pierre Idatte (texte) & Michel Trublin (illustrations)

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : amitié - courage - mer - aventure - respect

Editions / Collection : Les 3 chardons

Date de parution : 1991

Nombre de pages : 34

Prix : 9€

L'histoire :

Tout au bord de la mer, un jour, Leïla a entendu un chant très doux. Pour y répondre, à son tour, Leïla s’est mise à chanter... Alors une baleine s’est approchée, toute bleue, toute belle, et bien vite Leïla et la baleine sont devenues amies. Mais sur la mer, aujourd’hui, rôde le dernier des chasseurs de baleines…

 Lorsque je retourne chez mes parents pour quelques jours de vacances, l'un de mes plus grands plaisirs est de redécouvrir les livres de mon enfance. Je farfouille dans ma bibliothèque ou dans le coffre sous le lit, à la recherche de quelques trésors oubliés. Je pourrais emporter les livres chez moi, mais j'aime tellement les redécouvrir de cette façon, pouvoir chercher dans les étagères et me replonger dans ces lectures qui ont bercé mon enfance. Chaque livre est associé à des souvenirs particuliers et me ramène quelque temps en arrière. Cette fois, je me suis intéressée aux livres des 3 chardons. Est-ce que vous connaissez ?

 Quand j'étais petite, nous avions, chaque année, la chance de voir à l'école un spectacle de marionnettes fabuleux et nous avions la possibilité ensuite de faire durer le plaisir puisqu'on pouvait retrouver cette histoire sur un livre et une cassette. Ca ne vous dit rien ? En faisant quelques recherches, j'ai été agréablement surprise de voir que cette compagnie existe toujours et qu'en plus de jouer dans les écoles, elle joue également dans son propre théâtre parisien : la cachette et les spectacles de mon enfance y sont encore joués. Les livres sont d'ailleurs toujours en vente, certains ont été quelque peu modifiés et un CD remplace maintenant la cassette que j'ai connu. N'hésitez-pas à aller faire un tout sur le site de la compagnie. On y trouve plus de 19 histoires et j'ai bien envie de découvrir celles que je ne connais pas encore.

 L'histoire dont je vous parle, aujourd'hui, m'a beaucoup marqué et je l'ai lu et relu de nombreuses fois tout au long de ma jeunesse et c'est maintenant à mon tour de la faire découvrir à mes enfants. C'est l'histoire d'un chasseur de baleine repenti. Il ne chasse plus de baleines depuis qu'il a entendu l'une d'elle chanter. Son chant si clair et si pur l'a tellement ému qu'il a renoncé à tuer les habitants de la mer. Mais le temps passe et le vieux monsieur est bien nostalgique. Il aimerait tant revoir cette baleine bleue qui a changé sa vie et à qui il pense sans cesse. Chaque jour, il essaie de l'appeler en chantant, mais sa voix, trop usée, l'abandonne et ne fait pas revenir son amie. D'ailleurs, tout le monde se moque de lui, au village. Alors le vieux monsieur demande à une petite fille nommée Leïla de l'aider. Cette charmante petite fille a la voix si claire et si pure que la baleine bleue s'approche, mais malheureusement, le dernier des chasseurs de baleines a tout vu, tout entendu...

 C'est une très belle histoire sur le respect de l'autre et des animaux, sur l'amitié et l'altruisme. C'est une belle leçon de vie et de courage. J'aime beaucoup les illustrations de Michel Trublin. Les paysages me font penser à la Bretagne, région chère à mon coeur. A la fin de l'ouvrage, on retrouve les paroles et la partition de la chanson de Leïla et la baleine entendue pendant le spectacle et que l'on peut écouter sur la cassette et/ou le CD. C'est un album qui a bercé mon enfance. J'ai toujours beaucoup aimé cette histoire même si j'ai, chaque fois, beaucoup de mal à voir cette pauvre baleine malmenée... Mais rassurez-vous, c'est pour la bonne cause et le message en est d'autant plus fort. 

En quelques mots :

Une très belle histoire à découvrir ou à redécouvrir. Les paysages sont superbes, les personnages attachants et l'histoire est vraiment très belle. Je vous encourage aussi à découvrir, si ce n'est pas déjà fait, la compagnie des 3 chardons.

