Pino Corrias
427 pages, éditions Michel Lafon, janvier 2017

L'histoire :
Oscar Martello est un producteur autodidacte, devenu une figure incontournable dans le milieu du cinéma italien. Il a le visage d'un bandit rongé par l'insomnie. Pour sauver son dernier film promis à un échec, il a un plan.
Andrea Serrano, son meilleur ami, est un scénariste reconnu qui sait transformer les amours et les meurtres pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Jacaranda Rizzi est une actrice, les yeux couleur miel, avec un vide à remplir et un secret à expulser. Une vengeance à accomplir et pas de place pour guérir.
Trois personnages en quête d'identité et d'amour.
Nous dormirons quand nous serons vieux est une radiographie d'une nouvelle dolce vita romaine, plus amère que jamais. Une chronique d'une amitié empoisonnée par la trahison. D'un amour qui appartient au cinéma. De solitudes coûteuses sans remède. De personnages désabusés.
Mon avis :
Ce livre avait vraiment tout pour me plaire, mais je n'ai pas vraiment été séduite. Si j'ai aimé le contexte et l'atmosphère de ce roman, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai trouvé que c'était long, trop long. Je n'ai pas ressenti la passion et les émotions que j'espérais trouver dans cette histoire. Je suis restée assez hermétique à tout ce qui se passait et c'est vraiment rare que je n'arrive pas à rentrer dans un livre. Pour être honnête, je l'ai terminé il y a plus d'une semaine et je n'en garde que peu de souvenirs.
J'ai tout de même envie de souligner que ce livre montre bien l'envers du décor du cinéma et tout ce que l'on ne voit pas. Le contexte est vraiment bien retranscrit et j'ai aimé la noirceur qui se dégage de ces pages, mais c'est malheureusement noyé sous des pages et des pages dans lesquelles il ne se passe pas grand chose. L'auteur n'a pas réussi à m'embarquer et à me donner envie de continuer. J'ai peiné à terminer ma lecture et je n'avais pas d'attentes particulières concernant les personnages qui m'ont vraiment laissé indifférente. C'est dommage car il y avait du potentiel : le sujet et le contexte me plaisaient beaucoup.
En quelques mots :
Un roman qui ne m'a pas du tout emballée mais qui plaira peut être à ceux qui se passionnent pour le monde du cinéma.