Sophie Adriansen
120 pages, éditions Nathan, septembre 2018

L'histoire :
Ça s’est fait petit à petit. A présent, voilà, le papa d’Olivia est en bas, sans trop d’espoir que ça s’arrange. Atteint d’une maladie qu’il surnomme « la tartiflette », il ne peut plus monter l’escalier de la maison. Le quotidien de toute la famille se réorganise autour de lui à mesure que son état s’aggrave. Pourtant, la vie doit continuer pour Olivia, entre fou-rires et larmes, auprès de sa maman, de son chat et surtout de son papa.
Mon avis :
Avec des mots justes et touchants, Sophie Adriansen aborde le sujet extrêmement délicat de la maladie et plus précisément de la fin de vie d'un parent. On s'attache immédiatement à la famille d'Olivia. Qu'ils sont touchants, tous les trois, avec leur humour décapant, leur complicité, leur intérêt sans faille pour la nourriture et leur optimisme à toute épreuve ! On aimerait tellement que le père d'Olivia ne soit pas malade... On voudrait pouvoir leur épargner cette terrible épreuve mais malheureusement il n'y a rien à faire. La maladie s'est installée et son état se dégrade de jour en jour. Toute la famille s'adapte, fait au mieux pour essayer de vivre normalement même si plus rien ne sera comme avant...
J'ai vraiment aimé la manière dont tout cela est abordé. Avec naturel, tact et... humour ! Parce que pour Olivia, la vie doit continuer malgré tout, ses parents font tout pour garder un semblant de normalité et lui redonner le sourire sans pour autant lui mentir ou la mettre à l'écart. J'ai trouvé cette fillette bien courageuse et très touchante et j'ai été émue par ce trio inséparable. Bien sûr, c'est triste, mais pas seulement. C'est un roman plein de joie de vivre et de gaieté qui sent bon les crêpes, les journées sans fin passées dans le jardin et les souvenirs d'enfance. Comment ne pas être touchée par ce joli roman tellement juste et tellement fort ? A découvrir absolument !