Où est mon livre de coloriage rose / bleu ?

Rachel Wells (illustrations)

Catégorie(s) : Cahier d'activités - coloriages

Edition / Collection : Usborne / Où est mon... ? livre de coloriage

Date de parution : 9 janvier 2014

Nombre de pages : 32 + 4 pages d'autocollants

Prix : 5,50€

Dès 3 ans

 Voilà deux nouveaux venus dans la collection "Où est mon... ? livre de coloriage" des éditions Usborne : un livre de coloriages bleu et un rose. De quoi faire plaisir à tout le monde ! J'aime beaucoup cette collection parce qu'elle est vraiment adaptée aux petits dès 3 ans et fait suite aux livres à toucher construits sur le même principe.

 Sur chaque double page, on retrouve un modèle composé de quatre couleurs et une version noir & blanc avec des contours bien épais. L'enfant est libre de reproduire le modèle ou de proposer sa version personnelle. Le texte l'invite d'ailleurs à laisser parler son imagination. L'enfant a également de la place pour écrire le nom du personnage présenté, s'il le souhaite, grâce à un modèle sur le premier dessin. Les illustrations de Rachel Wells sont très jolies et parfaitement adaptées à l'âge du public visé car il n'y a pas trop de fioritures et les contours sont bien nets.

 Il y a également des autocollants dont l'enfant peut se servir pour les coller à la fin du livre sur des modèles ou bien pour personnaliser ses dessins ou son courrier, par exemple. On retrouve également, sur chaque illustration, la petite souris emblématique de la collection. J'adore !

 Le cahier bleu propose de colorier un dinosaure, un train, une voiture, un dragon, un monstre, un chien, un tigre, un panda, un lion, un singe, un robot, un camion, un avion et une pelleteuse tandis que le livre rose vous invite à colorier un chien rose, une poupée, un singe, un ange, un dragon, un pingouin, un éléphants, un toucan, un chat, une princesse, un lapin, une fée, un nounours et une sirène. Sympa, n'est-ce pas ? Seul petit bémol, il n'y a pas les coloriages qui sont présentés sur les couvertures. J'ai été surprise de ne pas les retrouver à l'intérieur, et mon p'tit bonhomme un peu déçu de ne pas avoir de pirate à colorier, alors je tenais à le signaler.

En quelques mots :

Deux cahiers de coloriages vraiment mignons, parfaits pour les petits de 3 ans et + !

Astrid et Veronika ¤ Linda Olsson

16 janvier 2014

Veronika, écrivain, la trentaine, quitte la Nouvelle-Zélande pour revenir en Suède, son pays natal, afin de se reconstruire et d'y achever son roman. Elle loue une maison isolée en pleine campagne, avec pour seule voisine une vieille dame, Astrid, une octogénaire qui vit en quasi-ermite et l'observe s'installer avec retenue. Au fil des saisons, les deux femmes nouent pourtant une amitié improbable qui va bouleverser leur vie. Par petites touches, elles se racontent les drames de leurs vies et leurs inavouables secrets. Ce faisant, elles se libèrent du poids du passé et, surtout, réussissent à se souvenir des belles choses qu'elles croyaient oubliées à jamais : un sourire, une musique de Brahms, la beauté de l'amour...

L'Orpheline du bois des loups ¤ Marie-Bernadette Dupuy

16 janvier 2014

Orpheline, Marie espère pouvoir un jour goûter à la douceur d'un foyer. Receuillie par une riche famille charentaise, les Cuzenac, elle perd rapidement ses illusions. Elle est employée comme servante dans leur belle propriété, aux Bories. Elle travaille dur, confrontée quotidiennement à l'animosité de sa patronne, ainsi qu'au mépris du neveu Macaire. Heureusement, Pierre, son ami et voisin, vient la réconforter et jouer inlassablement avec elle près du bois des Loups. Les années passent, Marie connaîtra la révélation de ses singulières origines. Soulagée de retrouver un pan de sa propre histoire, elle épouse son compagnon d'enfance, Pierre. Une vie somme tout tranquille s'annonce pour eux, n'étaient les mauvais penchants de Pierre, la jalousie de l'imprévisible Macaire, mais aussi les affres de la Seconde Guerre mondiale...

Série Z ¤ J.M. Erre

2 janvier 2014

Félix Zac vit aux crochets de Sophie - qui a de nombreuses qualités, dont la plus remarquable est de supporter Félix. Elle a seulement des doutes, parfois, sur la santé mentale de son ami, qui a tendance à mélanger fiction et réalité. Cinéphile, Félix écrit des scénarios qu'il n'achève jamais. Jusqu'au jour où, mystérieusement inspiré, il met un point final à L'Hospice de l'Angoisse. L'intrigue se passe à la Niche Saint-Luc, joyeuse maison de retraite où de vieux acteurs terminent leur existence. Dans cet établissement au-dessus de tout soupçon, un cadavre va semer le trouble. D'autant plus qu'il est le premier d'une longue série. Félix est sûr du succès : un certain Boudini, producteur à Rungis, s'intéresse à son chef-d'oeuvre ! Les ennuis commencent quand la fiction rattrape la réalité, et que de vrais cadavres se ramassent à la pelle. Où est le vrai ? Où est le faux ?!

L'assassin à la pomme verte ¤ Christophe Carlier

2 janvier 2014

Craig, fraîchement débarqué des États-Unis, et Elena , tout juste arrivée d’Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l’on croise parfois au bar d’étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d’agacement et d’attirance, sous l’œil impitoyable du réceptionniste, auquel rien n’échappe. Ou presque. Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l’autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d’Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l’accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l’imaginaire. Et qu’un assassin peut être aussi discret que l’homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.

L'Histoire de france racontée aux extra-terrestres ¤ Jérôme Attal

2 janvier 2014

Suite à une rupture amoureuse, le narrateur se retrouve sur une planète inconnue : Zyproxia. Les Zyproxiens, qui évoluent dans un éternel présent, sont dépourvus de souvenirs comme d’imagination. Un problème pour les enfants qui réclament toujours des histoires avant de s’endormir ! Le chef des Zyproxiens voit donc comme une aubaine l’arrivée de notre héros, et lui demande s’il aurait la gentillesse de raconter à son fiston de merveilleuses histoires de là d’où il vient. L’histoire de France racontée aux extra-terrestres se compose de plus d’une trentaine de courts chapitres parmi lesquels : La faute à Saint-Ex. Le Go fast de la Révolution française. Et si le vase de Soissons avait été made in China ? L’histoire de France doit-elle avoir peur des jeunes filles au pair ? Les conversations secrètes entre François Mitterrand et Andy Warhol. Le Journal intime de Louis XIV. Pourquoi nos cousins du Québec sont-ils toujours enthousiastes ? Confessions d’une accro à l’Histoire de France... Et vous assisterez même à un concours de drapeaux français réalisés par des extra-terrestres.

Le Petit copain ¤ Donna Tartt

2 janvier 2014

Dans une petite ville du Mississipi, Harriet Cleve grandit dans l’ombre de son frère Robin, qui a été retrouvé pendu à un arbre du jardin, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé. L’assassin n’a jamais été découvert, et sa famille ne s’est jamais remise de ce drame. Charlotte, la mère, n’est que l’ombre d’elle même ; brisée par le chagrin, elle passe le plus clair de son temps à dormir. Le père a préféré fuir la maison, dont le climat est devenu irrespirable. La grand-mère, Edie, a sombré dans l’amertume depuis la disparition affreuse de son petit-fils favori. Quant à Allison, la cadette, une jeune fille effacée à la beauté superbe, elle semble traverser la vie tel un spectre, comme pour s’excuser de n’être pas morte à la place de son frère. Harriet, elle, a grandi seule dans l’indifférence générale, protégée seulement par l’affection de ses grand-tantes un peu excentriques et d’Ida Rhew, la cuisinière de la maison. Et surtout, l’image de son frère disparu la hante depuis sa petite enfance, et nourrit le monde imaginaire qu’elle s’est fabriqué. L’été de ses douze ans, soudain animée d’une colère inaltérable, et inspirée aussi bien par l’histoire familiale et les photos de l’ancien album des Cleve que par les romans d’aventure de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, elle décide de résoudre le mystère du meurtre de Robin et d’exercer sa vengeance, aidée par son meilleur ami et complice Hely. Mais l’enquête d’Harriet débordera finalement des limites des jeux d’enfant, pour atteindre une réalité toute autre, ancrée dans un monde sombre, adulte et menaçant…

La Déesse des petites victoires ¤ Yannick Grannec

2 janvier 2014

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.

Beautiful bastard ¤ Christina Lauren

2 janvier 2014

Brillante et déterminée, Chloé n'a qu'un problème dans la vie : son boss, Bennett, revenu prendre les rennes de l'entreprise familiale de Chicago après un séjour en France. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est odieux mais... magnétique. Bennett, lui, découvre en sa collaboratrice une jeune femme aussi ravissante qu'exaspérante, et qui n'entend rien sacrifier à sa carrière. Entre eux, c'est l'affrontement immédiat, mais aussi le désir obsédant, dévastateur. Ensemble, ils vont enfreindre une à une toutes les règles qu'ils s'étaient imposées. À une seule fin : se posséder...

L'amour dans l'âme ¤ Daphné du Maurier

8 janvier 2014

Dans le premier roman de Daphné du Maurier, qui parut en France en 1950 sous le titre La Chaîne d’amour, la mer, fascinante et cruelle, occupe une place centrale. Elle lie tous les membres de la famille Coombe, installée à Plyn, un port de la côte sud des Cornouailles ; sur un siècle et quatre générations, se déroule le destin de femmes insoumises et d’hommes sauvages, navigateurs ou charpentiers de marine, qui tous ont le visage tourné vers les flots… Amours, haines, vengeances et trahisons, Daphné du Maurier excelle dans la peinture des passions humaines.

La Maison des absents ¤ Tana French

2 janvier 2014

A la Criminelle, l'as des enquêtes de haute volée, c'est moi. Inspecteur Kennedy, pour vous servir. En ce moment, je suis sur un gros coup à Broken Harbour, ce village de damnés au bord de la mer d'Irlande. Rien que des chantiers à l'abandon, et une maison-forteresse. A l'intérieur, une famille décimée, des caméras partout et des murs percés de trous. Pourquoi ? Ce lotissement fantôme m'obsède.

Ce que cache ton nom ¤ Clara Sanchez

3 février 2014

Sandra, une jeune femme d'une trentaine d'années, a décidé de venir s'installer dans un village isolé de la côte est espagnole. Un peu paumée, Sandra - qui vient de quitter un emploi qu'elle détestait et un homme qu'elle n'aimait pas mais dont elle attend un enfant - ne sait pas quoi faire de sa vie. Alors qu'elle passe de longues heures sur la plage, perdue dans ses pensées, Sandra fait la connaissance des Christensen, un couple d'octogénaires norvégiens installés dans le village depuis des années. Rapidement, le lien qui unie Sandra à ce couple devient plus qu'une simple amitié. Ils la prennent sous leurs ailes, décident de l'aider et la traitent comme la petite-fille qu'ils n'ont jamais eue. Mais un vieil homme tout juste débarqué d'Argentine, Julian, va venir perturber cette union fragile. Il révèle en effet à Sandra qu'il est un survivant du camp de Mauthausen, et que les Christensen ne sont ceux qu'ils prétendent être. Donnant au départ que peu de crédit à l'histoire de Julian, Sandra, étudiant les allées et venues de Karin et Fredrik et considérant leurs silences, finit tout de même par considérer le couple de Norvégiens sous un nouveau jour. Mais elle ne réalise pas encore que la fin de son innocence met sa vie en danger.

Des noeuds d'acier ¤ Sandrine Collette

3 février 2014

La prison n'avait pas réussi à le briser. Ces deux vieillards retirés du monde vont-ils y parvenir ?

Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s'appelle Théo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave. Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois. Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers. Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d'où toute humanité a disparu ?

Sacrifices ¤ Pierre Lemaitre

5 février 2014

Témoin d’un hold-up dans le quartier des Champs-Élysées, Anne Forestier échappe par miracle à la sauvagerie du braqueur. Détruite, défigurée. Bouleversé, le commandant Verhœven, qui est son amant, s’engage corps et âme dans cette enquête dont il fait une affaire personnelle. D’autant que le braqueur, récidiviste déterminé et d’une rare férocité, s’acharne à retrouver Anne pour l’exécuter… Les deux hommes s’engagent alors dans un face à face mortel dont Anne est l’enjeu. Verhœven, touché au plus secret de sa vie privée, devient à son tour violent, implacable, jusqu’à sacrifier tous ses principes… Mais en réalité, dans cette affaire, qui est le chasseur ? Et qui est la proie ?

Cinquante nuances de Grey ¤ E. L. James

5 février 2014

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

SwamplandIa ¤ Karen Russell

3 février 2014

A treize ans, Ava Bigtree a passé toute sa vie à Swamplandia, un parc à thème peuplé d'alligators, que sa famille a créé sur une île des Everglades, au large de la Floride. Quand le cancer emporte sa mère, l'indomptable vedette du parc, toute la famille plonge dans le chaos. Le père lâche prise, la soeur tombe amoureuse d'un garçon inquiétant du nom de Louis Thanksgiving, son grand frère Kiwi les lâche pour se faire embaucher dans le parc concurrent, Le Monde de l'Obscur. Alors qu'Ava se lance dans une périlleuse mission à travers les marécages pour sauver les siens et Swamplandia, le lecteur se retrouve plongé dans l'univers luxuriant et magique de Karen Russell, dont l'écriture inventive n'est pas la moindre des qualités. Brassant des thèmes tels que la vie et la mort, le sauvage et le civilisé, l'humain et l'animal, l'enfer et le paradis, le réel et le fantastique, auxquels elle insuffle une incroyable énergie romanesque et qu'elle renouvelle, Karen Russell nous offre une extraordinaire parabole sur la famille, l'amour et la perte de l'innocence.

Mee, petite fille du matin calme

Marie-France Chevron & Agnès Domergue

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : adoption - amour - voyage - quête

Edition / Collection : Limonade

Date de parution : 3 mars 2011

Nombre de pages : 28

Prix : 11,50€

L'histoire :

Mee est née un matin calme, entre mer et montagne. Mee n'a pas de famille. Seul un arbre veille sur la petite fille. Un jour, l'arbre lui souffle de partir... Alors, Mee s'en va.

Comment expliquer à un enfant, de manière poétique et métaphorique, l'adoption...

  Quel bel album ! C'est tellement beau que j'ai du mal à trouver les mots pour vous en parler. L'auteur et l'illustratrice ont trouvé une jolie façon de nous parler de l'adoption. Mee n'a pas de maman, pas de papa et pourtant elle a une histoire et surtout beaucoup de belles choses qui l'attendent. Il y a un papa et un maman qui l'attendent quelque part et ont dans leur coeur tout l'amour du monde à lui offrir. Mee parcourt le monde et s'interroge sur le rôle d'une maman et d'un papa. Elle nous entraîne dans un voyage poétique et onirique plein de douceur et de merveilles. Nous la suivons durant son parcours, jusqu'à ce qu'elle trouve ceux qui l'attendent depuis si longtemps...

 J'ai lu plusieurs albums sur le sujet et celui-ci est mon préféré. C'est un thème délicat qui est abordé avec beaucoup de pudeur et de délicatesse. La situation est joliment détournée et j'ai particulièrement aimé les métaphores utilisées pour décrire l'amour des parents, l'origine de Mee et sa joie de trouver enfin sa famille. C'est comme une deuxième naissance pour elle, un nouveau départ avec à la clé du bonheur et de l'amour. La petite fille est décrite comme une enfant née de la nature, une petite fille du monde qui tient ses racines des arbres, de la terre et du vent. Le texte est sublime, tout en finesse et en poésie. Qu'est ce que c'est beau ! Et que dire des illustrations qui sont absolument magnifiques et merveilleuses... Chaque page nous émerveille, nous touche et nous entraîne dans le joli monde de Mee. Il n'y a rien à jeter ou à modifier dans cet album. Il est parfait du début à la fin : le texte, les illustrations, la mise en page, le papier utilisé, tout est splendide ! Cet album saura toucher les petits et les grands, qu'ils aient vécu ou non la même histoire que la petite Mee.

"Tous les enfants viennent des étoiles,

des étoiles qu'il y a dans les yeux de leurs parents.

Ton étoile est là, Mee,

regarde et accroche-toi !"

"Mee a trouvé son papa,

Mee a trouvé sa maman,

ses parents qui l'attendaient depuis si longtemps.

Mee, belle petite fille,

enveloppée de joie et d'amour.

Mee, belle, belle petite fille

née,

une deuxième fois..."

En quelque mots :

Cet album est l'une de mes plus belles découvertes en matière de littérature de jeunesse. C'est un livre qui parle d'un sujet délicat : l'adoption, avec beaucoup de finesse et de délicatesse, mais c'est surtout une histoire remplie d'amour et de tendresse. Mee est une petite fille très attachante. On a envie de l'aider, de lui donner tout l'amour qu'elle attend. On suit son parcours avec émotions et passion. C'est un album qui vous serre le coeur, vous donne envie d'offrir de l'amour à tous ces enfants qui sont seuls, un beau message d'espoir et d'optimisme. Gros, gros coup de coeur !

Splat est amoureux

(Love, Splat)

Rob Scotton

Catégorie(s) : Album jeunesse

Thèmes & Mots clés : chats - amour - St Valentin - timidité

Edition / Collection : Nathan / Album Nathan

Date de parution : février 2010

Nombre de pages : 30

Prix : 12,90€

L'histoire :

C'est la St-Valentin : Splat a préparé une carte toute spéciale pour une chatte blanche toute spéciale pour lui : Kattie.
Mais Splat ne sait pas trop s'il doit donner cette carte ; à chaque fois, qu'elle le voit, Kattie le taquine, l'embête, lui tire les moustaches ! En plus, Grouf, un autre chat de la classe a écrit une IMMMMMMMense carte pour Kattie.
Splat se trouve bien ridicule avec sa toute petite enveloppe...

 Ohhhhhh que c'est mignon ! Bon, quand il s'agit de Splat, je ne peux pas être objective parce que je suis totalement fan. Ce chat est tellement adorable, tellement attachant, tellement rigolo ! J'aime ses petits défauts, ses bêtises, ses erreurs, sa façon d'être. C'est un personnage que je suis toujours ravie de retrouver, que ce soit quand je découvre un nouvel album le mettant en scène ou lorsque je relis ceux que je connais déjà. J'aime les illustrations de Rob Scotton, les petits détails qui font tout et les petits mots, toujours tendres et amusants.

 Cet album ne fait pas exception à la règle. Il est tout aussi charmant. C'est la St Valentin et Splat est tout embarrassé. Il a confectionné, avec beaucoup de soin, une jolie carte qu'il aimerait offrir à Kattie pour lui déclarer sa flamme. Mais Kattie a un comportement étrange quand elle est près de lui et il n'arrive pas à comprendre sa façon de réagir. Et puis il y a Grouf qui dit l'aimer plus que lui et qui lui a préparé une carte bien plus grosse et bien plus belle que la sienne. Splat se sent ridicule et triste...

 J'ai trouvé cette histoire vraiment adorable, aussi mignonne que celle de l'album "Splat dit merci !" qui est mon album de Splat favori. C'est tendre, toujours plein d'humour et on peut tous s'identifier à Splat qui a du mal à exprimer ses sentiments et se sent totalement seul et nul. Les aventures de Splat sont vraiment incontournables. Jetez-vous dessus !

En quelques mots :

C'est toujours un immense plaisir de retrouver Splat. Dans cet album, il est plus vulnérable que dans les autres puisqu'il est amoureux. Il se sent maladroit et ridicule et ne sait pas comment s'y prendre. C'est touchant et plein de tendresse même si l'humour est toujours aussi présent. J'ADORE !